Éduquer au temps présent (original) (raw)
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Petite incursion dans la culture et la psyché humaine afin de mieux apercevoir les sources de la barbarie qui se perpétuent dans notre monde. Afin de bien cerner le problème, nous ferons appel à différents penseurs du monde philosophique comme psychanalytique ou encore culturel.
Diogène, 2008
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Anthropen - Le dictionnaire francophone d'anthropologie ancré dans le contemporain, 2018
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d'esclavage moderne par tout un ensemble d'acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l'Organisation internationale du Travail, il s'agit d'un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d'esclavage moderne ou d'esclavage contemporain, certains ont été jusqu'à évoquer l'émergence d'un nouveau champ d'études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l'anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu'alors produit peu de réflexions sur le sujet ?
Directives pour le temps présent
Cahiers critiques de philosophie, 2008
L'INTÉRÊT PREMIER, et ce n'est pas la moindre de ses qualités, du livre de Jean-Michel Le Lannou, La Puissance sans fi n 1 , est de nous ramener à la philosophie et de ramener au philosophique. C'est comme si l'on redécouvrait soudain que la philosophie et sa langue pouvaient dire le monde. Etrange actualité en effet quand semblait établi qu'il ne pouvait y avoir philosophie qu'à la condition que la philosophie perde d'elle-même sa propre langue et se déterritorialise. Il s'agit ici d'une reterritorialisation philosophique où le monde retrouve la langue qui l'a si longtemps énoncé. Nous sommes emportés loin des mirages de la scientifi cité et des emprunts qui semblaient obligés aux codes de l'information et des sciences humaines. Mais si l'on peut se réjouir du retour de la philosophie à la philosophie, les énoncés de cette reprise de langue pourraient bien susciter épouvante, tant nous voyons se dérouler l'inéluctable destin qui entraîne le monde vers sa dissolution. Certes il n'y aurait pas à trembler et fi nalement bien des traditions portent ce troublant message. Mais ici, peut-être de ce que le constat retrouve ce qui s'énonce de façon assez catastrophique dans la représentation commune, il est élevé un niveau de compréhension. Le monde court à sa perte. Cette thèse est énoncée sur le mode ontologique et découle de la défi nition qui ouvre le texte : l'être est identifi é à son affi rmation. La proposition est immédiatement précisée et pose le 1. Hermann, 2005.
Actes de la recherche en sciences sociales, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2011-1-page-58.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
L' archéologie du temps présent
L' archéologie est tout naturellement associée par le grand public à la décou-verte de civilisations lointaines et disparues. Pourtant, depuis les années 1970, il existe aussi une archéologie du monde contemporain, de l' archéologie indus-trielle à celle des génocides, qui collabore aussi bien avec les sociologues, les historiens, les ethnologues, les juristes qu' avec les psychologues et les artistes. Ainsi l' archéologie at -elle atteint un nouveau statut : non plus l' étude des seules sociétés du passé, mais celle de toutes les sociétés humaines à travers leurs traces matérielles. 1. VERS UNE SCIENCE AUTONOME Lorsqu' elle apparaît à la Renaissance, comme toutes les autres sciences occidentales, l' archéologie est d' abord une collecte d' oeuvres d' art grecques ou romaines découvertes au gré des travaux urbains ou ruraux. Les premières fouilles systématiques sont entre-prises à partir du XVIII e siècle, d' abord à Pompéi et Herculanum. Puis, tandis que l' archéo-logie développe ses classifications et ses méthodes, elle étend peu à peu son champ d' étude dans l' espace comme dans le temps. Au fur et à mesure de la colonisation européenne du monde apparaissent les archéologies de l' Égypte, de la Mésopotamie, puis de l' Inde, de la Chine et du Japon, tout comme des Amériques et de l' Océanie. Dans le même temps, l' archéologie remonte de plus en plus loin dans le temps, avec la découverte de formes humaines de plus en plus reculées. L' émergence de la préhis-toire n' est pas sans conséquences sur l' archéologie en général. Lorsqu' elle se cantonnait aux seules périodes où l' on disposait de textes, et même si ces textes étaient partiels et partiaux, limités pour l' essentiel à la glorification des dieux et des souverains, on la définissait volontiers comme « une science auxiliaire de l' histoire ». Seuls les historiens, qui disposaient de textes, pouvaient appréhender correctement les civilisations du passé. L' étude des sociétés sans écriture, ou bien de celles dont les écritures restaient indéchiffrées, conduisit à élaborer des méthodes autonomes, inspirées des travaux sur la préhistoire, qui furent ensuite généralisées à l' ensemble des sociétés humaines. On a pu par exemple restituer l' environnement naturel ancien et son exploitation par l' homme (grâce à la botanique, à la zoologie et aux sciences de la Terre). Ou encore, grâce à l' anthropologie physique et aux analyses physico-chimiques, reconstituer les modes de vie, l' hygiène, l' alimentation, les manières de table, etc. Ainsi, sans négli-ger les textes lorsqu' il en existe (ou tout aussi bien les oeuvres d' art réputées telles), l' archéologie est devenue une science totale et autonome, celle de l' étude des sociétés considérées à travers leurs traces matérielles – tout comme les historiens les étudient au travers de textes, ou les sociologues et les psychologues au travers de comporte-ments. De ce point de vue, rien n' interdisait que l' archéologie en vienne à s' intéresser aux sociétés contemporaines, qu' elles soient industrielles ou traditionnelles.
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