Utilisation de seringues autobloquantes pour les vaccinations : proble Á mes de transfert de technologie (original) (raw)
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De l'usage des concentrés plaquettaires autologues en application topique
La recherche de protocoles favorisant l'hémostase et la cicatrisation est un problème récurrent dans toutes les disciplines chirurgicales. Les concentrés plaquettaires, en tant que colles biologiques enrichies en cytokines, offrent de nouvelles voies de recherche innovantes. La première génération de ces adjuvants chirurgicaux, généralement dénommés concentrated platelet-rich plasma (cPRP), est issue des technologies des colles de fibrine autologues. Les différentes sortes de cPRP furent testées dans de nombreuses situations cliniques, en particulier en chirurgie orale et maxillofaciale. Mais c'est la seconde génération de concentrés plaquettaires, le platelet-rich fibrin (PRF), qui offre les applications cliniques les plus performantes. En effet, le PRF induit la cicatrisation accélérée des tissus grâce au développement d'une néovascularisation efficace, à une fermeture accélérée des plaies avec remodelage rapide du tissu cicatriciel et à une absence quasi totale de suites infectieuses. Les concentrés plaquettaires à usage topique, en particulier le PRF, représentent ainsi de nouveaux adjuvants thérapeutiques complémentaires, à condition d'être capables d'en évaluer de manière impartiale et rigoureuse les effets réels. © 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Essais en autoclave de flacons de verre a usage pharmaceutique
Analytica Chimica Acta, 1987
Autoclave testing of glass bottles forpharmaceutical use. Comparison of the amounts of leached ions and the depth profiles of glass surfaces.) The behaviour in autoclave testing (French Pharmacopoeia) of bottles made from borosilicate glass (class I), surface-treated soda-lime glass (class II) and untreated sodalime glass (class III) is compared. Several (6-10) elements were determined by wetchemical methods in the autoclave solutions. The results are compared with surface data obtained by secondary-ion mass spectrometry (SIMS) before and after the autoclaving. The SIMS profiles show that autoclaving of class I and II glasses scarcely modifies the surfaces of these glasses whereas class III glass is attacked to a depth of ca. 40 nm. The surface treatment with ammonium sulphate is shown to be efficient in reducing the diffusion of ions from the glass surface to the leaching solution. The validity of the hydrolytic resistance test given in the French Pharmacopoeia is confirmed.
Les vecteurs viraux : outils modernes de vaccination
La vaccination est un acte médical, individuel ou intégré dans une stratégie de prophylaxie collective, s'appuyant sur des outils, les vaccins, évalués pour leur efficacité et leur innocuité. Dans certains cas, des aspects éthiques et réglementaires imposent des contraintes supplémentaires orientant les choix technologiques. Pour faire face aux défis actuels de la médecine vétérinaire, l'utilisation de vecteurs viraux est une alternative prometteuse.
Il ne fait gue Á re de doute que, dans les pays en de veloppement, les injections sont couramment pratique es dans de mauvaises conditions d'hygieÁ ne (ces injections seront ci-apreÁ s de  signe es par les termes « injections a Á risque »). Nous avons passe en revue la litte rature afin de quantifier la pre  valence de ces injections a Á risque et d'e valuer la charge de morbidite des infections dues a Á des agents pathogeÁ nes ve  hicule s par le sang, qui pourraient e à tre attribue es a Á cette pratique. Nous avons recherche  des informations quantitatives sur le recours aux injections et sur les injections a Á risque (de finies comme e tant la re utilisation sans ste  rilisation des seringues ou des aiguilles chez plusieurs patients) dans la litte rature publie e et les rapports non publie s de l'OMS. Nous avons estime la transmission du virus de l'he patite B, du virus de l'he  patite C et du virus de l'immunode  ficience humaine (VIH) en nous basant sur les donne  es tire es des e  tudes sur les blessures par piqu à re d'aiguille. Enfin, nous avons passe en revue toutes les e  tudes e pide miologiques qui associaient les injections a Á risque et les infections a Á transmission sanguine afin d'e valuer la charge de morbidite qui pouvait e à tre attribue e a Á ces injections. D'apreÁ s notre estimation, chaque habitant du monde en de veloppement rec Ëoit en moyenne 1,5 injection par an. Ce nombre est souvent 10 a Á 100 fois supe rieur pour les enfants place s dans des institutions ainsi que pour les enfants et les adultes malades ou hospitalise s, y compris ceux qui sont infecte s par le VIH. En moyenne, 95 % de toutes ces injections ont un but the rapeutique (injections curatives), mais la majorite  d'entre elles ont e  te  juge es inutiles. Au moins 50 % des injections e  taient a Á risque dans 14 pays sur les 19 (repre sentant cinq re gions du monde en de veloppement) pour lesquels des donne es e  taient disponibles. Dix-huit e  tudes faisaient e  tat d'un lien convaincant entre les injections a Á risque et la transmission des he patites B et C, des infections a Á virus Ebola et Lassa, et du paludisme. Cinq e  tudes attribuaient 20 a Á 80 % des nouveaux cas d'he patite B a Á des injections a Á risque, tandis que trois donnaient a Á penser que celles-ci constituaient le principal mode de transmission de l'he patite C.
Optimisation du matériel de communication pour vaincre l’hésitation à la vaccination
Relevé des maladies transmissibles au Canada, 2020
L'hésitation à la vaccination (soit la réticence à accepter les vaccins recommandés) est un problème complexe qui complique la communication des risques pour les autorités sanitaires publiques et les cliniciens. Des études démontrent que fournir trop de données probantes sur l'innocuité et l'efficacité des vaccins aux personnes hésitantes à la vaccination ne permet pas de diminuer les croyances et craintes associées à l'hésitation. Le présent document a pour objectif de décrire les bonnes pratiques en matière d'élaboration de matériel de communication visant à contrer l'hésitation à la vaccination. Nous avons évalué un échantillon de matériel de communication sur la vaccination utilisé au Canada en s'appuyant sur les recommandations d'un comité d'experts sur l'efficacité de la communication des risques pour les produits de santé du Conseil des académies canadiennes (2015). Plusieurs produits de communication actuels pourraient être améliorés si on se conformait aux pratiques d'excellence en matière de communication des risques fondées sur des données probantes. Nous avons désigné cinq pratiques d'excellence. Premièrement, déterminer le public cible et établir la confiance. Deuxièmement, fournir de l'information tant sur les risques que les avantages de la vaccination, puisque la plupart des gens souhaitent obtenir des renseignements nuancés. Troisièmement, présenter les faits avant de parler des mythes. Quatrièmement, utiliser des supports visuels. Cinquièmement, tester le matériel de communication avant le lancement. Mettre ces pratiques d'excellence en oeuvre avec les produits de communication actuels ou à venir aidera les vaccinateurs (dont les médecins, infirmiers praticiens, pharmaciens et professionnels de la santé publique) à créer du matériel de communication sensible aux moyens complexes que les personnes utilisent pour traiter et valoriser l'information et, par conséquent, plus susceptible d'optimiser l'adoption des vaccins au sein de leur collectivité.