Le sanctuaire de Kharayeb et l’évolution de l’imagerie phénicienne dans l’arrière-pays de Tyr, in Topoi Supplément 13 La Phénicie hellénistique Actes du colloque international de Toulouse (18-20 février 2013) édités par Julien Aliquot et Corinne Bonnet, pp. 240-266 (original) (raw)

Le sanctuaire phénicien de Kharayeb dans l’arrière-pays de Tyr

Revue Phenicienne, 2020

One hundred years ago, the 24-year-old Charles Corm whose love for Lebanon molded every aspect of his character, decided to provide a platform for all those who wanted to express and share their views on the nascent state. He called this platform "La Revue Phénicienne" and the year was 1919. The date was of paramount importance, 1919 was the year when "Le Grand Liban" was declared. Corm saw with this declaration a new and bright dawn for a free Lebanon, just liberated from 400 years of Ottoman domination. A Lebanon that met the ideals and aspirations of Corm and an entire class of his contemporaries who shared his humanist vision.

"Le portrait changeant du roi de Tyr (Ezéchiel 28, 11-18) dans les traditions textuelles anciennes", in A. Lemaire (ed.), Phéniciens d'Orient et d'Occident: Mélanges J. Elayi (Paris: Maisonneuve, 2014), 113-25

in A. Lemaire (ed.), Phéniciens d'Orient et d'Occident, Mélanges Josette Elayi (Paris: Maisonneuve), p. 113-125, 2014

The Masoretic Text and the Septuagint exhibit considerable dif- ferences in Ezek 28,11-18. While the ruler of Tyre is metaphorically desig- nated as a cherub in the former, he is depicted as a sort of Adam accompa- nied by a cherub in the latter. Many modern commentators follow the Greek tradition here. In this article, philology, structural analysis, study of imagery and even Palaeo-Hebrew epigraphy are used in order to evaluate the textual evolution behind the major differences. As a result, the author points out a consistent network of variants and translation choices which is best explained as a systematic reorientation by the translator or its Vorlage, stressing the Adamic and priestly features of the personage.

2019 - Les éloquentes aspérités de la mort : sur quelques reliefs funéraires rupestres d’époque hellénistique de l’arrière-pays phénicien, in Arnould-Béhar, C. et Vassal, V. (dir.). Art et archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain, II. Oxford : Archeopress, p. 51 – 64.

Art et archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain, II, 2019

Les reliefs rupestres documentés dans l'arrière-pays de Byblos, d'abord étudiés par Ernest Renan, n'ont pas fait l'objet, depuis un article décisif d'Henri Seyrig publié en 1940, d'étude approfondie. À travers une analyse iconographique des différents thèmes illustrés par ces reliefs (chasse à l'ours, sacrifices, scènes de deuil), nous souhaitons d'une part consolider l'hypothèse de Seyrig qui avait reconnu en ces reliefs des portraits funéraires placés auprès des tombes, et d'autre part proposer des éléments qui vont dans le sens d'une datation hellénistique de ce corpus d'images.

S. Huysecom-Haxhi, "Création et transformation des images dans la coroplathie ionienne archaïque", in A. Muller, E. Lafli (dir.), Les figurines de terre cuite en Méditerranée grecque et romaine. Production, diffusion, étude, BCH suppl. 54, 2016, p. 65-78.

Des nombreux types ioniens reproduits dans les ateliers thasiens, cinq retiendront ici notre attention, non pas du fait de leur importance numérique a Thasos, ni de leur large diffusion a travers la Méditerranée, mais plutôt en raison de l’originalité de leur mode de création : il s’agit de trois korai et de deux femmes assises dont la principale particularité est d’être pourvues d’un même type de visage. Le procédé qui associe un même visage sur différents types de corps fait partie d’un ensemble de solutions adoptées par les Ioniens pour multiplier les images et enrichir leur répertoire typologique tout en limitant la part de création : les fragments thasiens serviront ici de support à une étude des modalités de création et de transformation des types de figurines dans les ateliers du Sud de l’Ionie vers le milieu du 6e s. av. J.-C.

L. Bavay, D. Laboury, "Dans l'entourage de Pharaon. Art et archéologie dans la nécropole thébaine", in: Ceci n'est pas une pyramide... Un siècle de recherche archéologique belge en Égypte, Leuven-Paris : Peeters, 2012, pp. 62-79.

The Theban necropolis, opposite the modern city of Luxor, has been Egypt’s most important burial place during the New Kingdom (ca. 1550-1050 BC). Since 1999, the Université libre de Bruxelles undertakes a long-term, interdisciplinary study of a large area in the southern part of the Sheikh Abd el-Qurna hill, densely occupied during the mid-18th dynasty. Initially focusing on two monuments dating to the reign of Amenhotep II, the tombs of the Prince of the City Sennefer (TT 96) and the vizier Amenemope (TT 29), the project led to the discovery, in 2009, of a « lost tomb » belonging to the deputy of the director of the treasury Amenhotep (TT C3). Beside the reconstruction of the history of these monuments from their construction to the present day, notably revealing an important occupation by Coptic hermits during the 8th cent. AD, the archaeological study also considers their place in the topographical, religious and social landscape of the necropolis. The study of the painted decoration of the chapels is likewise considered in the wider context of Theban painting practices and workshops, leading to the development of an original methodology termed « site art history ». Among these activities, the conservation of the wall paintings remains a priority of the mission and the team of international specialists conducted extensive research to address the problems caused by their challenging state of preservation. The project is supported by the Belgian Fund for Scientific Research (F.R.S.-FNRS) and the Ministry of Scientific Research of the Fédération Wallonie-Bruxelles. Since 2010, it is conducted as a joint mission of the Université libre de Bruxelles and the Université de Liège.