La fragmentation dans les Mémoires d’outre-tombe (original) (raw)

Du nouveau sur les rédactions des Mémoires d’outre-tombe

viella Critica del testo, XVI / 1, 2013 Marika Piva Du nouveau sur les rédactions des Mémoires d'outre-tombe Dans cette étude on propose une approche matérielle et micro-textuelle au problème de différentes versions qui subsistent entre certains passages rapportés par le seul manuscrit complet des Mémoires d'outre-tombe -la copie notariale de 1847 -et le texte tel qu'il est publié dans la première édition de l'ouvrage (Penaud, 1849-1850). Une analyse inédite de la numérotation du manuscrit notarial, mise en parallèle avec l'examen d'un fragment retranché publié par M.-J. Durry en 1933, et la collation des mentions des révisions permettent d'apporter une preuve concernant les ultimes corrections de Chateaubriand.

Mémoires d'Outre-Manche

The main aim of this article is to discuss Julian Barnes's francophilia. Indeed, this English writer is an expert in French language and culture –most especially 19th-century French literature. Thus, both his literary and journalistic output often deals with the relations between, on the one hand, what we shall present as an idealised and hence partial vision of his beloved France and, on the other, a deconstructed England. Using British postmodernism as our theoretical framework, we discover that Barnes's oeuvre is very much concerned with fully exploring the ambiguity of French histoire ('history' vs 'story'). Consequently, this work will attempt to expose some of his (hi) stories concerning both France and l'Outre-Manche (i.e. England).

Quelle place pour les Départements d’Outre

L'étude présente propose une analyse des interventions, des démarches et des négociations entre les Etats membres pour arriver à une solution efficace et durable en ce qui concerne l'intégration (l'association) dans la Communauté Economique Européenne des territoires lointains. Les arguments sont de plusieurs niveaux. Le premier vise l'analyse des négociations entre les acteurs impliqués pour comprendre le processus de passage vers le Marché commun et comment la question des PTOM a été ou pas abordée. Le deuxième développe les relations établies par l'UE avec les territoires en cause après le Traité de Rome. Et je finirai avec une présentation actuelle de l'outre-mer française, destinée à une meilleure compréhension de la dimension planétaire du territoire français. Mots clé : PTOM, la Communauté Européenne, l'association, le Marché Commun. Dans une lettre adressée par le Ministre de la France d'Outre-Mer, Gaston Defferre, le 17 mai 1956 à Gay Mollet, président du Conseil des Ministres Français, il affirme : « J'ai l'honneur de vous faire connaître la position que je souhaite voir adopter par le gouvernement en ce qui concerne le problème de la situation des Territoires d'outre-mer par rapport à cet éventuel Marché commun européen… J'estime nécessaire en premier lieu que les Territoires d'outre-mer soient intégrés dans le Marché commun eurafricain; en second lieu, que les TOM entrent dans ce Marché commun en bénéficiant de clauses spéciales justifiées par leur état de sous-développement» 1 .

Chapitrer ses Mémoires : l’exemple de Simone de Beauvoir

Itinéraires

La réflexion prendra ici la forme d'une étude de cas, monographique mais cependant moins monolithique qu'on aurait pu s'y attendre : l'importance du dispositif capitulaire dans une série de récits factuels, autobiographiques et mémoriels, publiés par Simone de Beauvoir entre 1958 et 1981, comprenant donc les Mémoires d'une jeune fille rangée, La Force de l'âge et La Force des choses, Tout compte fait, Une mort très douce et La Cérémonie des adieux. Si les récits de soi ont souvent donné lieu à des analyses fondamentales touchant aux enjeux rhétoriques, éthiques et esthétiques de leur composition, la question du chapitre n'a pas été explicitement abordée pour ce type de corpus. Or, l'un des caractères essentiels du récit de vie réside dans sa double polarisation, d'un point de vue cognitif et narratif : il articule en effet rétrospection mémorielle et prospection narrative. Sa dynamique est ainsi aimantée à la fois par la question de l'origine et par celle de l'aboutissement, ce qui rend le balisage du récit particulièrement crucial. Si l'on admet provisoirement que l'autobiographie comme les Mémoires, genres factuels, reconfigurent l'effectif, l'advenu, donnant forme au divers, inventant un sens à partir de la confusion des jours passés sans pour autant la recouvrir, entretenant la curiosité du lecteur plutôt que ménageant le suspens, on peut supposer que le chapitre n'y a pas tout à fait la même fonction que dans un récit fictif. En tant que dispositif segmentant le récit, il reste cependant un lieu privilégié d'articulation, sinon de négociation, entre la totalisation partielle d'une expérience, et sa mise en perspective à l'échelle du récit tout entier.

« L’immersion dans les ruines au-delà de l’émotion »

La technique du numérique est largement employée aujourd’hui pour rendre compte des destructions de guerre. Parmi les images numériques produites, celles réalisées à l’aide de drones occupent une place singulière que nous entendons interroger dans le cadre de cette intervention. Nous prendrons appui sur les images d'Alep et de Palmyre pour interroger ces vues de ruines. Colloque « « Les ruines de guerre : écrire, figurer, recomposer (XXe et XXIe siècles) », université Paris Ouest Nanterre, 14-16 octobre 2021.

Les Mémoires entre composition et disposition. La Rochefoucauld

Poétique, n°187, 2020

On m'a dit qu'il faut faire connaître les personnages, et que la Chartreuse ressemble à des Mémoires, les personnages paraissant à mesure qu'on en a besoin 1 . » « Il est des genres où la fonctionnalité des éléments composant un texte est plus forte que dans d'autres 2 . ». Michel Charles oppose à cet égard la tragédie classique ou la poésie strophique au roman : dans ce dernier genre, il ne s'exerce guère de « contraintes plus ou moins admises que nous aurait exposées quelque d'Aubignac du roman », et « le plus souvent, le découpage n'est pas donné 3 ». Ce serait donc là que « l'élaboration de la composition présent[e]le plus de difficultés 4 » pour le lecteur ; et c'est à ce titre que Michel Charles a fait des textes romanesques un objet privilégié pour une « mise à l'épreuve un peu forte 5 » de ses réflexions sur la composition.

« Entre la mémoire et l’oubli »

Jeu Revue De Theâtre, 1996

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