Le Chant des concepts (original) (raw)
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Remonter à l'origine des concepts
2010
La transmission des savoirs est un objectif essentiel à toute approche pédagogique. La démarche que nous proposons consiste à intégrer les savoirs et leurs origines dans l'enseignement, par des compléments ponctuels qui traitent de l'histoire des objets d'apprentissage. Bien que cela semble complexifier l'enseignement (temps, évaluation, surcharge cognitive, …), remonter à l'origine des concepts facilite l'apprentissage et la compréhension. Un sondage informatif, réalisé auprès d'enseignants, complétera notre étude et mettra en évidence le point de vue des formateurs face à cette approche. A travers des situations d'enseignement / apprentissage en anglais et en physique, nous illustrons la faisabilité de la démarche et son applicabilité à toutes les disciplines scolaires. L'interdisciplinarité de la contextualisation historique est ainsi mise en évidence. Quelques pistes de réflexion sont proposées pour éviter les dérives possibles de la méthode, liées à la pertinence, la gestion du temps, l'intégration à une démarche constructiviste, etc. Les répercussions de cette incursion dans l'histoire des objets d'apprentissage sont multiples et concernent tous les pôles et axes du triangle didactique. Cette démarche améliore la compréhension et suscite l'intérêt, la motivation, l'ouverture d'esprit de l'élève pour la matière enseignée. Les liens entre les disciplines scolaires, les connaissances déjà acquises et la continuité de l'évolution de la société (dont ils font partie intégrante) sont mis en évidence, ce qui permet à l'élève de trouver du sens à l'école. L'enseignant quant à lui retrouve ou confirme sa posture de chercheur et de vecteur du savoir, ce qui lui permet de durer dans le métier, tout en gardant intact le plaisir d'enseigner. Le rapport au savoir de l'élève et de l'enseignant se modifie, devenant épistémologique, voire intellectuel. La relation pédagogique, ainsi que la gestion de classe, peuvent également être améliorées. La démocratisation des savoirs et un accès égalitaire à la connaissance sont par ailleurs deux points forts de la démarche proposée. Remonter à l'origine des concepts, c'est modifier notre rapport au savoir, tout en gardant intact le plaisir d'apprendre et d'enseigner. Objet d'apprentissage-Contextualisation historique-Rapport au savoir-Sens de l'école-Egalité-Evolution des idées Remonter à l'origine des concepts : complexifier l'enseignement pour faciliter l'apprentissage?
Dysfashional: du Concept au Chantier
2007
édition Française. Projet consacré à la mode, Dysfashional n'expose pas de vêtements, mais il met en scène les matériaux qui font de la mode un dispositif de représentation de l'identité et d'expériences liées à la perception. Dysfashional met en jeu la vision de créateurs de mode et d'artistes d'horizons divers pour aborder ce domaine aussi frivole qu'essentiel. Le visiteur découvrira un parcours provocateur, spectaculaire, dépaysant, ponctué de mises en scènes et d'installations où les protagonistes ne sont pas les objets mais les processus. Avec : Hussein Chalayan, Jean Colonna et Jeff Burton, Hiroaki Ohya, Maison Martin Margiela, Antonio Marras, Grit & Jerszy Seymour, SHOWstudio, Raf Simons, Sissel Tolaas, Gaspard Yurkievich et BLESS, projet spécial Para_Site, festival vidéo de mode You Wear it Well 2 at d’autres designers et artistes internationaux.
La doctrine kantienne du concept en 1781
Revue Philosophique de Louvain, 1985
Le concept, où s'unissent les facteurs transcendantaux de connaissance et le divers de l'intuition, se trouve au coeur de la Critique de la raison pure. La doctrine kantienne du concept est ici explicitée par le biais de l'examen minutieux d'un extrait capital de la déduction des catégories. Tout en révélant l'étonnante cohérence de la première édition de la Critique, cet examen permet en outre de planter quelques repères en deux domaines où s'affrontent les interprètes de Kant : le statut de l'imagination et l'idéalisme kantien. The concept, in which the transcendental factors of knowledge and the diverging of intuition, is at the heart of the Critique of Pure Reason. The Kantian doctrine of the concept is explicitated here by means of a meticulous examination of a vital extract from the deduction of the categories. While revealing the astonishing coherence of the first edition of the Critique, this examination also makes it possible to set out some guiding-marks in two fields in which the interpreters of Kant come into conflict, namely the status of imagination and Kantian idealism. (Transl. by J. Dudley). Résumé Le concept, où s'unissent les facteurs transcendantaux de connaissance et le divers de l'intuition, se trouve au coeur de la Critique de la raison pure. La doctrine kantienne du concept est ici explicitée par le biais de l'examen minutieux d'un extrait capital de la déduction des catégories. Tout en révélant l'étonnante cohérence de la première édition de la Critique, cet examen permet en outre de planter quelques repères en deux domaines où s'affrontent les interprètes de Kant : le statut de l'imagination et l'idéalisme kantien.
Autour de la distinction entre règles et concepts
Revue De La Recherche Juridique Cahiers De Methodologie Juridique, 2014
sembler curieux de s'arrêter sur la distinction entre les règles et les concepts dans l'ouvrage si riche de Paul Amselek 1 alors que cette distinction est exposée en moins d'une dizaine de pages 2 et paraît au fond être un point de détail tout à fait mineur dans la démonstration d'ensemble que mène l'auteur. Pourtant, ce sont souvent certains détails qui sont significatifs pour saisir une construction d'ensemble plus vaste de la même façon que le raffinement d'un ensemble architectural est souvent rehaussé par des éléments apparemment de moindre importance. Ce sont souvent les détails qui font la différence. D'ailleurs, le problème de la distinction entre les règles et les concepts réapparaît sous une autre forme dans la dernière partie de l'ouvrage lorsqu'il s'agit de distinguer entre interpréter et qualifier 3. Dès lors, l'enjeu qui s'attache à la distinction apparaît plus aisément : alors que les règles sont interprétées, les concepts permettent, eux, de qualifier. L'analogie est alors la suivante : l'interprétation est à la règle ce que la qualification est au concept. Mais il reste à élucider la raison de ce rapport qui postule une différence entre interpréter et qualifier découlant elle-même de la distinction entre règles et concepts. Ainsi, l'articulation entre règles-concepts-interprétation-qualification est bien plus complexe qu'elle ne paraît à première vue et témoigne en réalité de prises de positions relativement fortes sur l'ontologie et l'épistémologie du droit. En effet, définir le droit comme un ensemble de règles conduit à considérer que la connaissance du droit va forcément avoir pour objet ces mêmes règles et va tendre à définir leur sens. Dans cette voie, l'interprétation constituerait le noyau épistémologique de l'activité cognitive des juristes : quelle place reste-t-il alors pour la qualification ? On sait que la qualification est le rattachement de certains faits à des catégories qui permettent d'appliquer le régime juridique adéquat 4. Intuitivement, on 1 P. Amselek, Cheminements philosophiques dans le monde du droit et des règles en général, Paris, Armand Colin, Le temps des idées, 2012, 647 pages. Abrévié par la suite en « Chem. Ph. ».
Le chant des sirènes et le champ de la pensée
Que peut la musique d'une langue ou d'un mot? Est-elle, comme le disait Hugo, "un bruit qui pense"? Y-a-t-il, dès lors, de la musique en philosophie? La philosophie peut-elle penser la (ou sa) musicalité? Questions subsidiaires : la philosophie musicalise-t-elle ? Inversement, la musique philosophe-t-elle? Ce sont à ces questions qu'on tente de répondre, en interrogeant l'allergie des philosophes à l'égard d'une musique qui viendrait contaminer et menacer leur langue. Qu'est-ce que cette haine de la musique dit de la philosophie, de Platon jusqu'à Heidegger? Et si la pensée - pour penser encore - devait enfin succomber aux chants des sirènes?
Les Fondements Conceptuels De L'Abc " a La Francaise
Cette communication rassemble, analyse et compare les principaux concepts qui fondent la comptabilité d'activités chez les auteurs français. Elle fait apparaître un certain nombre de convergences et de divergences portant soit sur la définition des concepts élémentaires (tâches, activités et processus) soit sur le mécanisme de calcul des coûts. La définition des processus et les pratiques de regroupement d'activités cristallisent les difficultés rencontrées.
L’histoire des concepts: le contexte historique en débat.
Jacques Guilhaumou, « L’histoire des concepts: le contexte historique en débat », Annales. Histoire, sciences sociales, mai-juin 2001, p. 685-698. ____________________ L’histoire des concepts, qui se veut en rupture avec l’histoire des idées, prend en compte la place qu’occupent les textes dits classiques au sein de traditions, de normes et de conventions associées à des contextes larges. Distincte de la nouvelle histoire intellectuelle , elle s’inscrit certes dans le « tournant langagier » (linguistic turn ») par l’importance qu’elle accorde aux paradigmes discursifs et aux langages performatifs qui confèrent valeur d’acte aux arguments des auteurs, mais elle n’est pas vraiment partie prenante dans le débat sur le caractère fictionnel ou non de toute opération historiographique, au titre d’une problématisation constante de la connexion empirique entre réalité et discours . A la fin des années 1960, un centre d’études de la pensée politique se met en place à l’Université de Cambridge dans le but de valoriser le contexte historique des oeuvres majeures et mineures de la pensée politique. En première ligne, nous trouvons John Pocock . Mais c’est à Quentin Skinner que nous devons le développement le plus spectaculaire de ce point de vue novateur . Ces deux chercheurs ont ainsi élaboré conjointement un programme de refondation de la pensée politique à partir d’une histoire du discours