Publication de données géographiques sur le Web avec ArcGIS Online et CartoDB (original) (raw)

Cartographie 2.0 : le grand public, producteur de contenus et de savoirs géographiques avec le web 2.0

La convergence des SIG avec les TIC (Internet, téléphonie mobile) et les systèmes de géolocalisation (GPS) se traduit aujourd'hui par l’émergence d’une nouvelle forme de cartographie reposant sur les techniques et les principes du web 2.0. Poussée par les technologies de l’information, la cartographie traditionnellement réservée aux professionnels prend aujourd’hui place au sein de nos pratiques quotidiennes. Au-delà d’un artefact marketing, cette « cartographie 2.0 » qui permet au grand public de lire et d’écrire les cartes pose de nombreuses questions sur la (potentielle) place des amateurs dans des cadres professionnels (mise à jour des bases de données, collecte sur le terrain, production collaborative de référentiels, etc.). Cet article porte sur l’acquisition de connaissance géographique grâce à des populations non-spécialistes. Plus spécifiquement, il explore les potentialités de la cartographie du Web 2.0 pour les sciences citoyennes, terme utilisé pour décrire l'engagement des citoyens dans le processus de collecte de données scientifiques.

Analyser la structure de dispositifs numériques de mise à disposition de données géographiques sur le Web

2018

Dans le cadre du suivi et de la gestion du trait de cote, le besoin d'informations et de connaissances accessibles sur le Web est actuellement decrit comme un enjeu par les pouvoirs publics francais. Neanmoins sur cette thematique, la strategie des promoteurs des Infrastructures de Donnees Geographiques (IDG) et des plateformes de donnees ouvertes de meme que leurs contenus restent encore peu connus. Cet article decrit une approche methodologique pour explorer les volets structurels de l'acces a l'information geographique numerique a partir de l'analyse des liens hypertextuels et des services de consultation de dispositifs numeriques susceptibles d'etre mobilises dans le suivi et la gestion du trait de cote. L'analyse des composants structurels des dispositifs sur la toile tels que le volet hypertextuel et les services Web revele un cheminement parfois complexe et peu diversifie pour acceder a une information geographique pertinente sur cette thematique.

Cartographie et SIG à l'ère du Web 2.0

Avec le développement de l'Internet, la géomatique a profondément évolué. La convergence des technologies géospatiales et du Web se traduit aujourd'hui par l'émergence d'une nouvelle forme de cartographie reposant sur les techniques et les principes du web 2.0. Qualifiée de cartographie 2.0, elle se caractérise par une grande interactivité et des contenus géolocalisés générés par les utilisateurs. La mobilisation de ces technologies géospatiales orientées grand public tout comme l'information géographique volontaire dans le cadre de la participation publique constitue un nouvel enjeu pour les gestionnaires des territoires. Et plus largement, de nouvelles possibilités se dessinent pour les SIG participatifs, tant sur le plan des techniques que des méthodes. L'objectif de ce papier consiste précisément à mettre en perspective les potentialités participatives de la cartographie 2.0 avec nouvelles modalités de l'aménagement du territoire à l'heure débat p...

Cartographier l’ontologie d’un territoire sur le web. Le cas de la Bolivie

2016

Under what conditions is it possible to define the identity of a territory on the Web? In this paper we explore the way entities with a clear-cut geographical existence (such as Bolivia) exist and are objectivized in a digital space like the Web. Our question is “should the mapping of a territorial entity on the Web and its traditional geographical representation converge?” In order to answer it, we set out an analysis which takes as its starting point the architecture of the Web, revolving around the notion of resource (objects identified on the Web). Therefrom, we conduct an anthropological analysis of the “modes of existence” (Etienne Souriau) of a country such as Bolivia on the Web. We use several digital methods in order to probe concrete examples of the networks of associations it elicits and show that, as a resource, its limits that are widely redefined on the Web, largely through the networks generated by online participation (blogs, commentaries, tweets, Wikipedia entries…). Bolivia can thence be described as a burgeoning, quite unstable, entity whose borders become rather imprecise. Yet, such a characterization also proves way more encompassing and richer than traditional (namely, geographic) ones.