[Transvaginal repair of genital prolapse using a light-weight mesh by the vaginal route] (original) (raw)

[Indications of mesh in surgical treatment of pelvic organ prolapse by vaginal route: expert consensus from the French College of Gynecologists and Obstetricians (CNGOF)]

2013

Objectif.-Déterminer les indications et contre-indications de la chirurgie prothétique du prolapsus par voie vaginale. Patientes et méthode.-Revue de la littérature et cotation de propositions selon une méthode inspirée des recommandations par consensus formalisé. Résultats.-Avant une intervention chirurgicale pour prolapsus génital, la patiente doit être informée des différentes techniques existantes (chirurgie abdominale et vaginale, avec et sans prothèse), des raisons pour lesquelles le chirurgien lui propose la mise en place d'une prothèse synthétique et également des autres traitements non chirurgicaux du prolapsus (rééducation et pessaire). L'intervention doit être précédée d'une évaluation des symptômes pelviens, urinaires, digestifs et sexuels, ainsi que de la gêne occasionnée. Pour le traitement chirurgical de la cystocèle par voie vaginale, l'utilisation d'une prothèse inter-vésico-vaginale n'est pas justifiée de manière systématique. Elle doit être discutée au cas par cas compte tenu du rapport bénéfice/risque incertain sur le long terme. Chez les patientes ayant une cystocèle récidivée, la mise en place d'une prothèse inter-vésico-vaginale est une option raisonnable pour réduire le risque de nouvelle récidive. En dehors de quelques situations particulières (rectocèle récidivée), la mise en place par voie vaginale d'une prothèse inter-recto-vaginale n'est pas justifiée en première intention. En cas de prolapsus isolé de l'étage moyen, la fixation du fond vaginal ou de l'utérus par l'intermédiaire de bras prothétiques synthétiques par voie vaginale n'est pas justifiée en première intention. Conclusion.-Le chirurgien devra mettre en oeuvre les mesures préventives établies qui permettent de diminuer le risque de complication.

[Pelvic organ prolapse-surgical technique (POP-ST): a classification of techniques of mesh augmented repairs for pelvic organ prolapse by vaginal route]

Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproduction, 2010

The aim of this study was to propose a classification of surgical techniques for treatment of prolapse by vaginal route using prosthetic reinforcements and to relate the evaluation of surgeons involved in the care of surgical patients. A literature review was conducted searching for all articles relating novel technique of surgical management of patients with use of prosthetic reinforcements vaginally. The classification was made from descriptions found and then assessed by questionnaires filled out by surgeons. The classification takes account of all the techniques available today and can integrate new. Among the surgeons, 56.5% (13/23) found that the POP-ST is adapted to reflect the reality and variety of techniques and 60.8% (14/23) will be ready for daily use. A classification covering all the techniques put them at risk of a final tool too complex for routine use. The simplification would make it more usable but limited the comprehensiveness and evolutionary. Only 23 surgeons r...

[Transvaginal repair of genital prolapse using the Prolift technique: a prospective study]

Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologie, 2010

To evaluate the efficacy and to report the follow-up of transvaginal repair of genital prolapse using a tension free vaginal mesh. Twenty-eight women were treated for genital prolapse with the Prolift technique and followed prospectively. Preoperative prolapse treatment, associated treatment, complications were reported. Postoperatively, efficacy and complications were reported. Patients were examined at one, three, six and 12 months then yearly. Treatment failure defined as Pelvic Organ Prolapse Quantification (POP-Q) stage II or more. The mean age was 68 years. The median follow-up was 12 months. Ten (35%) and 14 (50%) patients had a stage II and III/IV cystocele respectively. Nineteen (67%) patients had stage II/III rectocele. We reported one bladder injury (3.5%) sutured during surgery and one haematoma (3.5%) requiring secondary management. Important buttock pain appeared in two patients (7%) treated with a total mesh on day 1 and 6 weeks after surgery respectively. They were b...

Traitement du prolapsus génital par renfort prothétique léger par voie vaginale

Progrès en Urologie, 2014

To evaluate the results associated with the transvaginal repair of genital prolapse using a tension free light-weight polypropylene mesh. One hundred and fifteen patients have been treated in a single centre. Pre-operative and operative data and complications were recorded. Patients were examined at 1, 6 and 12 months. Anatomical failure was defined as follows: Pelvic Organ Prolapse Quantification (POP-Q) stage II or more. Seventy-seven (67%) patients completed 6 months follow-up and 45 (39%) patients completed 12 months follow-up. Finally, 70 (61%) patients were lost to follow-up, including 2 deaths (not related to surgery). Mean age was 66 years. All patients were treated with an anterior and apical and 20 patients were additionally treated with a posterior mesh. Among the 77 patients who completed 6 months follow-up, the complications reported were: 2 (2%) bladder injuries, 1 (1%) hematoma, 1 (1%) bleeding>200 mL and 1 (1%) vaginal mesh exposure. At one year, 6 (7%) patients suffered from urinary stress incontinence, 5 (4%) suffered from urgency and 4 (5%) had dyspareunia. Among the 45 patients who completed 12 months follow-up, functional success was 95% and anatomical success was 77%. In this series, the placement of a light-weight transvaginal polypropylene mesh was associated with good functional results and a moderate prevalence of complications. 4.

[Prevention of the complications related to the use of prosthetic meshes in prolapse surgery: guidelines for clinical practice - literature review]

Journal de gynécologie, obstétrique et biologie de la reproduction, 2011

To provide guidelines for clinical practice from the French College of Gynaecologists and Obstetricians (CNGOF), based on the best evidence available, concerning the adverse events related to surgical procedures involving the use of prosthetic meshes. French and English-language articles from Medline, PubMed, and the Cochrane Database were searched, using key words (mesh ; pelvic organ prolapse ; cystocele ; rectocele ; uterine prolapse ; complications ; adverse event ; sacral colpopexy ; extrusion ; infection...). As with any surgery, it is recommended to provide a perioperative smoking cessation (expert opinion) and comply with the prevention of nosocomial infections (regulatory requirement). There is no evidence to recommend routine local or systemic estrogen therapy before or after prolapse surgery using mesh, regardless of the surgical approach (grade C). Antibiotic prophylaxis is recommended, regardless of the approach (expert opinion). It is recommended to seek a pre-operativ...

Les prothèses synthétiques dans la cure de prolapsus génitaux par la voie vaginale : bilan en 2005

Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, 2006

Depuis les années 1996, les tissus prothétiques ont fait leur apparition de façon sérieuse dans la prise en charge chirurgicale des prolapsus génitaux par la voie vaginale. Avec la multiplication des matériaux et des techniques de ces dernières années, il nous a paru nécessaire de faire le point afin que les chirurgiens aient une vision la plus objective possible de l'expérience des pionniers. Nous avons fait une revue de la littérature référencée sur Medline/PubMed et sur Current Content de tous les travaux concernant les treillis synthétiques dans la chirurgie du prolapsus par voie vaginale. Nous avons distingués les treillis résorbables et non résorbables, puis dans cette dernière classe la plus importante, nous avons passé en revue les articles par catégories de textile non sans les avoir définis : le polypropylène avec ses différentes composition d'usinage, les polyesters, les treillis composites et un chapitre particulier pour les kits prothétiques d'insertion. Les prothèses résorbables ont fait l'objet de 2 essais randomisés qui ne retrouvent pas de meilleurs résultats que la simple plicature dont on connaît le taux de récidive important. Pour les treillis en polypropylène, le Marlex ® a fait l'objet de 6 études qui montrent un taux élevé de guérison à 1 an mais également un taux d'érosion atteignant 25 %. L'utilisation de l'Atrium ® est mentionnée dans 3 études avec un taux de récidive de 6 à 12 % et le taux d'érosion flirtant avec les 20 %. Le Prolène ® et le Gynemesh ® ont fait l'objet de la majorité des études. Dix-sept auteurs rapportent leur expérience dans des études la plus part du temps rétrospectives avec des taux de récidives de moins de 10 % et un recul dépassant rarement les 2 ans. Les treillis ont des tailles et des formes parfois fantaisistes ce qui rend difficile toute comparaison. Le taux d'érosion est également variable pouvant atteindre 45 % ce qui montre également qu'il sera nécessaire d'instaurer une sémantique précise dans ce qui est appelé érosion. Ce n'est que depuis ces dernières années que les auteurs s'intéressent au retentissement des renforts prothétiques sur la qualité de vie et la vie sexuelle. On note généralement une amélioration de la fonction défécatoire mais le taux de dyspareunies atteindrait jusque 60 %. Là encore, une graduation des phénomènes de rétraction prothétique devra être précisée. Dans le but d'une amélioration de ces phénomènes, le Prolène ® soft utilisé récemment par quelques auteurs ne semble pas à la hauteur de ses espérances. Depuis les années 2005, sont apparus des treillis de polypropylène prédécoupés avec kit d'insertion. Seul actuellement le kit Prolift ® fait l'objet d'un suivi prospectif de plus de 100 cas avec évaluation régulière dans le temps. Le Surgipro ® a été utilisé de façon sporadique sur des petites séries, sans recul permettant de juger de son intérêt. Les polyesters (Mersilène ® et Pariétex ® ) sont présentés par 3 auteurs qui les jugent intéressant, mais leurs papiers restent vagues sur les résultats et les complications. Le polytétrafluoroethylène n'est retrouvé dans aucune étude par voie vaginale probablement à cause de la mauvaise tolérance des bandelettes sous urétrales par la même voie. Pour les treillis composites, le Vypro ® a été utilisé par quatre auteurs qui ont notés environ 10 % d'érosion, mais le suivi est trop court pour en tirer des conclusions quant aux résultats anatomiques et fonctionnels. Des treillis enduits de stimulants à la cicatrisation, préconisés dans la cure de prolapsus par voie vaginale, seules deux études sont publiées. Il s'agit d'un polypropylène enduit de collagène, le Pelvitex ® et d'un composite polyester polyglactine 910. Le taux de dyspareunie varie de 14 à 24 %. Quant aux autres composites anti-adhérents chimiques ou antiseptiques, pourtant proposés pour la voie basse, ils n'ont fait l'objet d'aucune étude. Il ressort de ce travail, un manque d'études sérieuses à la fois prospectives et randomisées, qu'il est difficile de dégager l'intérêt des treillis synthétiques tant les techniques manquent de standardisation. Cette chirurgie assistée de ces matériaux n'est actuellement pas validée. Si des preuves commencent à se faire jour sur la diminution des récidives pour les prolapsus du compartiment antérieur, le taux de complications et le manque de renseignements sur la qualité de vie des patientes sont encore inacceptables pour une chirurgie fonctionnelle. Les auteurs sont encore réservés sur l'utilisation à tout vent des prothèses synthétiques. Un chapitre spécial est détaillé en annexe sur les complications postopératoires. Ces nouvelles complications spécifiques appellent à une nouvelle sémiologie, avec une classification en 4 types et sous-types, proposée par les auteurs. Type 1 : les défauts de cicatrisation. Type 2 : l'infection de l'implant. Type 3 : la rétraction prothétique. Type 4 : les Tirés à part : P. Debodinance, à l'adresse ci-dessus. Reçu le 18 février 2006. Avis du Comité de Lecture le 15 mars 2006. Définitivement accepté le 24 avril 2006. P. Debodinance et collaborateurs 430 © MASSON, Paris, 2006.

Cure de prolapsus urogénital par voie coelioscopique sans réparation paravaginale : résultats anatomiques à moyen terme

Progrès en Urologie, 2007

La promontofixation est une technique chirurgicale ancienne réalisée de façon récente par voie coelioscopique . Elle est réalisée en pratique quotidienne par les gynécologues et les urologues. Quelques modifications lui ont été apportées depuis sa première description en 1993 contribuant progressivement à sa standardisation . De nombreux auteurs se sont accordés sur plusieurs points. D'une part sur la nécessité de mettre en place une double bandelette antérieure et postérieure [3] : la controverse sur le traitement systématique de la rectocèle ne trouve plus d'échos dans la littérature récente . D'autre part sur la nécessité de traiter de façon concomitante l'incontinence urinaire d'effort associée au prolapsus, lorsqu'elle est présente à l'examen clinique, de façon patente ou masquée par l'effet pelote . L'agrafage des prothèses au promontoire semble avoir également disparu, au profit d'une fixation au fil non résorbable .

Traitement chirurgical des prolapsus génito-urinaires par voie abdominale, à propos d'une série de 232 cas [Surgical treatment of genitourinary prolapse by the abdominal approach. Apropos of a series of 232 cases]

Annales de Chirurgie

Two hundred and thirty two patients with genitourinary prolapse were operated via an abdominal incision between 1981 and 1994. The technique consisted of retroperitoneal promontofixation, systematically associated with a retropubic colposuspension, levator myorrhaphy, Douglassectomy and uterosacral ligamentoplasty. The mean age of operated patients was 52.57 years (30-85 years), the mean follow-up was 17.8 months (1-105). 65 patients (27.7%) had a history of foetal macrosomy, 125 women (53.4%) were delivered without forceps or expression, and 2 patients (0.8%) had never procreated. The main presenting complaint was prolapse in 197 patients (84.4%), while 140 patients complained of urinary incontinence (60.3%). A urodynamic assessment was systematically performed before the operation and revealed defective transmission in 160 cases (71%); sphincter incompetence in 62 cases (62/228 cases, i.e. 27%); a combination of sphincter incompetence and defective transmission in 40 cases (17.7%)...

Laparoscopic surgery in the treatment of urogenital prolapse. Current status

La coeliochirurgie dans le traitement du prolapsus urogénital. État des lieux, 2012

Urogenital prolapse is an emerging problem because of the increasing life expectancy of populations. Nearly 42% of women between 15 and 97 years have a pelvic floor disorder (PFD). On the basis of Medline search, we present the main laparoscopical techniques to treat PFD: Burch, sacrocolpopexy, lateral suspension, uterosacral suspension, paravaginal repair, the benefits of laparoscopic surgery, its success rates and complications, and response to various questions that frequently arise about some techniques: should we perform a hysterectomy? Should we make a paravaginal repair? Should we treat prophylactically a stress urinary incontinence? What type of mesh should we use? What to prefer: staples or sutures? Is the posterior mesh necessary?

Is Vaginal Surgery Using Mesh a Valid Option in Women with Recurrent Anterior Vaginal Wall Prolapse after Abdominal Sacrocolpopexy?

Journal of Minimally Invasive Gynecology, 2010

La chirurgie vaginale prothétique est-elle une stratégie valide chez une patiente présentant une cystocèle récidivée après promontofixation ? Is vaginal surgery using mesh a valid option in women with recurrent anterior vaginal wall prolapse after abdominal sacrocolpopexy? L. Mamy · V. Letouzey · P. Merviel · J. Gondry · P. Mares · P. Costa · R. de Tayrac Reçu le 2 avril 2010 ; accepté le 6 avril 2010 Conclusion: Vaginal surgery using mesh is a valid option in women with recurrent anterior vaginal wall prolapse after abdominal sacrocolpopexy.