À la recherche des premières occupations préhistoriques de l’Alaska dans la vallée de la Tanana (États-Unis) (original) (raw)
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Répondant à un appel d’offres du ministère des Affaires étrangères, un financement est obtenu en 2013 pour une mission archéologique française en Alaska (mafAK). Le projet « À la recherche des premières occupations de l’Amérique du Nord dans la vallée de la Tanana (Alaska) » s’insère dans la thématique générale des modalités du peuplement de l’Amérique. Diverses vagues migratoires préhistoriques venues d’Asie du Nord-Est se succèdent depuis la fin du Pléistocène et tout au long de l’Holocène. Elles pénètrent à travers la Béringie, isthme qui unissait la Sibérie à l’Alaska (Hopkins et al. 1982). La mafAK se focalise sur la région intérieure de l’Alaska, riche en sites préhistoriques, qui a certainement joué un rôle majeur dans l’histoire du peuplement du Nouveau Monde. En effet, traversée par le fleuve Yukon, axe majeur de communication, elle est restée libre de glaciers lors de l’époque glaciaire et était donc habitable dès la fin du Pléistocène ; enfin, elle est flanquée de grandes chaînes montagneuses créant un effet entonnoir pour les groupes migrant de l’Asie vers l’Amérique. Dans la région intérieure de l’Alaska, et notamment dans la vallée de la Tanana, les populations qui vont se succéder depuis le complexe Dénali à la fin du Pléistocène jusqu’aux Indiens Athabascans des périodes historiques sont des chasseurs-cueilleurs-pêcheurs nomades ou semi-nomades dont une partie de la culture matérielle est représentée par des outils en pierre taillée (Yesner 1989). Bien que, dans les années 1980, un modèle populaire ait défendu l’idée selon laquelle le peuplement initial du Nouveau Monde était le résultat de trois vagues migratoires majeures (Greenberg et al. 1986), les nouvelles données génétiques et archéologiques laissent entrevoir un processus de colonisation plus complexe (Schurr 2004). Les vestiges préhistoriques en Alaska, notamment à la fin du Pléistocène et au début de l’Holocène, témoignent en effet d’une variabilité technologique importante et peut-être de la cohabitation de diverses traditions techniques (complexe Dénali, complexe Nénana, complexe Mésa, complexe Sluiceway, etc.).
Some important progress has been made in the last 20 years in our knowledge of New Caledonia archaeological past. However, palaeoenvironmental and archaeobotanical data remain sparse, most especially on the recent so-called “precolonial” kanak period (from theXth/XIth to the second half of XIXth century AD). A PhD research conducted in collaboration with the Institut d’Archéologie de Nouvelle-Calédonie et du Pacifique between 2006 and 2010 focused on these gaps. We developed an interdisciplinary approach: i.e. combining archaeological, archaeobotanical and ethnological/ethnohistorical data, in order to understand the dynamics of kanak landscape construction. The discussion of our results highlights the influence of past climate changes on the landscape’s evolution, and demonstrates that practices of forest domestication existed, through manipulation of plants and forestlands, linked with the history of horticultural/arboricultural systems in the Pacific.
Le col du Petit Saint-Bernard constitue l’un des principaux passages transalpins au sud du massif du mont Blanc. Dans le cadre d’un programme Interreg, des recherches archéologiques sont en cours sur les deux versants du col. L’objectif de ce travail est de développer la connaissance des premiers peuplements de la montagne et de ses interactions avec les circulations transalpines. La méthode d’intervention repose sur la réalisation de grandes séries de sondages manuels dans des secteurs favorables au piégeage sédimentaire. La zone d’étude, assez vaste, couvre toute la hauteur des versants et permet d’aborder la variabilité verticale des modalités d’occupation et d’exploitation du milieu. Les données recueillies sont présentées dans l’ordre chronologique, de la Préhistoire à la fin de l’Antiquité. La grande variété des sites documentés permet de détailler des exemples caractéristiques du milieu montagnard. Le bilan intermédiaire de l’opération livre quelques premiers éléments de synthèse. L’évolution de l’occupation humaine est abordée par l’examen de la distribution verticale des sites et par une estimation de l’intensité de la présence humaine sur les sites sondés. Le fonctionnement du col est perçu par le biais des circulations d’objets et de matières premières, mais aussi par l’analyse des phases d’occupations des sites de hauteur en position de contrôle de l’itinéraire.
L’ÉMERGENCE DES RECHERCHES PRÉHISTORIQUES EN ALSACE. LE FIL D’UNE HISTOIRE MOUVEMENTÉE
ORGANON, 2017
Abstract. The first research on Prehistory in Alsace took place in 1865 in Haut–Rhin, in the foothold of a naturalistic society founded in 1859 in Colmar. Collections of stone tools and fossil bones attributed to prehistoric times, were built from this period, in a way inspired by the discoveries made in France and Belgium. After these early beginnings, the four changes of nationality that took place in Alsace be- tween 1870 and 1945 led to deep changes in the life of scientific societies and museums. Nevertheless, prehistoric research has continued in this region de- spite these constraints. Researchers like Paul Wernert took advantage of this situation by establishing the link in their work between the French and German traditions.
Circulations et occupations préhistoriques et protohistoriques dans la vallée du Furon. n°2211192
2015
Code INSEE de la commune : 38153, 38205, 38433, 38474Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap\_theme=DOM\_2.01.02a45.151;5.652;45.235 Campagne 2013 La derniere campagne de prospection de la vallee du Furon a eu lieu du 6 aout au 17 aout 2013. Pour memoire, rappelons que cette zone de prospection est etagee entre 200 m et 1500 m d’altitude et couvre environ 31 km2. La D531 qui relie Sassenage a Lans-en-Vercors serpente au fond de cette vallee. ...