« Pourquoi est-il important que les femmes participent à la vie politique ? Quels sont les obstacles, et que faire pour les surmonter ? » (original) (raw)
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Les femmes influencent la politique » : le discours de femmes dans le débat sur la parité
Histoire engagée, 2019
Après avoir été longtemps laissé de côté par les groupes de femmes au Québec 2 , l'enjeu de la représentation politique fait désormais l'objet de nombreuses discussions dans l'espace public 3. À partir de l'étude de deux ouvrages publiés par des femmes, nous proposons de dresser un portrait de l'argumentaire mobilisé dans le discours des femmes au sujet de cet enjeu. Trois volets ont été étudiés : 1) les mesures suggérées pour augmenter le nombre de femmes en politique ; 2) les arguments utilisés pour justifier les revendications ; 3) les contre-arguments et les mythes que les auteures cherchent à déconstruire. Il en ressort un consensus sur la nécessité de pallier les obstacles systémiques, cause de la sous-représentation politique des femmes.
Les Dimensions politiques dans la réalité quotidienne des femmes
Canadian Woman Studies, 1980
Au cours des dix anntes succt!dant d la parution de cet article (1980, vol. 2 , no.4), nous avons vu un nombre plus important de femmes qui s'engagent dam la politique. Bien que le nombre de femmes dues au parlement ne soit pas reprtsentatif de la population dans son ensemble, le Canada a maintenant une femme, Audrey McLaughlin, d la tire d u n parti national. Alors que l'onpeut se sentir encouragtpar ce nombre croissant de femmes qui entrent dans la politique, il n'en reste pas moins que le phtnodne des politiciennes qui font peu defforts pour changer la maniire dont on fait de la politique persiste. Les vrais changements et succis sont encore l'oeuvre des femmes qui s'opposent au systime pas de celles qui l'appuient.
Femmes politiques et médias : éléments de réflexion
Notes de recherche, 2000
L’objectif premier de cette note de recherche est de réfléchir à la relation femmes politiques et médias, telle qu'elle s'est posée dans le contexte du colloque « Femmes politiques et médias », organisé conjointement par le Groupe Femmes, Politique et Démocratie de Québec et le Centre de recherche sur Femmes et politique de l'Université d'Ottawa. Une idée qui a animé les débats veut que les médias ne traiteraient pas les femmes politiques en toute neutralité, voire qu'ils leur réserveraient un traitement sexiste. Si cette proposition se retrouve souvent dans les recherches, elle est loin de faire l'unanimité parmi les journalistes ainsi que les femmes et les hommes politiques. Il faut donc souhaiter que les prochaines années seront fertiles en réflexions sur la relation entre les femmes politiques et les médias, et ce, particulièrement dans un contexte de médiatisation croissante de la vie politique.
L'objectif de cette étude est de s' interroger sur la représentation des femmes au sein des institutions démocratiques municipales. Même si la place des femmes en politique a augmenté considérablement dans les trente dernières années, leur nombre reste toujours en-deçà de leur poids dans la population. À l'échelle municipale, peu d'études se sont penchées sur l'état et les causes spécifiques de la sous-représentation féminine.
Les dimensions politiques dans la réalité quotidienne des femmes (volume 2, numéro 4)
Canadian Woman Studies, 1991
Au cours des dix anntes succt!dant d la parution de cet article (1980, vol. 2 , no.4), nous avons vu un nombre plus important de femmes qui s'engagent dam la politique. Bien que le nombre de femmes dues au parlement ne soit pas reprtsentatif de la population dans son ensemble, le Canada a maintenant une femme, Audrey McLaughlin, d la tire d u n parti national. Alors que l'onpeut se sentir encouragtpar ce nombre croissant de femmes qui entrent dans la politique, il n'en reste pas moins que le phtnodne des politiciennes qui font peu defforts pour changer la maniire dont on fait de la politique persiste. Les vrais changements et succis sont encore l'oeuvre des femmes qui s'opposent au systime pas de celles qui l'appuient.
FEMME POLITIQUE » : UNE QUESTION DE GENRE
Plus concrètes, plus pragmatiques, plus modestes, plus aptes au dialogue et à l'ouverture, les femmes en politique représenteraient ainsi, une fois dépassés leurs blocages, l'espérance d'un monde politique meilleur, débarrassé de toutes les tares que les Français attribuent au monde politique traditionnel, d'après les sondages et la doxa : langue de bois, coupure d'avec la vraie vie, manichéisme, corruption, inefficacité, etc. Cette supériorité féminine peut être attribuée à la nature 3 ou à la situation de domination longtemps et encore largement vécue par les femmes (version plus fréquemment défendue à gauche). Mais de toutes ces paroles de femmes politiques, ressort clairement l'idée d'une « valeur ajoutée » des femmes à la politique.
Questions De Communication, 2005
« Espaces politiques au féminin », cet ouvrage apporte d'utiles précisions. Depuis qu'en France elles ont obtenu le droit de vote et d'éligibilité le 21 avril 1944, les femmes ont lentement investi le champ de la politique, « bien plus, en tous les cas, que […] les autres domaines de l'espace public » (p. 5). Sylvie Pionchon et Grégory Derville en font la démonstration dans les cinq parties qui structurent l'ouvrage, rappelant que « la présence féminine en politique n'est pas acquise au point d'apparaître banale et ordinaire : elle continue de faire question et d'être vécue et décrite comme une transgression » (p. 96).
Les femmes et la représentation politique vues par des députées et députés du Québec
Articles, 1993
L'objectif de cet article est d'analyser les perceptions du personnel politique québécois en ce qui a trait à l'idée d'une représentation politique des femmes. Nous avons interrogé 24 femmes et 24 hommes représentant le Québec à l'Assemblée nationale du Québec et à la Chambre des communes du Canada afin, d'une part, d'obtenir leur opinion à ce sujet et, d'autre part, de déterminer si les femmes et les hommes recouraient aux mêmes arguments pour justifier leur opinion. Il ressort qu'une nette majorité des législatrices se reconnaissent une responsabilité particulière par rapport à la population féminine, rôle qu'une majorité des législateurs leur refusent. La moitié des répondantes appuient leur position en évoquant le statut de groupe minoritaire des femmes, alors qu'un nombre identique de députés prônent plutôt une conception de la représentation politique qui ne peut s'accommoder de particularisme.