Évolution des rivages d'Alexandrie à l'Holocène récent, marge occidentale du delta du Nil, Egypte (original) (raw)

Évolution holocène des littoraux d'Alexandrie

2000

Évolution des rivages d'Alexandrie à l'Holocène récent, marge occidentale du delta du Nil, Egypte In: Méditerranée, Tome 94, 1-2-2000. Ports antiques et paléoenvironnements littoraux. pp. 83-90.

Évolution géomorphologique de la façade maritime d'Alexandrie (Égypte) au cours des six derniers millénaires

Méditerranée. …, 2005

"In 1998 and 1999, two borehole projects were organized in the region of Alexandria, Egypt. Stratigraphical, sedimentological and biological studies have allowed us to distinguish several different marine environments during the recent Holocene. The C I core records the infilling of a harbour operational from the Augustean period to late antiquity. The C II core shows stages of accretion of the tombolo which has linked the island of Pharos to the continent for the last 8000 years. The development of the tombolo, at first in the infralittoral zone, and followed by its emersion, has brought about two différents morpho-sedimentary evolutions. The eastern bay is characterized by the deposition of fine sediments whereas the western bay is exposed to the dominant swell from the north-west bringing much coarser material. Since the late Antiquity period, the tombolo appears to no longer protect the eastern port, which is exposed to marine influences. Certain hypotheses are proposed."

Le développement commercial des villes de la façade maritime du delta du Nil à l'époque fatimide Alexandrie, Damiette, Tennis

PUP, 2014

Cinq cents barges (qawârib), navires express (hamâ'im), et chaloupes de transports ('ushariyyâ) arrivent dans la ville [i. e. Tinnîs] chaque année en provenance des ports de Syrie-Palestine, la majorité au moment du convoi d'automne et du convoi de printemps. Un nombre incalculable d'embarcations arrivent du Caire, de la Haute-Égypte, d'Alexandrie et d'autres endroits du delta 1 […]. [l. 4] Aujourd'hui, dix navires sont arrivés de Sicile parmi lesquels ceux d'Ibn al-Baladî et d'Ibn al-'Ûdî, deux navires orientaux [celui] [l. 5] du cadi de Tyr et du cadi de Tripoli, [ainsi que] celui de Mufarijj, d'Ibn al-Mufassir et celui d'al-Lukkî. [l. 5] Quelques cinq cent personnes se trouvaient à bord de chaque navire 2 .

Évolution du lit majeur du fleuve Chari à N’Djamena de l’Holocène à nos jours

Abstract : River bed provides a lot of information on the evolution of palaeo climate. But it also helps to build an example of models to illustrate some dynamic climatic conditions and geological data. These considerations lead us to study the erosion on the Chari river banks from the Holocene to the present day in N'Djamena. Chari River is an endorheic watercourse who dug his bed in tertiary and quaternary sediments. This river belongs to a tropical system across two types of climate: tropical wet and tropical dry season contrasts. To realize this study, we carried out observations and samples collecting across the Chari River banks. The lateral erosion affects those banks that recede. This phenomenon, its scale, concerned municipal authorities of the city. Seasonal fluctuations of the Chari regime, seem to be the main factor of sedimentation of fine materials to medium cuts observed on levees which form the floodplain. The heterogeneity in the diversity of materials and layering can be explained by an irregular river dynamic and changing over time. In addition, during the dry season, Chari River at N'Djamena, seems to suffer from wind influence. The presence of eolised sand as well as the lower level of the Holocene banks dune accumulations occurring in the dry season, now show that throughout the ages, the action of the trade winds has been ongoing on regular basis. This implies that conditions have changed since a few thousand years. Keywords : Chari, Erosion, N’Djamena, River bank, River bed

Les branches du Nil dans le delta à l'époque pharaonique : état de la question, Égypte, Afrique & Orient 88, 2017, p. 25-34.

2017

PDF : https://archive-ouverte.unige.ch/unige:126477 Cet article veut clarifier le nombre d’effluents dans le delta du Nil à l’époque pharaonique et en préciser la localisation. Par ailleurs, la définition d’une branche du Nil y est interrogée. Il est en effet proposé de considérer que les hydronymes désignant les branches du Nil ne concernent pas une branche au sens strict et moderne du terme, mais peut-être tout le bassin hydrographique dépendant d’un bras majeur. Cette proposition permet de concilier les informations livrées par les sources anciennes et nos connaissances actuelles de la géomorphologie du Delta, tout en expliquant certaines incohérences apparentes de la documentation pharaonique.

L’évolution de la frange occidentale du Delta du Nile (Maréotide) à travers la cartographie: exploitation du sol et du lac (1798-2015)

Riparia, 2018

Le lac Mariout est localisé au sud d'Alexandrie à l'ouest du delta du Nil. Aujourd'hui le lac présente une longueur de 70 km et une largeur maximale de 11 km dans sa partie orientale. Il est divisé en plusieurs parties d'est en ouest : « La ferme piscicole » créée dans les années 1970 sur le terrain de l'ancien aéroport destiné aux hydravions ; le bassin principal, divisé lui-même en plusieurs bassins qui est devenu le centre de rejets des eaux usées et dont le niveau est maintenu par le ministère de l'Agriculture ; les salines (zone 1 et zone 2), établies au début des années 1990 et la vallée du Mariout, d'une longueur de 45 km, divisée en plusieurs bassins, connue pour ses fermes piscicoles à l'est et sur tout le long de sa rive sud. Cette situation est le résultat d'une évolution historique que l'on peut suivre sur plus de deux siècles à travers l'analyse cartographique. En effet, les limites du lac ont changé considérablement depuis le début du XX e siècle. Le gouvernement égyptien a alors entamé la bonification du bassin est par de vastes opérations de remblaiement destinées à l'implantation de terrains agricoles et a établi un réseau d'irrigation pour les cultures. De telle sorte qu'en 1940, la plus grande partie du bassin est était entièrement mise en culture. 1 Cette présentation est une partie de mon magistère (Awad 2011). Des mises à jour ont été réalisées depuis, car de nombreux points ont évolué pendant ces dernières années dans la région du lac Mariout. 2 Atlas, Feuille 37 (« Alexandrie »), Carte topographique de l'Égypte et de plusieurs parties des pays limitrophes, Description de l'Égypte, ca 1818, échelle 1/100.000 e .

Musées Archéologiques d’Alexandrie et du Delta du Nil

Depuis sa création au XIX e siècle, le Service des Antiquités, appelé ensuite Conseil Suprême des Antiquités de l'Égypte (CSA) 1 , gère, protège et restaure, dans la mesure du possible, les monuments et antiquités qui ont plus de cent ans. Jusqu'en 2011, cette institution dépendait du Ministère de la Culture. Aujourd'hui, elle est devenue Ministère des Antiquités (MA). Elle organise et prend en charge la plupart des musées du pays. Outre le MA, d'autres instances gèrent des institutions muséales majeures. Tel est le cas, par exemple, de l'un des premiers musées du pays, le Musée d'Ethnographie fondé en 1898 au sein de la Société de Géographie d'Égypte créée quant à elle en 1875. À ce moment-là, existent déjà le musée des antiquités pharaoniques ou musée égyptien depuis 1857-1858, le Musée d'Art islamique dès 1880 et le musée grécoromain d'Alexandrie datant de 1892 2. Signalons aussi le Musée de géologie ouvert en 1904, le Musée de l'Agriculture fondé en 1930 qui relève du Ministère de l'Agriculture. Quant au Musée national égyptien des chemins de fer, construit en 1932 dans la gare Ramsès, il dépend du Ministère des Transports 3. À la suite du tremblement de terre qui a affecté la région du Caire en 1992, divers projets émanant du CSA et d'autres organismes ont vu le jour, destinés à préserver et à valoriser l'héritage culturel de l'Égypte pharaonique, gréco-romaine, copte et musulmane, tout autant que le patrimoine immatériel contemporain. L'acuité de la protection du patrimoine a engendré la création d'ECHO (Egyptian Cultural Heritage Organisation 4). Aujourd'hui en Égypte, la question de la place du patrimoine culturel se pose plus crucialement encore depuis la révolution du 25 janvier 2011. L'une des conséquences de cet événement historique est la baisse du tourisme et le manque de rentrées financières qui en découle. En même temps, des manifestations occasionnelles d'hostilité vis-à-vis du patrimoine (pillage du musée du Caire, de magasins de sites archéologiques 5 , du musée de Mallawi 6 , proposition de fatwa pour la destruction des