Bernard-Marie Koltès, le corps noir et l'étrangeté du désir (original) (raw)

La bibliothèque du désir de Jean Genet: le corps parchemin

R e t o u r R e t o u r R e t o u r R e t o u r L a b i b l i o t h è q u e d u d é s i r d e J e a n L a b i b l i o t h è q u e d u d é s i r d e J e a n L a b i b l i o t h è q u e d u d é s i r d e J e a n L a b i b l i o t h è q u e d u d é s i r d e J e a n G e

Les hétérotopies comme lieux du désir, chez Bernard-Marie Koltès et Jean Genet - LA DELEUZIANA – ONLINE JOURNAL OF PHILOSOPHY

The theatre and literature of Bernard-Marie Koltès and Jean Genet offer us spaces which are both on the margins and constituted by desire, and which participate in the construction of their characters. These scenographies also serve as mirrors of the literary and dramatic spaces that are, for these authors, the places of desire par excellence. By using Michel Foucault's notion of heterotopy, which he uses to designate these "other spaces," I will attempt to demonstrate the extent to which the notions of "margin" and of "border" are particularly fertile concepts used by these two authors to criticize the norms and the corrective methods of a neo-liberal and repressive society, in which the Other is reduced to a "use": a producer and consumer delivered to a solitude that kills. In this context, these "other places," or spaces on the margin, attract men and women living in a situation of spiritual and physical exile, and reflect a certain ethic-an attempt to overturn values and relationships-in which distant and near, interiority and exteriority, finite and infinite merge.

La didascalie-écran : Bernard-Marie Koltès

La didascalie dans le théâtre du XXe siècle. Regarder l’impossible (Frédérique Toudoire-Surlapierre & Florence Fix, eds.), 2007

La didascalie dans le théâtre du XXe siècle. Regarder l'impossible, sous la dir. de Fl. Fix et Fr. Toudoire-Surlapierre, Dijon, EUDijon, 2007, coll. Écritures, pp. 209-222 : La didascalie-écran : Bernard-Marie Koltès La tempête fait rage de plus en plus et, mêlées au vent, on entend des voix qui prononcent le nom de Cenci, d'abord sur un seul ton prolongé et aigu, puis comme le battant d'une pendule […] Par moments tous les noms se nouent en un point du ciel comme des oiseaux innombrables dont le vol se rassemblerait. Puis les voix agrandies passent comme un vol extrêmement rapproché.

La Vénus Noire de Baudelaire, ou la conscience tourmentée du désir

La figure de Jeanne Duval est un mystère biographique. Dans la poésie de Baudelaire, elle est l'inspiratrice d'une série des poèmes baptisés par la critique comme le "cycle de la vénus noire". L'esthétisation de la femme noire chez Baudelaire dépasse l'anecdote biographique pour créer un système d'images poétiques, une conception toute nouvelle de l'érotisme et des relations de pouvoir entre les amants, et une conscience tourmenté du désir. Cet essai explore le cycle de la vénus noire pour déchiffrer son langage.

Koltès et le "Sang de l'agneau

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2009

Consacrer un temps aux démons, aux chimères, aux métamorphoses dans l' oeuvre de Bernard-Marie Koltès, revenir au lieu de périphéries obscures, d'entrepôts et d'arrière-cours énigmatiques. Soit un monde autre qui n' est pas un autre monde, mais le revers de celui qui s'expose au grand jour. Lieux, en définitive, peuplés de démons, de chimères, de métamorphoses où réapparaissent des êtres contrefaits, des pensées libérées, des gestes interdits. Des espaces où l'intime côtoie l'interdit, l'aveu l'inavouable, le désir la mort, la vie la pornographie. Un ensemble qui fait de la scène théâtrale koltésienne un terrain vague où dans l'ombre, dans la nuit, à minuit les langues se délient, les corps se heurtent et vomissent les errements d'un homme animal. L'oeuvre écrite et théâtrale de Koltès est familière de ces « esprits » : Médée, Zucco, Sallinger, entre autres. Mais ce colloque, loin de se limiter aux formes visibles qui hantent l'oeuvre, s'interrogera aussi sur les « démon » de Koltès, leurs métamorphoses dans l'écriture et dans l'image. Une majorité de jeunes chercheurs prendra donc ici, à Caen, la parole sur une oeuvre. Et elle portera celle de Koltès, perpétuant ainsi la transmission de l' oeuvre de l'un des auteurs majeurs du théâtre.

La fatalité et la mort dans les œuvres théâtrales de Bernard-Marie Koltès

2018

Table des matières théâtre, le temps s'écoule de manière linéaire et sans interruption du début à la fin de la pièce, et qu'on ne peut pas changer de décor sans raison ». Il ne s'agit pas de s'enfermer à nouveau dans le cadre classique, de faire des trois unités un impératif arbitraire, mais « on a le droit de l'appliquer autrement » 2. Dans le même esprit, il est intéressant de relever une remarque d'Anne Ubersfeld relative à la dramaturgie koltésienne : « une tragédie de construction classique, mais une tragédie moderne » 3. Pour ces critiques, l'application des règles classiques n'a pas la même visée dramaturgique que la tragédie classique. S'il en est ainsi, comment expliquer l'intégration délibérée d'éléments classiques ainsi que la juxtaposition oxymorique « tragédie moderne » dont les deux termes « tragédie » et « moderne » prétendent désigner en théorie deux époques différentes : le premier étant un genre spécifique comme la tragédie grecque ou la tragédie classique française et le deuxième étant souvent utilisé pour se distinguer de l'époque précédente. Une première réponse consiste à dire que l'expression « tragédie moderne » 4 semble signifier un drame moderne comportant des caractéristiques de la tragédie antique ou classique. Donc, la question qui se pose ici est de savoir quels éléments caractéristiques de la tragédie sont intégrés dans le théâtre koltésien. Au premier abord, il convient de remarquer la différence entre la tragédie et le drame, expliquée de la manière suivante par Louise Vigeant : Si le personnage est responsable de son propre malheur, il peut tenter d'y remédier, le combattre, ne pas y succomber ; cette dynamique est propre au drame. Si, au contraire, le personnage, peu importe ce qu'il fait, voit la fatalité l'entraîner inéluctablement vers sa mort, symbolique ou réelle, le texte est de l'ordre de la tragédie 5 .

Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès vu par Patrice Chéreau : une représentation de la « drague homosexuelle » ?

2017

Comment l’ultime mise en scène de Patrice Chéreau de la pièce de théâtre koltésienne Dans la solitude des champs de coton démontre-t-elle une vision particulière et singulière de l’homosexualité (1995) ? Telle est la problématique que nous nous proposons de traiter pour tenter de répondre au mieux au thème proposé pour le nouveau numéro de la revue Inverses : « L’homosexualité au théâtre ». Pour ce faire, notre propos se divisera en deux grandes parties. La première d’entre elles se focalisera sur la vision de Bernard-Marie Koltès de cette pièce de théâtre. Nous verrons que l’avis de ce dramaturge s’oppose fortement au parti pris privilégié par Patrice Chéreau. La deuxième partie, quant à elle, s’axera spécifiquement sur la troisième mise en scène voulue par ledit metteur en scène de cette pièce de théâtre koltésienne. Que veut- il démontrer ? Que désire-t-il signifier aux spectateurs ? Par quel biais esthétique et dramaturgique ? Autant de questions que nous nous posons et auxquelles nous allons tenter de répondre.

Territoire et identité dans l'oeuvre de Bernard-Marie Koltès

La recherche en études françaises: un éventail de possibilités, 2018

La figure de Bernard-Marie Koltès a été une bouffé d'air frais pour la dramaturgie francophone de la fin du XXème siècle. Son drame, de facture classique, présente par contre une thématique innovatrice abordant d'importantes questions pour l'humanité actuelle. Chez Koltès, l'espace est profondément lié aux personnages, car il joue un rôle essentiel dans la formation de leurs identités en devenant une prolongation du moi. En partant de deux oeuvres capitales de sa dramaturgie (Combat de nègre et de chiens et Quai Ouest), on s'approchera de cette indissolubilité entre territoire et identité, en même temps qu'on dévoilera la valeur prémonitoire du choque interculturel.