Violence, guerre et politique (original) (raw)

Violence politique et vérité

publié dans L’Homme est né Libre. Mélanges en hommage à Paule-Monique Vernes (J. Boulab-Ayoub, ed.) Québec : Presses de l’université Laval, 2014, pp. 209 – 220.

Violence et politique dans la revenge tragedy

Littératures classiques, 2010

Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. Distribution électronique Cairn.info pour Armand Colin. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2010-3-page-337.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Etat, violence politique et interactions

Swiss Political Science Review, 1996

La Suisse romande et la Suisse alémanique présentent des systèmes et des cultures politiques contrastés. Plus répressive de tradition, la Suisse alémanique est cependant plus ouverte au niveau de ses institutions politiques. Partant du constat que les identités des mouvements sociaux définissent des répertoires d'action propres, appelés ici "primaires", qui les prédestinent à interagir soit avec les autorités et la police soit avec les institutions politiques formelles, des hypothèses sont suggérées sur les processus de radicalisation et d'institutionnalisation des mouvements. Lorsque la forme d'ouverture du système politique, ou champ stratégique, correspond au répertoire d'action primaire d'un mouvement, ce dernier aura tendance à s'institutionnaliser. A l'inverse, l'incompatibilité produit un répertoire d'action secondaire radical. Ces hypothèses -mais aussi leurs limites -sont illustrées à travers les trajectoires de groupes de la gauche radicale et de l'ultra droite.

Violence et politique en Islam

Lignes, 1995

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Violence, animalité et politique

Nouvelles Études Francophones, 2018

Abstract:L'image de l'Afrique postcoloniale semble être celle d'un continent qui a du mal à se tenir debout. Du nord au sud et de l'est à l'ouest, l'espoir suscité par les indépendances paraît devenir un cauchemar qu'on n'aurait jamais dû faire. Les guerres fratricides ainsi que la présence de dirigeants qui s'éternisent au pouvoir continuent de faire couler l'encre d'écrivains, de journalistes, d'historiens, etc. Si certaines études continuent de pointer un doigt accusateur sur l'Occident, d'autres présentent plutôt les Africains comme responsables de leur malheur. Quelles que soient les différences entre les deux camps, une chose est évidente: les Africains sont victimes et acteurs du statu quo. Des dirigeants politiques aux citoyens, le contrat social qui définit l'État moderne semble revêtir des particularités en Afrique: violation des droits de l'homme, impunité et injustice sociale. Tout cela conduit à penser, à tort ou à raison, que les facteurs qui encouragent cet état de choses pourraient s'enraciner dans la mentalité africaine. Ce travail, à travers les romans d'Ahmadou Kourouma, de Williams Sassine, d'Alain Mabanckou et d'Emmanuel Dongala, essaie de déterminer si certaines pratiques et croyances culturelles, en l'occurrence celles concernant les rapports ou les différences entre l'homme et l'animal, ne constituent pas des raisons propices à la triste trilogie qui affecte le continent: violence, animalité et politique.

Violences politiques

Armand Colin, 2021

Les théories de la frustration 28 Les théories psychologiques 32 Les théories émotionnelles 36 Les théories de la reconnaissance 37 Les modèles de la violence inhérente 40 Les théories marxistes 40 Les théories identitaires 41 Les théories stratégiques 44 Chapitre 2 Les formes de la radicalisation 49 La notion de radicalisation 49 Un terme à succès 50 Un terme discuté 52 Les lectures de la radicalisation 54 Les lectures sociopolitiques 55 Les lectures psychologiques 61 Les lectures anthropologique et cognitive 65 Chapitre 3 Les violences de terrorisation : définition et modèles 71 Définir le terrorisme 71 La subjectivité terroriste 72 Les tentatives de définition juridique 74 Les variables de l'action terroriste 77 Les modèles d'analyse du terrorisme 83 Les modèles psychologiques 83 Le concept d'inversion 84 Le modèle de la frustration

Ce que le politique dit de la violence

Raisons politiques, 2003

Ce que le politique dit de la violence OUÉ DANS L'APPARENCE et le semblant, susceptible de revêtir des formes multiples, le phénomène violent ne renvoie pas nécessairement à une réalité unique et homogène. Certes, il est toujours possible pour un sujet de ressentir une atteinte à sa liberté ou à sa capacité d'expression et d'épanouissement, comme s'il y avait une physique de l'être à laquelle il suffirait de se fier pour déterminer le caractère violent d'une relation ou d'une situation. Mais cette physique de l'être-sur laquelle s'appuie la psychanalyse pour assurer qu'une violence subie et non parlée viendra forcément au jour, ne serait-ce que sous la forme de symptômes, ne serait-ce qu'à la génération suivante-est toujours située et dépend en définitive de configurations historiques et sociales qui viennent la qualifier de manière telle que l'évaluation du phénomène premier peut changer du tout au tout. D'ailleurs, la plurivocité des acceptions de la violence et l'impossibilité d'une définition qui renverrait au genre commun et à la différence spécifique sont là pour confirmer l'inanité d'une saisie de l'essence du phénomène et l'indétermination d'une notion dont le sens dépend d'un contexte culturel, anthropologique et philosophique qui seul est susceptible d'en proposer des critères d'identification. Il semble qu'il faille, pour en approcher l'intelligibilité, recourir à un critère nécessairement extérieur et antérieur au phénomène violent lui-même. La plupart des acceptions et des descriptions qui en sont données renvoient à la qualité et à l'intensité d'une force, qualité et intensité repérables à partir de son usage illégitime. Si l'on reconnaît la présence irréductible de la force dans les relations humaines, N Document téléchargé depuis www.cairn.info-Institut d'Etudes Politiques de Paris-193.54.67.93-29/10/2014 11h02.

La politique comme pure acte de guerre

Science politique, Université de Moncton c'est un des traits fondamentaux des sociétés occidentales que les rapports de force qui longtemps avaient trouvé dans la guerre, dans toutes les formes de guerre, leur expression principale se sont petit à petit investis dans l'ordre du pouvoir politique. -Michel Foucault 1 Nous sommes donc en guerre les uns contre les autres; un front de bataille traverse la société toute entière, continûment et en permanence, et c'est ce front de bataille qui place chacun de nous dans un camp ou dans un autre. Il n'y a pas de sujet neutre. On est forcément l'adversaire de quelqu'un. -Michel Foucault 2 Il est de bon ton en philosophie politique d'opposer la politique et la guerre et de faire contraster le calme de la vie pacifiée dont témoignerait l'existence d'un lien social harmonieux avec la violence des discordes qu'illustrerait cette fois l'absence d'un tel lien. Du méson que louaient les Grecs de l'époque classique au contrat que célèbrent quant à eux les Modernes, la conviction apparaît la même selon laquelle la politique participerait principalement d'une domestication des conflits et d'un dépassement des différends effectuée en vue d'une réconciliation qui serait autre chose qu'un simple modus vivendi.