Les publications du Docteur Jean-Pierre Sylvestre de Grateloup sur les mollusques fossiles du Bassin d’Aquitaine (S.-O. France) : dates de parutions et commentaires (original) (raw)

Les publications du Docteur Jean-Pierre Sylvestre de Grateloup

Le grand nombre de publications de J.-P. S. de Grateloup datant de 1827 à 1847, sur les mollusques tertiaires d'Aquitaine, a conduit à des complications dans la datation correcte de ces taxons. Toutes ses publications paléo-malacologiques ont été étudiées, et les noms des taxons et, autant que possible, les dates correctes des publications, sont listées.

GENDRY Damien (2020). Les crustacés fossiles : découvertes d’hier et d’aujourd’hui. Actes du premier colloque de l’APVSM, « Paléontologie et Archéologie en Normandie », 5-6 octobre 2019. Bulletin de l’Association paléontologique de Villers-sur-Mer, 2020, p. 73-86.

Bulletin de l’Association paléontologique de Villers-sur-Mer, 2020

A lot of crustacean species were described during XIXth and XXth centuries, especially by local paleontologists like Jacques-Amand Eudes-Deslongchamps (1794-1867), Jules Morière (1817-1888) and some carcinologists like A. Hée and Victor Van Straelen (1889-1964). More recently, Gérard Breton increased considerably our knowledge of cretaceous crustaceans in Normandy, before the taxonomic revisions engaged after 2000 with, particularly in France, the works of Sylvain Charbonnier and his students about erymids and glypheids lobsters. Unfortunately, many type-species were destroyed during the World War II. What is our current knowledge of the Mesozoic crustaceans from Normandie ? We review all species described in the literature and actualize these data with the material collected during our prospectings in the Calvados department.

Révision des Cancellariidae (Mollusca, Gastropoda) décrites par Grateloup (1827-1847) dans le Miocène des Landes (SW France)

Geodiversitas, 2004

Revision of the Cancellariidae (Mollusca, Gastropoda) described by Grateloup (1827-1847) from the Miocene of Landes (SW France). Grateloup (1827, 1832, 1847) described and illustrated numerous species of Cancellariidae from the Miocene of Landes (SW Aquitaine, France). A complete revision of his collection of Cancellariidae is presented here; about 80 registered specimens belonging to this familly are discussed. Geographic localities and stratigraphy of each species are discussed. An attempt of generic assignment is made for each taxon. We confirm the validity of the genus Gulia Jousseaume, 1887 and we complete its diagnosis; its differences from Ventrilia Jousseaume, 1887 are specified. Out of 32 figures published in 1847, only three (perhaps four) specimens seem to be missing. As a whole, one holotype by monotypy is present and we have found 16 specimens designated (here or previously) as lectotypes of 20 available taxa of the species-group (e.g., “varieties” with subspecific rank), created by the author or by subsequent authors; all are illustrated here. Twenty-two paralectotypes are also listed. The following species described by Grateloup are considered valid: Gulia deshayesana, Aneurystoma dufourii, Coptostoma (s.l.) laurensii, Bivetiella stromboides, Scalptia (s.l.) spinosa (senior synonym of S. (s.l.) spinifera), whereas “Cancellaria westziana” is considered a morph of Gulia acutangula. Moreover, two taxa are considered nomina dubia (“Cancellaria papyracea”, “Cancellaria varicosa var. subumbilicata”). The type specimens of some other valid species, created by posterior authors, are present in the Grateloup collection and are illustrated in this revision, e.g., Bivetiella subcancellata, Calcarata subhirta, ?Genus subsuturale, Sveltia salbriacensis. On the other hand, few other taxa created also from specimens illustrated by Grateloup are not considered valid, such as “Cancellaria subvaricosa” (nomen dubium), “C. gratteloupi” (synonymous with Gulia acutangula), C. battersbyi (synonymous with Calcarata subhirta). Finally, one species described by Grateloup from the Rupelian (“Fusus thorei”) may belong to the genus Loxotaphrus.

Mougne C., Dupont C. 2015 - Huîtres et autres coquillages marins sur un site gaulois dans le Marais poitevin (Grands Champs, Coulon, Deux-Sèvres)

Résumé : L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a entrepris des fouilles en 2011 sur le site des Grands Champs à Coulon, dans le Marais poitevin (Deux-Sèvres), sous la direction de C. Pelletier et J.-P. Baigl. Cet article présente l’étude archéomalacologique réalisée pour les niveaux de La Tène finale et du début de l’époque augustéenne. Les résultats obtenus montrent que les coquilles marines découvertes sont en grande partie des déchets culinaires. La consommation a porté essentiellement sur l’huître plate, la palourde européenne et la moule commune. Cette analyse permet d’aborder les pratiques alimentaires et économiques des sociétés laténiennes. Mots clés : âge du Fer, archéomalacologie, coquillages marins, alimentation, pratiques culinaires. Abstract: The French National Institute of Preventive Archaeological Research (INRAP) managed excavations in 2011 on the site of Grands Champs, located at Coulon, in the Marais poitevin (Deux-Sèvres), under the direction of C. Pelletier and J.-P. Baigl. This article presents the archaeomalacological study realized for the levels of the end of the Gallic era and the beginning of the roman period. The results indicate that most of the discovered marine shells correspond to food waste. The consumption concerned essentially the flat oyster, the European clam and the common mussel. This analysis allows to approach numerous aspects of the Gallic societies: diet and economical practices. Key-words: Iron Age, archaeomalacolgy, shellfish, diet, culinary practices.

BOISLÈVE et al. 2010 : Boislève Julien, Labaune-Jean Françoise, Dupont Catherine. - "Coquillages, les décors marins d’Armorique", Archéologia, 486, mars 2010, p. 24-35, 16 ill. coul.

L'usage des coquillages paraît d'emblée beaucoup plus fréquent en Armorique, puisqu'à elle seule, cette 2

Complément à l’inventaire des mollusques de Guyane

2014

Mollusques de Guyane : un inventaire incomplet… Le Plateau des Guyanes ou bouclier guyanais s'étend sur quelques 1 600 km de la côte nord-est du continent sudaméricain, entre l'estuaire des fleuves Orénoque à l'ouest et Amazone à l'est. Cette région naturelle regroupe, d'ouest en est, une partie de la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Surinam, la Guyane et le nord du Brésil (la région de l'Amapa notamment). La Guyane se situe entre 2° et 6° de latitude nord, sous climat équatorial. Département d'outre mer, elle s'étend sur presque 84 000 km², bordée sur plus de 300 km par l'océan Atlantique. A la différence du Brésil et de l'Arc Antillais où la malacofaune est désormais relativement bien connue, au moins pour les mollusques marins, les conditions du milieu naturel et la difficulté d'observation des mollusques n'ont guère favorisé le développement des connaissances scientifiques sur ces taxa en Guyane. Effectivement, les mollusques y ont été fort peu Complément à l'inventaire des mollusques de Guyane