LE PONT DANS L’ÉCRITURE CHRÉTIENNE MÉDIÉVALE (original) (raw)

CHYPRE DANS LE NOUVEL ORDRE MÉDITERRANÉEN DE L’ÉPOQUE HELLÉNISTIQUE Approches épigraphiques

Cahiers du Centre d'Études Chypriotes 46, 2016

In this paper I aim to shed light on one of today’s most dynamic fields of Cypriot studies, i.e. the Hellenistic period and the Ptolemaic occupation of the island from 295/4 to 31 B.C. Based on a PhD project devoted to the reading of the Greek inscriptions of Hellenistic Cyprus and the study of the Cypriot society under Ptolemaic rule, it outlines the specificities of the Hellenistic period in Cyprus, and discusses its traditional representation as a « brand new world ». It will first recall Cyprus’ political, strategic and economical importance in the Ptolemaic foreign policy, and then focus on the installation of an administrative and military staff on the island. These synthetic lines will highlight the new Mediterranean networks of the Ptolemaic period. In the last part of the article I will focus on the role taken by the Cypriote elite both in local and external contexts.

LES RÈGLES DE LA BIENSÉANCE ET DE LA CIVILITÉ CHRÉTIENNES

Divisé en deux parties. À l'usage des Écoles chrétiennes. À Troyes et se vend à Reims chez François Godard, Marchand-Libraire, rue des Tapissiers. * chrétienne (1703) : accord avec le nom le plus proche.-On désigne par 1703 l'édition princeps dont « l'achevé d'imprimer pour la première fois » est du 15 Février 1703. RB 0 Préface * * Contrairement au reste du livre, la Préface n'est pas en caractères dits « de civilité ». RB 0,0,1 C'est une chose surprenante que la plupart des chrétiens ne regardent la bienséance et la civilité que comme une qualité purement humaine et mondaine * et que, ne pensant pas à élever leur esprit plus haut **, ils ne la considèrent pas comme une vertu qui a rapport à Dieu, au prochain et à nous-mêmes. C'est ce qui fait bien connaître le peu de christianisme qu'il y a dans le monde, et combien il y a peu de personnes *** qui y vivent et se conduisent selon l'Esprit de Jésus-Christ (Galat. 5, v. 10). * en réaction contre un discours « mondain », comme celui des Pratiques familières de la Civilité (1661), l'une des 'sources' de RB (voir CL 58, 61). ** RB 203,2,175 *** MF 84,1,1 ; DA 310,2,8 ; I 2,0,2 ; I 5,2,5.-Les références marginales qui figurent en RB sont indiquées ici dans la même taille que le corps du texte. Il s'agit en fait ici de Ga 5, 16.25. RB 0,0,2 C'est cependant ce seul Esprit qui doit animer toutes nos actions pour les rendre saintes et agréables à Dieu, et c'est une obligation dont saint Paul (Ga 5, 25) nous avertit en nous disant en la personne des premiers chrétiens que, comme nous devons vivre par l'Esprit de Jésus-Christ, nous devons aussi nous conduire en toutes choses par le même Esprit (Galat. 5, v. 25). RB 0,0,3 Comme il n'y a aucune de vos actions, selon le même Apôtre (Rm 12, 1, Col 3, 17), qui ne doive être sainte, il n'y en a aussi pas une qui ne doive être faite par des motifs purement chrétiens, et ainsi toutes nos actions extérieures – qui sont les seules qui peuvent être réglées par la bienséance * – doivent toujours avoir et porter avec soi un caractère de vertu. * RB 0,0,9 RB 0,0,4 C'est ce que les pères et les mères sont obligés de considérer dans l'éducation de leurs enfants, et c'est à quoi les maîtres et maîtresses, chargés de l'instruction * des enfants, doivent faire une attention particulière. * Instruction : s. f. Préceptes, enseignements qui servent tant à pénétrer dans les sciences, qu'à la Morale pour se conduire. « On fait des Catéchismes pour l'instruction de la jeunesse au Christianisme ». (Furetière) – Ici, c'est surtout la morale, la formation à la vie chrétienne. RB 0,0,5 Ils ne doivent jamais, en leur donnant des règles de bienséance, oublier de leur enseigner qu'il ne faut les mettre en pratique que par des motifs purement chrétiens, et qui regardent la gloire de Dieu et le salut ; et, bien loin de dire aux enfants dont ils ont la conduite, que s'ils ne font pas une telle chose on les blâmera, qu'on n'aura pas d'estime pour eux, qu'on les tournera en ridicule – qui sont toutes manières qui ne sont bonnes qu'à leur inspirer l'esprit du monde et à les éloigner de celui de l'Évangile-lorsqu'ils voudront les porter à des pratiques extérieures qui regardent le maintien du corps et la seule modestie,

ART ET CONNAISSANCE : DE LA MÉDECINE À LA RHÉTORIQUE PLATONICIENNE

RESUME Le Phèdre nous présente la persuasion comme l’horizon propre du discours. En comparant les effets du discours avec ceux produits par les drogues (pharmaka), qui sont du ressort de la médecine, Socrate définit les conditions pour distinguer le médecin du charlatan et aussi l’orateur de la parole commune aux hommes ordinaires. Comme cette distinction est déjà suffisamment présentée dans les textes médicaux, on s’intéressera d’abord ici à examiner les justifications présentées par la médecine et soutenues plus tard par Platon – chez le Corpus Hippocraticum et chez le Phèdre, respectivement – pour déterminer que la médecine et la philosophie opèrent dans le domaine de l’art ou de la science (tekhnè), tandis que la rhétorique non. La compréhension de la tekhnè qui a été utilisée pour abaisser le statut de la rhétorique soulève, en outre, la possibilité de comparer les modèles de techniques propres à la médecine, avec ceux de la philosophie et de la rhétorique, et d’évaluer les conséquences pratiques de ces différentes branches de connaissance. Mots-clés: Tekhnè. Connaissance. Médecine. Rhétorique. Pharmakon. Discours.

EXTENSION ET CHRONOLOGIE DE LA NÉCROPOLE MÉDIÉVALE DE CRÉTEIL (VAL-DE-MARNE)

Revue archéologique d’Île-de-France, 2010

Une nécropole médiévale, traditionnellement associée à l'église Saint-Christophe de Créteil, est connue par des décou-vertes effectuées depuis le XVIII e s., complétées par quelques fouilles réalisées dans les années 1990. Les premières inhuma-tions sont attribuables au V e s. À la période mérovingienne la zone funéraire s'étendait sur deux secteurs du centre historique, autour de l'église attestée au X e s. et à 150 m au sud-est. Des in-humations en cercueil y côtoient dès cette période des sarcopha-ges de pierre ou de plâtre. Une étude paléo-anthropologique et paléo-pathologique, réalisée sur 50 sépultures fouillées au sud-ouest de l'église en 1994-1995, révèle un éventail assez large de lésions, malformations, pathologies et autres anomalies sur l'ensemble du squelette. Abstract A medieval cemetery that has been linked to the Saint Chris-tophe church of Creteil was first discovered in the 18 th century and then partly excavated in the 1990s. The first inhumations date to the 5 th century. During the Merovingian period, the fu-nerary zone spread over two sectors of the historical centre, around the 10 th century church and 150 m to the southeast. Coffin burials and plaster or stone sarcophagi are attested from this period. The anthropological and pathological studies of 50 burials excavated to the southwest of the church in 1994-95 reveal a long list of afflictions, malformations, pathologies and other abnormalities of the skeletal remains.