Enquête nationale sur la prise en charge de la douleur aiguë postopératoire dans les hôpitaux libanais (original) (raw)

Prise en charge de la douleur aiguë sévère chez l’adulte en médecine extrahospitalière : enquête nationale auprès des médecins de Smur

Annales Francaises D Anesthesie Et De Reanimation, 2004

Objectif. – Évaluer les pratiques des médecins des Smur en France concernant la prise en charge des douleurs aiguës sévères (DAS).Méthodologie. – Une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire téléphonique adressé aux médecins transporteurs de tous les Smur métropolitains (n = 360). Ce questionnaire évaluait : la formation et l’activité du médecin, les modalités d’évaluation et la définition d’une DAS, le traitement entrepris, la nature des morphiniques disponibles, la présence d’un protocole local d’analgésie et une évaluation de la compliance aux recommandations de la Sfar de 2000.Résultats. – Le taux d’exhaustivité était supérieur à 99 % (359/360). Quatre vingt pour cent des médecins sont détenteurs la capacité de médecine d’urgence (CMU) et 8 % sont anesthésiste et/ou réanimateur, 78 % ont une activité dans le service d’accueil des urgences et 76 % sont temps plein. Quarante neuf pour cent des médecins ne connaissent pas les recommandations de la Sfar et 63 % n’ont aucun protocole antalgique local. La morphine est présente dans 93 % des UMH, le fentanyl dans 79 % et la nalbuphine dans 64 %. Pour définir une DAS, une EVA ou ENS > 6/10 était citée précisément par 17 % des médecins. L’efficacité thérapeutique était évaluée et définie par une EVA ou ENS < 3/10 par 14 % des médecins. La morphine était utilisée de première intention par 71 % des médecins. Les posologies recommandées par la conférence n’étaient citées que par 6 % des médecins et les délais de réinjections par 28 % des médecins. Quatre vingt dix pour cent des médecins associaient au moins deux médicaments, 58 % en associaient au moins trois et 39 %, au moins quatre.Conclusion. – Cette évaluation met en évidence un déficit de connaissance concernant la prise en charge des douleurs aiguës sévères, concernant aussi bien l’évaluation de la douleur que la nature du traitement à entreprendre. Parallèlement, il y a très peu de protocole analgésique local permettant de palier ces méconnaissances. Un travail de formation est indispensable pour améliorer la prise en charge de la douleur en médecine préhospitalière.Objectives. – Assessment of skill of physicians staffed Mobil Intensive Care Units (MICU) in severe acute pain (SAP) management.Methods. – This study was conducted with a phone questionnaire addressed to emergency physicians of all metropolitan Smur (N =360). This questionnaire included medical teaching, professional position, means of severe acute pain assessment and definition of SAP, treatment, analgesic drug availability, locals guidelines and personal assessment of national guidelines were studied.Results. – Exhaustivity was more than 99% (359/360). Eighty percent of physicians were specialized in emergency care, 8% were anaesthesiologists (or intensivists), 78% worked in emergency department and 76% were full time. Forty nine percent of physicians did not know French Society of Anesthesiology and Intensive Care guidelines and 63% did not have locals analgesics guidelines. To define SAP, Visual Analogic Scale (VAS) or Numeric Scale (NS) >6/10 were mentioned only by 17%. Therapeutic efficiency was assessed and defined by VAS or NS <3/10 by 14%. Morphine was available in 90% of MICU, fentanyl in 79% and nalbuphine in 64%. Morphine was used in first intention by 71% of physicians. Guidelines about doses and waiting periods between 2 administrations were followed respectively by 6% and 28%. Ninety percent of physicians combined at least two treatments, 58 % combined at least three and 39%, at least four.Conclusion. – This survey showed a low knowledge about severe acute pain management in out-of-hospital setting, both for pain assessment and treatment. There were few locals guidelines to overcome this deficiency. A training work is essential to improve care of acute pain in out-of-hospital setting.

Intérêt d’une évaluation périodique des pratiques de prise en charge de la douleur postopératoire

Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2000

Objectifs : Impact d'une évaluation périodique des pratiques de prise en charge de la douleur postopératoire (DPO) dans le cadre d'un programme d'assurance qualité. Patients : Tous les patients d'un centre hospitalouniversitaire à j+1 d'un acte chirurgical pendant une semaine. Méthodes : Deux audits à six mois d'intervalle avec interrogatoire des patients sur l'information reçue et la DPO ressentie. Étude des dossiers concernant les prescriptions, leur réalisation et l'évaluation, et comparaison aux recommandations. Entre les deux audits, présentation des résultats aux anesthésistes, proposition de protocoles thérapeutiques et installation de protocoles de surveillance pour le personnel soignant. Résultats : Quatre-vingt-quatorze patients ont été vus lors de chaque audit. Les chirurgies concernées étaient l'orthopédie, les chirurgies viscérale et vasculaire, l'urologie et ophtalmologie. Un patient sur deux n'a pas reçu d'information préopératoire. Lors de la mobilisation, 43 % des patients avaient une EVA 30/100, sans différence entre les deux audits. La satisfaction estimée comme faible ou moyenne passe de 22 % des patients (premier audit) à 10 % (second audit) (p < 0,05). On note une augmentation entre les deux audits de la prescription d'AINS, de néfopam et des associations de trois ou quatre antalgiques et une diminution des monothérapies (p < 0,05). La conformité des prescriptions passe de 55 % (premier audit) à 62 % (second audit) (NS). Les prescriptions ne sont pas mieux respectées après le second audit (61 versus 72 % lors du premier audit ; NS). La consignation par écrit de l'intensité douloureuse s'améliore passant de 64 à 82 % (p < 0,05).

Étude Descriptive du Processus D’ÉValuation et de Documentation de la Douleur Postopératoire dans un Hôpital Universitaire

Pain Research and Management, 2011

Plusieurs études démontrent que les patients reçoivent souvent un traitement insatisfaisant de la douleur en contexte postopératoire. Le but de la présente étude descriptive était d’examiner et d’analyser diverses données ayant trait au soulagement de 40 patients après une intervention chirurgicale non urgente. Les patients ont rempli un journal de douleur afin d’évaluer le niveau d’intensité et de désagrément engendré par la douleur durant les trois premières journées postopératoires. Une analyse du dossier a permis de vérifier la documentation de l’évaluation de la douleur par le personnel infirmier. Les résultats indiquent que la douleur en contexte postopératoire est peu et inadéquatement évaluée et peu documentée par le personnel infirmier. Lorsque la douleur est évaluée selon une échelle numérique, les infirmières ont tendance à la sous-évaluer en comparaison avec l’évaluation notée par les patients. Pour la première journée postopératoire, l’intensité moyenne de la douleur do...

Programme d’assurance qualité de prise en charge de la douleur postopératoire : impact de la Conférence de consensus de la Sfar

Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2001

Objectif : Évaluer l'impact d'un programme d'assurancequalité sur la prise en charge de la douleur (PAQD) après chirurgie digestive selon les recommandations de la conférence de consensus de la Sfar. Type d'étude : Évaluation prospective d'un PAQD à partir de deux audits auprès des 201 patients consécutifs évalués pendant trois mois en 1997 avant le démarrage du PAQD, et 117 pendant deux mois en 1998. Patients et méthodes : Préalablement était défini un référentiel avec des objectifs de soulagement de la douleur et de satisfaction des patients. Après analyse des écarts constatés entre ce référentiel et le premier audit, un plan d'action était lancé comprenant la formation des personnels, des protocoles d'évaluation et de traitement de la douleur, le développement de nouvelles techniques et l'information de tous les patients. Résultats : En 1998, les scores de douleur mesurés avec une échelle visuelle analogique pendant les cinq jours postopératoires étaient plus faibles et les patients davantage satisfaits qu'en 1997. De même en 1998, le recours aux techniques d'analgésie autocontrôlée et l'administration systématique des antalgiques étaient plus fréquents et les intervalles entre les prises mieux respectées qu'en 1997. Aucun effet indésirable grave lié aux techniques antalgiques n'a été enregistré au cours des deux audits. Conclusion : Le PAQD a permis une meilleure maîtrise de la douleur postopératoire grâce à la participation de l'ensemble des équipes soignantes, et sans le recours à un personnel spécifiquement qualifié. © 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS douleur postopératoire / programme d'assurance qualité

Tunisie : De la douleur aux soins palliatifs

Journal International de Bioéthique, 2001

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