L’espace du contrat (original) (raw)

L’espace de l’œuvre

L'espace de l'oeuvre : De l'objet synoptique à l'objet systémique Depuis la fin des années quatre-vingt, l'ordinateur est devenu un élément incontournable du paysage quotidien. La miniaturisation considérable des composants a permis à la fois une réduction spectaculaire des appareils et, de ce fait, une industrialisation, et donc une commercialisation considérable en un temps relativement bref. D'outil réservé à des institutions ou à des entreprises de taille conséquente, ne serait-ce qu'à cause du volume que représentaient ces appareils (souvent des pièces entières), ils sont devenus partie intégrante de l'environnement domestique. Dans le même temps, la puissance de calcul et la capacité de stockage se sont accrues de façon exponentielle au point que la moindre machine domestique est actuellement bien plus puissante que les gros calculateurs des années soixante, soixantedix.

L’«espace» d’une controverse.

2004

Les controverses socio-techniques ont déjà fait l'objet de nombreuses publications scientifiques et il est frappant de constater que ce sujet d'étude est l'apanage quasi exclusif des sociologues des sciences et techniques. Les géographes ne semblent pas porteurs d'une compétence spécifique dans le domaine. Or, la composante spatiale est pourtant bien présente dans ce genre de situation, car la controverse peut concerner des espaces qui vont se trouver pris dans le débat.

Réflexion sur la dimension relationnelle du contrat

2019

1. Qu’est-ce qu’un contrat ? Parler des conceptions fondamentales du contrat et des théories qui fondent le modèle contractuel peut d’emblée donner l’impression d’une réflexion juridique désincarnée et déconnectée de la réalité. Ce sentiment tient certainement au fait que s’intéresser aux fondements théoriques du contrat renvoie à cette question aussi simple que vertigineuse : « qu’estce qu’un contrat ? ». Il faut assurément se méfier de l’apparente naïveté de la question, d’autant que le concept de contrat est pensé par différents champs scientifiques autres que le droit. Le philosophe pensera au contrat social, le théologien au pacte ou au serment, le sociologue au contrat psychologique, l’économiste à la « transaction » ou au « marché », etc. Le juriste quant à lui pensera sans doute à un

Réflexions sur la dimension relationnelle du contrat

Réflexions sur la dimension relationnelle du contrat. Cycle annuel des conférences d'ouverture, in Annales de la faculté de droit de Nice, 2018

Parler des conceptions fondamentales du contrat et des théories qui fondent le modèle contractuel peut d’emblée donner l’impression d’une réflexion juridique désincarnée et déconnectée de la réalité. Ce sentiment tient certainement au fait que s’intéresser aux fondements théoriques du contrat renvoie à cette question aussi simple que vertigineuse : « qu’est-ce qu’un contrat ? ». Il faut assurément se méfier de l’apparente naïveté de la question. Par l’effet d’une théorie classique bien ancrée dans le droit positif, nous sommes encore habitués à voir le contrat presqu’exclusivement par le prisme dit volontariste, sans toujours prendre le temps de questionner la définition du modèle contractuel. Nous regardons ensuite quotidiennement le contrat dans une acception principalement limitée à ce que la pratique et la technique contractuelle nous en montrent, afin de donner corps à la théorie de l’autonomie de la volonté telle qu’elle domine la culture juridique française. Pourtant, d’autres approches théoriques existent et permettent, très paradoxalement peut-être, de critiquer le dogme jugé « trop théorique » de l’autonomie de la volonté. Il faut d’ailleurs relever que le concept de contrat n’appartient pas à la famille des concepts purs. Il a maintes expressions et représentations variées dans l’ordre socio-économique. Réciproquement, la pratique n’est ni monolithique, ni vide de tout substrat théorique. Il se trouve d’ailleurs que ce constat est particulièrement vrai en ce qui concerne la théorie du contrat relationnel.