"La place du mobilier en verre dans les sépultures gallo-romaines de Champagne-Ardenne", dans Actes du 18e congrès international pour l'Histoire du verre, 2012, pp. 190-196. (original) (raw)

Espaces funéraires et mobiliers en Champagne-Ardenne durant l'Antiquité tardive

Cet article cherche à mettre en évidence les critères de l'organisation des espaces funéraires à la fin de l'Antiquité. Parmi les éléments structurant l'espace funéraire, le fossé d'enclos comme élément de délimitation ou lieu de dépôt d'objets semble un principe de moins en moins opérant. Le critère de l'âge au décès intervient en particulier lors du choix de l'emplacement de la tombe et du traitement du corps tandis que les dépôts de mobiliers semblent au contraire peu liés à l'âge du défunt, à l'exception de certains objets à valeur apotropaïque, plus fréquents dans les tombes de sujets immatures. En revanche, le genre ne semblerait jouer qu'un faible rôle et peu influencer la composition des dépôts d'objets en terre cuite ou en verre. Les nuances se perçoivent néanmoins pour les services à boire, fréquents et de volume plus important dans les tombes masculines.

BELLAMY 2018, "Fonctions et statuts du mobilier céramique d’un centre de production gréco-indigène. Incoronata (Italie) au VIIe siècle av. J.-C.", in De la Gaule à l’Orient méditerranéen. Fonctions et statuts des mobiliers archéologiques dans leur contexte, IFAO, PUR, Rennes, p. 305-309.

De la Gaule à l’Orient méditerranéen. Fonctions et statuts des mobiliers archéologiques dans leur contexte, sous la direction de Ballet P. , Lemaître S., Bertrand I., 2018

En ligne aussi sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02051629 BELLAMY C., 2018, "Fonctions et statuts du mobilier céramique d’un centre de production gréco-indigène. Incoronata (Italie) au VIIe siècle av. J.-C.", dans Ballet P. , Lemaître S., Bertrand I., (Dir.), "De la Gaule à l’Orient méditerranéen. Fonctions et statuts des mobiliers archéologiques dans leur contexte", Institut Français d’Archéologie Orientale, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Archéologie et Culture », Rennes, 2018, p. 305-309.

« Le vitrail dans les hôtels suisses de la Belle-Epoque : une importance sous-estimée ? », in Sophie Wolf, Anne de Pury-Gysel (éd.), Annales du 20e Congrès de l’Association Internationale pour l’Histoire du Verre, Rahden, Leidorf, 2017, pp. 689-696.

S’il est reconnu que l’arc lémanique est un acteur majeur de l’industrie des étrangers entre 1850 et 19208, si l’architecture hôtelière est enfin reconnue comme l’un des apports majeurs de la période éclectique en Suisse et que ses décors intérieurs ont fait l’objet de plusieurs analyses, le vitrail reste le parent pauvre de ces études ; il ne s’agit sans doute pas d’un dédain dû à des questions de qualité : les inventaires des vitraux d’immeubles d’habitation existent et prouvent que le qualitatif ne prime pas dans l’approche scientifique récente – à l’unicum, on sait que l’on doit souvent préférer le typicum pour cette période qui a constitué un boom immobilier sans précédent : la masse compte plus que l’individu. C’est plutôt en raison de son cadre, longtemps mésestimé – une architecture « commerciale », facile, sans grand intérêt artistique, selon des préjugés qui perdurent encore en dépit des nombreuses études scientifiques sur cette architecture tout sauf banale – que le vitrail hôtelier doit sa longue éclipse. Approché au mieux au cas par cas, le vitrail d’hôtel n’a de loin pas encore révélé tout son potentiel dans l’histoire de la diffusion des techniques et des formes durant une période cruciale du renouveau du vitrail en Suisse. A partir de quelques cas répartis autour de l’arc lémanique, notamment à Lausanne, Vevey et Montreux, il est possible de démontrer l’intérêt et la pertinence d’une telle recherche.