Prise en charge du risque hémostatique au cours des actes de radiologie interventionnelle (original) (raw)
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Gestion du risque radioactif associé au décès d’un patient 12heures après injection de Quadramet®
Médecine Nucléaire, 2009
L'institut Bergonié a dû faire face au décès d'un patient traité 12 heures auparavant par Quadramet 1 . Ce cas inhabituel, et non documenté en France, a contribué à une réflexion pluridisciplinaire sur la prise en charge du corps du défunt irradiant qui souhaitait une incinération. En collaboration avec l'ASN et l'IRSN, des recommandations ont été établies et appliquées. # 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Radioprotection, 2009
Un patient traité à la méta-iodobenzylguanidine (mIBG) marquée à l'iode-131 pour un phéochromocytome malin est décédé trois heures après injection. Afin de minimiser les risques liés à la radioactivité, la décision de garder la dépouille pendant seize jours a été prise. Le présent travail présente les niveaux d'exposition des différentes personnes étant intervenues dans la prise en charge de la patiente depuis son hospitalisation jusqu'à son enterrement ainsi que les dispositions prises pour éviter toute contamination et dissémination radioactive. ABSTRACT Radioactive's risk assessment and management following the death of a patient who received a therapeutic dose of iodine-131 as part of a treatment by radioimmunotherapy. A patient treated with meta-iodobenzylguanidine (MIBG) marked with iodine-131 for malignant pheochromocytoma died three hours after injection. To minimize radioactive's risks, the decision to keep the remains for sixteen days was taken. This paper presents the levels of exposure of different persons involved in the care of the patient since his hospitalization until his funeral and the measures taken to prevent radioactive spread and contamination.
Prise en charge thérapeutique des métastases osseuses en radiologie interventionnelle
Medecine Nucleaire-imagerie Fonctionnelle Et Metabolique, 2017
De multiples techniques de radiologie interventionnelle sont utilisées pour proposer des solutions antalgiques, consolidatrices et carcinologiques aux patients atteints de métastases osseuses. Les indications de ces traitements doivent être discutées en réunion de concertation pluridisciplinaire, en fonction de l'objectif (curatif ou palliatif), du risque fracturaire, ainsi que de l'état général du patient. Cet article a pour but de présenter les principales méthodes disponibles pour la prise en charge des métastases osseuses. La cimentoplastie consiste à injecter du polyméthylméthacrylate au sein des lésions osseuses par voie percutanée, dans un but de consolidation et de soulagement de la douleur. La thermoablation a pour objectif de détruire la lésion tumorale par le chaud (radiofréquence et micro-ondes) ou par le froid (cryothérapie), dans un but curatif ou palliatif (soulagement de la douleur). L'embolisation et la chimioembolisation artérielle consistent à dévasculariser une lésion tumorale hypervasculaire, à visée antalgique ou en prévision d'une chirurgie. Les différentes techniques peuvent être combinées dans les cas les plus complexes.
2017
Cette recherche s’inscrit dans le domaine de la gestion des risques et de la securite des patients, et vise a developper une methode d’analyse de la fragilisation de l’activite pour faire face aux difficultes methodologiques rencontrees par les centres de radiotherapie pour mener une analyse des risques encourus par les patients a partir de la methode AMDEC. Cette these est une contribution empirique et theorique sur la « securite en reflexion » dans des espaces de discussion (regulation froide) que l’on distingue ici de la « securite en action » (regulation chaude). Ce travail cherche a determiner de nouveaux liens entre la securite et la gestion des risques – relation eminemment connectee mais egalement chargee d’ambiguites – en donnant une place preponderante a une etape methodologique souvent delaissee, l’identification des risques. La securite des soins dependant principalement des pratiques quotidiennes exercees par le personnel soignant, il s’agirait pour les analystes de fai...
Particularités de la prise en charge de l’hémoptysie massive d’origine hydatique
Revue des Maladies Respiratoires, 2020
Hémoptysie massive ; Hydatidose pulmonaire ; Chirurgie Résumé Introduction.-L'hémoptysie massive (HM) représente une circonstance de découverte rare du kyste hydatique pulmonaire. Les études portant sur l'HM d'origine hydatique sont limitées à des cas sporadiques. Matériel et méthodes.-À travers une étude rétrospective menée entre janvier 2000 et décembre 2015, tous les dossiers des patients pris en charge dans notre département de chirurgie thoracique pour une HM d'origine hydatique confirmée ont été étudiés. Résultats.-Parmi 270 patients opérés pour hydatidose pulmonaire, 13 (4,8 %) avaient une HM. La moyenne d'âge était de 24 ± 12 ans (13-60 ans) et le sexe-ratio était à 0,85. Une embolisation préopératoire a été tentée chez 5 patients, avec échec dans tous les cas. Tous les patients avec HM ont été opérés en urgence. L'origine du saignement a été déterminée et contrôlée dans tous les cas (branche de veine ou de l'artère pulmonaire). La ré-expansion pulmonaire était satisfaisante après capitonnage de la cavité résiduelle, permettant d'éviter une résection réglée pour tous les patients. Les suites opératoires ont été simples chez 11 patients. Un bullage prolongé au-delà de 7 jours a été noté chez deux patients, avec des suites ultérieures simples. La durée moyenne du suivi postopératoire a été de 32 mois (8-63 mois). Un seul patient (vomique hydatique avec HM) a présenté une récidive hydatique controlatérale opérée avec succès. Aucune récidive d'hémoptysie n'a été notée durant la période du suivi. Conclusion.-L'HM secondaire à l'hydatidose pulmonaire peut mettre en jeu le pronostic vital. La chirurgie des kystes, associée à une suture directe des vaisseaux érodés, permettrait à elle-seule de contrôler l'hémoptysie et d'éviter ainsi une résection réglée.