Un patient infecté par le VIH très, très essoufflé… (original) (raw)
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Vaccinations du voyageur infecté par le VIH
Médecine et Maladies Infectieuses, 2009
Les voyages internationaux exposent les adultes infectés par le VIH à un risque accru d'infections. La consultation de médecine des voyages sera l'occasion de mettre à jour le calendrier vaccinal et d'administrer les vaccins spécifiques au patient VIH ou nécessaires selon la zone visitée et les conditions de séjour. La décision de vacciner un patient infecté par le VIH doit tenir compte du type de vaccin (vivant atténué ou non), du statut immunitaire du patient, du risque de rebond virologique après la vaccination et du risque épidémiologique de la maladie à prévention vaccinale. L'immunogénicité des vaccins est diminuée et la durée de la protection est plus courte chez le patient infecté par le VIH surtout lorsque le taux de lymphocytes CD4 est inférieur à 500 par millimètre cube et a fortiori à 200 par millimètre cube, ou lorsque la charge virale VIH n'est pas contrôlée. Les vaccinations doivent être réalisées à un stade précoce de l'infection ou chez des patients sous traitement antirétroviral ayant une restauration immunitaire satisfaisante et une charge virale contrôlée. Le contrôle de la réponse vaccinale est utile s'il existe des corrélats sérologiques de protection validés (hépatite A ou hépatite B). En l'absence de réponse vaccinale, certaines études ont montré que l'administration de doses supplémentaires, l'augmentation des doses vaccinales, l'utilisation de la voie intradermique ou l'utilisation de stratégie prime-boost pourraient s'avérer plus efficaces. D'autres études doivent être menées afin de mieux définir des stratégies vaccinales à appliquer, notamment selon l'immunité du patient infecté par le VIH.
Les Troubles Électrolytiques dans un Groupe de Patients Hospitalisés pour Infection à VIH à Bamako
HEALTH SCIENCES AND DISEASES, 2020
Objectif. Decrire les troubles electrolytiques dans un groupe de patients hospitalises infectes par le VIH dans la ville de Bamako. Patients et methodes Nous avons mene une etude transversale analytique retrospective au service des maladies infectieuses du CHU du Point G, du 1er janvier 2011 au 31 decembre 2016. Nos parametres d’etude etaient les resultats de l’ionogramme au cours de l’hospitalisation. Resultats Cent vingt et six patients vivant avec le VIH ayant realise un ionogramme sanguin au cours de leur hospitalisation ont ete inclus. La valeur moyenne de la natremie etait de 133,06±12,16 mmol/l et celle de la kaliemie de 3,89±1,15 mmol/l avec comme extremes respectivement 83,00 et 166,00 mmol/l ; 1,60 et 9,00 mmol/l. Les troubles electrolytiques retrouves etaient l’hyponatremie (41,2%), l’hypokaliemie (12,7%), l’hypernatremie (7,8%), l’hyperkaliemie (2,9%) et les troubles associes (35,3%). Il existait une association statistiquement significative entre les dysnatremies et la...
[A very, very short of breath HIV-infected patient]
La Revue de Médecine Interne
Expert-consultant: G. Grateau Servicede medecineinterne. H6tel-Dieu, 1, place du Parvis-Notre-Dame,75181 Paris cedex 04 LES FAITS CLINIQUES Un patient age de 36 ans, infecte par Ie VIH (VIH+), consulte pour dyspnee apparue depuis quelques heures. II n'a jamais fait d'infections opportunistes. Son taux de lymphocytes T CD4+ est a 500 mm 3 • II
Exposé sur le VIH SIDA DELEGUE MEDICAL
Les débuts de l'épidémie de sida datent du 5 juin 1981, quand le CDC américain annonce une recrudescence, dans les villes de Los Angeles, San Francisco et New York, de cas de pneumonies à Pneumocystis carinii et de sarcomes de Kaposi. Ces deux maladies ont pour particularité d'affecter les personnes immunodéprimées. Il est justement remarqué que, chez ces patients, le taux de lymphocytes T4 est en chute libre. Ces cellules jouent un rôle essentiel dans le système immunitaire. Les premiers malades sont tous homosexuels, ce qui fait que ce syndrome, qui ne portait pas encore le nom de sida, est provisoirement appelé le syndrome gay ou cancer gay. Une des premières causes suggérées de cette immunodépression est le poppers, un vasodilatateur très utilisé chez les homosexuels 2 . Mais, dans les mois qui suivent, d'autres personnes sont infectées, des toxicomanes par injections, des hémophiles et des Haïtiens. Cette découverte révèle que le poppers n'est pas la cause, et une origine infectieuse est de plus en plus admise. Il reste alors à trouver l'agent infectieux.
Maladie de Castleman chez les patients infectés par le VIH
2002
Reçu le 14 mars 2001 ; accepté le 10 août 2001) Résumé Propos. -La maladie de Castleman est une prolifération lymphoplasmocytaire polyclonale et vasculaire prédominant au sein des structures lymphoïdes. Elle associe des adénopathies diffuses, une hépatosplénomégalie et une fièvre. Ces manifestations correspondent à un tableau d'hypersécrétion d'IL-6. Le pronostic est sombre. Les infections opportunistes, propre au terrain sida aggravent ce pronostic. Les monochimiothérapies prolongées, par vinblastine ou étoposide, contrôlent la maladie de Castleman. Actualités et points forts. -Les récents progrès concernant le virus HHV8 (Human Herpesvirus 8) et sa présence dans les formes liées au VIH ont permis d'expliquer l'ensemble des manifestations de la maladie de Castleman. En effet, le virus HHV8 produit un homologue de l'IL-6, la vIL-6, responsable d'une prolifération lymphoplasmocytaire polyclonale. La présence d'autres homologues de cytokines humaines, produites par le virus HHV8, pourrait également participer à la prolifération lymphoplasmocytaire et endothéliale. Perspectives et projets. -Compte tenu de son origine virale, un traitement par interféron alpha pourrait être une alternative dans les formes peu évolutives. Cependant, les traitements antiviraux visant le virus HHV8 ou le VIH et la reconstitution immunitaire n'ont aucune influence sur l'évolution de la maladie de Castleman, à l'inverse des infections opportunistes. © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS Castleman (maladie de) / VIH / human Herpesvirus 8 / interleukine 6 / vIL-6
La Presse Médicale, 2006
Adherence intervention for HIV-infected patients receiving antiretroviral treatment Implementation and initial assessment Objective > To describe the implementation and initial results of a specific educational and counseling intervention to examine and improve adherence to antiretroviral therapy (ARV) in HIV-infected patients. Method > Four patient profiles were defined: 1) discontinuation and 2) failure: patients with virological failure (defined as two consecutive viral loads > 200 copies/mL) at ARV discontinuation or under treatment, both seen after the fact; 3) preparation: naive patients seen before starting treatment, and 4) reinforcement: patients in treatment seen for counseling to prevent virological failure. A clinical Berki-Benhaddad Z, Ecobichon JL, Mentré F, Capillon A, Certain A, Secondi C et al. Consultation d'observance pour des malades infectés par le VIH et traités par antirétroviraux. Mise en place et première évaluation.
Infections bactériennes chez les patients infectés par le VIH : l'expérience du CISIH France-Nord
Médecine et Maladies Infectieuses, 1994
Afin de documenter la fr6quence, la pr6sentation et le devenir des infections bac-t6riennes chez les patients infect6s par le VIH, une analyse r6trospective des dossiers de 882 patients hospitalis6s de janvier 1985 h ddcembre 1992 a 6t6 r6alis6e. Cent quatre-vingt (21,4 %) patients ont pr6sent6 203 6pisodes. Les principales infections 6talent : voies respiratoires inf6rieures (74), septic6mies , sinusites , m6ningites , abc~s et cellulite , g6nito-urinaires , angines et otites , diverses (15). Cent-cinquante-trois pathog~nes ont 6t6 isol6s : S. pneumoniae , divers (5). S. pneumoniae et H. influenzae 6taient les germes le plus souvent isol6s des infections pulmonaires. Soixante-treize pour cent des infections 6taient communautaires. 68,4 % des patients avaient des CD4 < 200/mm 3 et 58,6 % un SIDA antdrieur. Une gudrison a 6t6 obtenue dans 66 % des cas. Les infections bact6riennes sont fr6quentes chez les patients VIH hospitalis6s. Elles sont principalement communautaires. S. pneumoniae est le principal pathogbne isol6 et doit atre pris en compte dans le choix d'une antibioth6rapie probabiliste. Mots-cl6s : Infections bact6riennes -VIH -SIDA.
MESURE DE L'OBSERVANCE THÉRAPEUTIQUE DES PATIENTS VIVANT AVEC LE VIH À BANGUI
L es multithérapies antirétrovirales (ARV) ont modifié la prise en charge de l'infection au virus de l'immunodé-ficience humaine (VIH) (1). Ces traitements ont réduit la mortalité et la morbidité, amélioré la qualité de vie des patients et transformé la perception du sida qui est devenu une maladie ch ronique avec laquelle on peut viv re. De ce fa i t , de nouvelles pro bl é m atiques liées à la ch ronicité de la mala-die sont apparues, et notamment celle de l'observance thé-rapeutique par les patients. L'observance thérapeutique est le respect des pres-c riptions médicales par le patient. Le succès viro l ogique des multithérapies est assuré par une observance supérieure à 9 5 % , n iveau plus élevé que celui généralement constaté (2). En République Centrafricaine, l'épidémie de l'in-fection à VIH a atteint des pro p o rtions importantes avec une prévalence de 15 %. En raison des conflits socio-politiques répétés, le pays connaît de graves difficultés dans p...