L'armée à Mari: Chap. 1 Les différents types d'obligation militaire (original) (raw)

d'alliance militaire avec les Sutéens en ces termes: «Qu'une tablette de mon seigneur nous parvienne (afin) que nous nous unissions pour rendre nos lances plus solides» 3 .

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L'armée à Mari: Chap. 4 L'armement individuel

Ch. IV: l'armement individuel -1 -CHAPITRE IV L'ARMEMENT INDIVIDUEL Le corpus des mentions d'armes comprend de nombreux textes de la documentation des archives de Mari. Ce corpus est constitué de plusieurs groupes de textes: bon de distributions, bons de fournitures pour fabrication et des listes de type mémorandum. Il s'agit d'une documentation de première importance dont l'examen permet de décrire des panoplies; d'identifier certaines armes et de recueillir des informations quant aux procédés de fabrication.

L'armée à Mari: Chap. 6 Le combat au bas des remparts

Le corpus des textes de Mari offre une documentation très abondante des procédés du combat au bas des remparts. Ce corpus constitue, pour le début du deuxième millénaire, la seule source d'information disponible pour étudier les techniques militaires de la prise et de la défense des places fortes. Dans l'exposé qui suit, on sera amené à examiner successivement l'art des fortifications et les procédés tactiques utilisés dans l'attaque et la défense des villes.

L'armée à Mari: Chap. 5 Le combat en rase campagne

A l'époque du règne de Zimri-Lim, circulaient deux recueils regroupant les prédictions relatives à la manière d'engager les combats. Leurs domaines de référence respectifs révélés par un passage de la lettre ARM X 120 concernaient les «armes» et la «prise des villes» 1 . Généralement les «armes», par métonymie, servaient à désigner l'«attaque» ou la «bataille» 2 . Mais dans ce contexte précis, il faut sans doute envisager une allusion aux formes du combat en rase campagne par opposition aux techniques utilisées dans la prise des villes. Cette connotation particulière se trouve également dans un passage du traité entre Zimri-Lim et Ibâl-pî-El II: le roi de Mari s'engageait sous serment à prêter assistance à l'armée de son «père», «à l'endroit des armes et de la bataille, à l'endroit de la muraille et du campement 3 «. L'évocation de l'«arme» constitue une référence à l'ensemble des procédés de la lutte en terrain ouvert. Elle côtoie dans ce passage le «lieu de la muraille» qu'il faut sans doute considérer comme faisant allusion aux méthodes utilisées dans la guerre de siège. Les Anciens ont donc fait une distinction 1 Cf. Chap VI B. p. 330 pour la citation du passage en question. 2 Cf. les exemples regroupés dans le CAD, K, p. 55 et la traduction proposée: «warfare» / attack». Noter également la formule giš tukul ù tâhazam epêšum dans la lettre A.1289 + col. iii, 43 sq cf. D. Charpin, «Un traité entre Zimri-Lim de Mari et Ibâl-pî-El II d'Ešnunna», Mélanges P. Garelli, p. 153. Le roi d'Ešnunna déclarait: «Ici je ne cesse de livrer combats et batailles incessantes avec ton adversaire Išme-Dagan»

THESE-L'obligation militaire sous l'Ancien Régime. Thèse P. Chauvin-Hameau (Résumé et table).pdf

CHAUVIN-HAMEAU, 2018

Sous l'Ancien Régime, l'armée française était, en principe, composée de troupes professionnelles recrutées sur le mode du volontariat. Son recrutement était par ailleurs complété par différentes formes d'obligations militaires comme le ban, le guet et garde ou encore la milice provinciale. Les aspects techniques de ces institutions, leurs origines, leur évolution ou encore leur ampleur, sont connus. Il n'en va pas de même des fondements et des limites de l'exercice du pouvoir de contrainte qu'elles supposent. Il existe certes des études classiques sur l'histoire de la conscription, du pro patria mori ou de l'obligation to die for the State. Mais leurs conclusions sont contradictoires, elles négligent la doctrine et la législation d'Ancien Régime, et leur perspective n'embrasse qu'une partie des conditions de légitimité d'une obligation qui impose aux sujets de risquer leur vie et de tuer. L'objet du présent travail est donc d'offrir un exposé des justifications avancées en faveur ou contre l'obligation militaire, et d'identifier les débats auxquels celle-ci a donné lieu entre le XVI e et le XVIII e siècle.

B. Martin-Gay Revue historique de droit français et étranger (RHDFE) janvier-mars 2020 Compte-rendu L'obligation militaire sous l'Ancien Régime P. Chauvin-Hameau

Une biographie détaillée et même érudite des vingt-deux premiers juges complète cette image très détaillée et nuancée de la Cour européenne à ses débuts. S'y ajoutent, selon les normes en vigueur pour les thèses une présentation soignée des sources et de la bibliographie. Le lecteur est impressionné par la masse des connaissances que Vera Fritz réunit sur des magistrats d'origines très diverses et sur le fonctionnement d'une institution où le secret des délibérations est la règle. Les juristes n'ont guère l'habitude de conduire des investigations aussi approfondies et-parfois-cyniques sur le fonctionnement des hautes juridictions, sur les motivations, parfois sur les calculs qui président à la prise de décisions présentées par ailleurs comme résultant avant tout d'une rigoureuse application des textes en vigueur. Par son caractère un peu transgressif, cette thèse renouvelle notre connaissance de la Cour et la méthode pour en décrire le fonctionnement. André CABANIS Université Toulouse Capitole [p. 77-113] Rev. hist. droit, 98 (1) janv.-mars 2020 Comptes rendus

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2019 a « Mari et l’histoire militaire mésopotamienne : du temps long au temps politico-militaire »,

dans M. d’Andrea, M.G. Micale, D. Nadali et S. Pizzamenti et A. Vacca (dir.), Pearls of the Past, Studies on Near eastern Art and Archaeology in honour of Frances Pinnock, marru 8, Zaphon, Münster, p. 109-138. , 2019