Comme une envie de système. De Hegel à l’Encyclopédie (original) (raw)
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La notion de ‘système’ chez Wolff, Lambert et Kant
Estudos Kantianos [EK], 2015
Kant’s conception of a ‘system’ doesn’t correspond to that of his predecessors, nor has it much in common withthe actual meaning of systematicity. We discuss the particularities of Kant’s account by showing how it differs from Wolff’s and Lambert’s and how it is closely linked with his understanding of the structure of synthetic a priori cognition. We then argue that the idea of system functions as a leading threat in the Opus postumum, by illustrating how it reappears in each of the thirteen evolving projects that constitute Kant’s last “work”. This brings us to a reconsideration of the role of the transcendental ideas.Although the latter do lack objective reality, they are not without value for objectivity. Indeed, the human quest for knowledge can only lead to objective cognitions if the latter are embedded in a system that is ultimately grounded on an idea of reason itself.
L’air du tableau. De l’Encyclopédie aux Salons
Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 2009
Pedro PARDO JIMÉNEZ L'air du tableau. De l'Encyclopédie aux Salons Rédigée par Paul Landois-signée (R)-,l'entrée Air que l'Encyclopédie consacre à la peinture est la suivante : Air se dit en Peinture de l'impression que fait un tableau, à la vûe duquel on semble réellement respirer l'air qui regne dans la nature suivant les différentes heures du jour : frais, si c'est un soleil levant qu'il représente ; chaud, si c'est un couchant. On dit encore qu'il y a de l'air dans un tableau, pour exprimer que la couleur du fond & des objets y est diminuée selon les divers degrés de leur éloignement : cette diminution s'appelle la perspective aërienne. On dit aussi air de tête : tel fait de beaux airs de tête. On dit encore attraper, saisir l'air d'un visage, c'està-dire le faire parfaitement ressembler. En ce cas l'air sembleroit moins dépendre de la configuration des parties, que de ce qu'on pourroit appeller le geste du visage. (R) 1
La philosophie de la nature dans l'Encyclopédie de Hegel
Archives De Philosophie, 2003
This article aims at highlighting the perspective, the issues and some fundamental results of Hegelian philosophy of nature, which appears as an effort to conceive the genetic order of nature as this one presents itself. If the fundamental category of nature is exteriority in the sense of radical dispersal, nature is determined by a tendency to re-unification. From mechanics to organic physics including physics, nature gains in rationality and autonomy, however without ever giving up its exteriority.
Le Hegel de Kojève entre anthropologie et système
Sorbonne (2 et 9 avril 2016) Sorbonne, 2 avril 2016, Claudia Cimmarusti (Doctorante, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Université Catholique, Milan). Le Hegel de Kojève entre anthropologie et système. I. Le Hegel de Kojève entre anthropologie et système à la lumière de l'histoire de la philosophie kojèvienne. Dans cet exposé je voudrais présenter et soumettre à discussion une partie du premier chapitre de ma thèse de doctorat ("Le désir et la loi. Une étude sur Alexandre Kojève") qui est consacré à la réception de Hegel en France et, en particulier, au "Hegel de Kojève". Il s'agit d'une actualisation du débat historiographique sur l'hégélianisme français après 1945 à la lumière des écrits posthumes de Kojève. Ma thèse est, en effet, la suivante: si -avec le Hegel de la Préface à la Phénoménologie de l'esprit-«le vrai est le tout», alors, revenir sur la totalité de la production kojèvienne (telle qu'elle est disponible seulement aujourd'hui) peut impliquer une nouvelle interprétation de son hégélianisme naviguant entre anthropologie et système. Kojève, c'est bien connu, a exercé une influence majeure sur la réception de la pensée de Hegel en France. Mais la destinée de l'hégélianisme français ne suffit 1 cependant pas à expliquer l'effet puissant qu'a eu « l'événement Kojève » pour notre temps ; son oeuvre, que nous commençons à connaître dans toute son ampleur, doit désormais être considérée comme une contribution philosophique majeure et d'une profonde originalité. J'ai intitulé mon intervention d'aujourd-hui « le Hegel de Kojève entre anthropologie et système» ; mais le titre plus adéquat-qu'implique, au même temps, une restriction du champ-devrait être «le Hegel de Kojève entre anthropologie et système à la lumière de l'histoire de la philosophie kojèvienne» ; c'est-à-dire Platon, Aristote, Kant, Hegel et Kojève luimême. Dans ce sens on peut mieux comprendre la célèbre affirmation de Kojève selon laquelle : « Le seul dilemme sérieux reste donc pour nous le dilemme : Platon ou Hegel » 1 . La question que, cependant, je pose à Kojève lui-même, à la lumière des écrits posthumes et, surtout, de son oeuvre consacrée à Kant est la suivante : que faire de Kant ?