Dans l’article « les métastases de l’intestin grêle de tumeurs extra digestives. 1. Quelles tumeurs primitives ? paru dans lenˆ 2/2006 du journal de chirurgie, l’ordre des auteurs était herroné, il fallait lire (original) (raw)
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Le groupe « tumeurs digestives » de la FNCLCC
Cancéro digest, 2010
Cancer (FNCLCC) est l'une des quatre fédérations hospitalières représentatives en France. Elle regroupe les 20 Centres de lutte contre le cancer, et a pour mission de défendre les intérêts de ses membres, et de développer avec eux des projets pour améliorer la prise en charge des malades, et faire progresser la science.
Tumeur du sein révélée par une métastase gastrique découverte fortuitement
Pan African Medical Journal, 2016
Les métastases gastriques du cancer du sein sont rares, et leur découverte reste difficile, devant la symptomatologie qui est souvent non spécifique ou même absente. Nous rapportons une observation originale d'un carcinome canalaire du sein révélé par une métastase gastrique découverte de façon fortuite.
Un cas de métastase intrathyroïdienne d’un primitif inhabituel
Cancer/Radiothérapie, 2009
Le cancer du nasopharynx touche préférentiellement l'adulte jeune. Les métastases ganglionnaires et viscérales sont fréquentes, ce qui explique une partie des échecs thérapeutiques. Nous rapportons une observation de métastase intrathyroïdienne. Il s'agissait d'un patient âgé de 50 ans atteint d'un cancer du nasopharynx de stade T4 N2M0. Quatre ans après une chimioradiothérapie concomitante, ont été mises en évidence une masse compressive de la loge thyroïdienne compressive et des adénopathies cervicales, qui après une thyroïdectomie totale se sont avérées être des métastases d'un carcinome indifférencié du nasopharynx. Une nouvelle chimioradiothérapie concomitante a fait fondre la tumeur mais l'évolution a été marquée par plusieurs épisodes de récidive ganglionnaire. Les cancers secondaires de la glande thyroïde sont rares. L'origine nasopharyngée n'a été qu'exceptionnellement rapportée. Elle pose plusieurs problèmes quant à son étiopathogénie et son traitement qui n'est pas codifié dans la littérature. Le pronostic comme pour toute forme métastatique de cancer du nasopharynx reste défavorable.
Les tumeurs stromales digestives « GIST » : étude rétrospective de dix cas au Sénégal
2000
Objectifs Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs des tumeurs stromales digestives à l’hôpital Principal de Dakar. Malades et méthodes Étude rétrospective descriptive réalisée de février 2002 à février 2010, soit pendant huit ans, ayant inclus tous les malades hospitalisés dans les services de médecine interne pour tumeur stromale digestive. Résultats Dix tumeurs stromales digestives ont été colligées. L’âge moyen des patients était de 52,5 ans (39–67 ans), le sex-ratio de 2,3. Les manifestations cliniques étaient: une masse abdominale (n = 7), une altération de l’état général (n = 6), des douleurs abdominales (n = 5), une hématémèse (n = 1). L’examen histologique montrait une prolifération de cellules fusiformes exprimant en immunohistochimie les marqueurs CD117 (c-kit) et CD34. L’étude de l’extension montrait une tumeur localisée dans quatre cas et des métastases dans six cas. Une chirurgie à visée curative était réalisée dans trois cas. Un traitement médical à base de mésylate d’imatinib (Glivec®) était instauré chez quatre patients qui présentaient une tumeur non résécable (n = 1), une tumeur d’emblée métastatique (n = 1) et une tumeur récidivante (n = 2). L’évolution était bonne chez tous les patients traités. Trois patients dont la maladie était très évoluée sont décédés avant l’instauration d’un traitement et deux ont été perdus de vue. Une récidive locale et métastatique est apparue chez deux patients à 6 et 17 mois de la chirurgie. La survie moyenne était de 62 mois (29–96 mois). Conclusion Les tumeurs stromales digestives sont rares au Sénégal et présentent le même profil épidémiologique que celles qui sont diagnostiquées dans les pays occidentaux et asiatiques. Elles expriment les marqueurs CD117 et CD34 et sont souvent diagnostiquées au stade métastatique. L’efficacité du Glivec® est démontrée dans ces cas. Nos patients en bénéficient malgré son coût prohibitif grâce au programme GIPAP (GIPAP: Glivec® International Patients Assistance Program). Aim To describe the epidemiological, clinical, paraclinical, and therapeutic features and outcome of gastrointestinal stromal tumors at the Principal Hospital of Dakar. Patients and methods This is a descriptive and retrospective study conducted over a period of 8 years, from February 2002 to February 2010. All patients hospitalized in the medical departments for gastrointestinal stromal tumors have been included in the study. Results Ten gastrointestinal stromal tumors were registered. The mean age of the patients was 52.5 years (39–67 years), and the male/female sex ratio was 2.3. The clinical manifestations were: abdominal mass (N = 7), impaired general condition (N = 6), abdominal pain (N = 5), and hematemesis (N = 1). Histological examination showed proliferation of spindle cells. All tumors were positive for immunohistochemical markers CD117 (c-kit) and CD34. Further studies showed localised tumor in four cases and metastases in six cases. A curative surgery was performed in three cases. Medical treatment based on imatinib mesylate (Glivec®) was initiated in patients with unresectable tumor (N = 1), metastatic tumor (N = 1), and recurrent tumor (N = 2). The outcome was favourable in all patients. Three patients with advanced disease died before the initiation of treatment, and two patients were lost to follow up. Local recurrence and metastasis occurred in two patients at 6 and 17 months after curative surgery. The median survival was 62 months (29–96 months). Conclusion Gastrointestinal stromal tumors are rare in Senegal and have epidemiological profile similar to those diagnosed in the Western and Asian countries. They express markers CD117 and CD34 and are often diagnosed at the metastatic stage. The efficacy of Glivec® was demonstrated in these cases. Despite its high cost, our patients were supported by the Glivec® International Patients Assistance Program (GIPAP).
Tumeurs « historiques » : tumeurs négligées. Trois observations
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2012
Tumeur historique ; Carcinome ; Évaluation psychiatrique ; Déni Résumé Introduction.-Les tumeurs dites « historiques », ou tumeurs négligées, sont des tumeurs géantes, de diamètre habituellement supérieur à 10 cm, et de longue durée d'évolution. Nous en rapportons trois cas en précisant les facteurs associés au retard diagnostique. Observations.-Deux hommes et une femme, âgés respectivement de 52, 62 et 78 ans, ont consulté pour de volumineuses tumeurs cutanées. L'un avait un retard mental, un autre une personnalité borderline, une autre un syndrome anxiodépressif. La consultation était motivée par l'apparition de symptômes : douleur, saignement, odeur nauséabonde, impotence fonctionnelle. Les lésions mesuraient de 11 à 30 cm de grand axe ; leur durée d'évolution alléguée variait de six mois à 20 ans. Tous les patients avaient caché leur tumeur à leur médecin et à leur famille. Un carcinome sébacé de l'épaule droite était traité par amputation du membre supérieur droit. La deuxième patiente avait un carcinome indifférencié avec en surface un aspect de porocarcinome d'emblée métastatique pour lequel une prise en charge palliative était préconisée. Le dernier patient est en cours de chimiothérapie néo-adjuvante pour un carcinome indifférencié. Discussion.-Ces trois observations rappellent les conséquences des tumeurs négligées. La prise en charge était retardée par déni, crainte du diagnostic ou défaut de correspondants. Le pronostic était alors plus péjoratif. Une étude à large échelle nous permettrait d'identifier plus finement les facteurs associés afin d'optimiser la prise en charge de ces patients.