Roger Munier, Contre l’image, 1963. (p.13 à 21) (original) (raw)
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Le dire de l’Homme: Les Eaux profondes de Roger Munier
2009
In Les Eaux profondes, the fifth volume of Opus incertum, Roger Munier continues the task of conjugating thought and poetry to celebrate nothingness eclipsed by being and annihilated by our present avid for certainties with a denuded word, which is neither human nor divine, since it comes from that part that is hidden and is concealed by being as manifestation and which is simply the word Man.
L'Illustration en débat : techniques et valeurs (1870-1930), dir. A.-C. Royère et J. Schuh, Reims, EPURE, 2015
Lorsqu’on questionne la définition de l’illustration au XIXe siècle, l’examen des liens unissant la photographie à l’image et à sa reproduction est fondamentale. Toutefois cette analyse peut sembler une gageure, tant la mise au point du dispositif photographique et les développements qui lui ont été apportés ont modifié les conceptions de l’image et ses rapports à la réplication. Issue des sciences du vivant, la notion de reproduction n'est ainsi étendue au champ de l'image qu’avec la diffusion de la photographie dans le second tiers du XIXe siècle. Aussi avons-nous choisi de focaliser notre analyse sur une série de manifestations organisées par deux associations professionnelles du monde du livre et des arts décoratifs : le Cercle de la Librairie d’une part et, d’autre part, l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie (UCBAAI), qui devient l’Union centrale des arts décoratifs (UCAD) en 1882. Axés sur l’imprimé, ces événements ont l’avantage de présenter à un public varié les possibilités de la photographie à l’égard de la production ou de la reproduction d’une image, quand elle est destinée à accompagner un texte dans l’espace du livre. En outre, la littérature qu’ils suscitent témoigne des changements de statut accordés à la photographie dans ce support de diffusion de la pensée, par rapport aux autres moyens de représentation et de copie. À travers leur étude, cet article analyse les débats qui ont accompagné l’intégration du photographique dans l’imprimé, pour en éclairer les conséquences sur l’évolution des techniques et des valeurs rattachées à la photographie, lorsqu’elle est mise en relation avec l’image et sa reproduction.
Georges Didi-Huberman, Images malgré tout. Paris, Éditions de Minuit, 2003, 272 p
1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma, 2004
Avec son dernier livre, Images malgré tout, l'historien de l'art et philosophe Georges Didi-Huberman nous livre un texte élégamment écrit et divisé en trois mouvements. Il y a d'abord une réimpression de son article, paru auparavant dans le catalogue, Mémoires des camps. Photographies des camps de concentration et d'extermination nazis 1933-1999 1. Il s'agit d'une lecture phénoménologique de quatre photographies, prises à Auschwitz en août 1944.
2017
La limite d’un ouvrage scientifique dont le titre est une question est que, a la fin, la question n’est pas forcement tranchee. C’est le cas avec L’Image peut-elle nier ? Et c’est ce que souligne d’ailleurs Jean-Marie Klingenberg (p. 193), en ecrivant : « Ou bien la negation est partout dans l’image, ou elle n’est (presque) nulle part ». L’ouvrage fournit neanmoins une grande variete d’exemples de relations negation-image, en sortant des acceptations conventionnelles de ces deux notions, sans...
Si elles ne manquent certainement pas de visibilité, les images contemporaines souffrent par contre d'un défaut de lisibilité. Suralphabétisés que nous sommes, nous sommes encore imparfaitement préparés pour déchiffrer les nouvelles réalités visuelles qui déterminent pourtant nos vies, plus que jamais. Comment réarmer le regard et faire de la lecture un outil critique du présent ? Regards croisés (histoire de l'art, philosophie, photographie, cinéma, architecture, histoire des sciences…) sur les formes hétérogènes que peut prendre le discours des images. Avec incidemment, un retour sur la notion même de lecture qui, au contact des images, vient toucher à sa propre limite. Comment lire donc, au risque de l'illisibilité ?