Review of F. Ghedini, S. Bullo, P. Zanovello (ed.), Amplissimae atque ornatissimae domus (Aug., civ., II, 20, 26), L’edilizia residenziale nelle città della Tunisia romana (Rome 2003) [in French] (original) (raw)
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Histoire urbaine, 2012
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Analyse syntaxique d’une habitation romaine : Maison de Dionysos et d’Ulysse Dougga - Tunisie.
Article de revue, La Revue Africaine et Méditerranéenne d'Architecture et d'Urbanisme AMJAU, 2023
Les romains se sont servis d'une certaine idéologie urbanistique afin d'assurer la romanisation du territoire conquis. En effet, posséder des rues droites se coupant à angle droit était un idéal que toutes les villes romaines s'efforçaient d'atteindre. Dougga qui n'obéit pas à ce prototype, à une valeur exceptionnelle et est classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997 car le site conserve dans son intégralité les vestiges d'une cité antique avec toutes ses composantes et offre le meilleur exemple connu de l'organisation d'une ville de fondation autochtone et de l'adaptation de son urbanisme au modèle romain (UNESCO, 1997). Dans le spectre de la recherche scientifique du site, l'étude de l'architecture domestique à Dougga a longtemps été négligée au profit des édifices publics. A travers ce travail, nous cherchons à comprendre la façon avec laquelle la société romaine de Dougga à organiser son espace de vie domestique en tant qu'espace rêvé, projeté, architecturé, édifié, habité et partagé.
Outre sa réflexion sur les différentes manières d'habiter 1 , celle sur l'archi-tecture des hôtels joue un rôle très important tout au long du parcours profes-sionnel de Gio Ponti (1891-1979). Figure majeure de l'architecture italienne du xx e siècle, il s'impose comme un des auteurs les plus attentifs à ce thème, dont il n'occulte aucun aspect. Tout en soulignant, dans le domaine du tourisme, la nécessité de programmes à grande échelle sachant tenir compte des nouvelles exigences des classes moyennes, Ponti se livre aussi à l'étude des différentes typologies hôtelières possibles et à leurs rapports avec les divers contextes (petites villes, paysages, etc.). Il s'est également intéressé aux standards fonctionnels ou esthétiques qu'il faut adopter dans le projet des chambres, en allant jusqu'au design de certains éléments spécifiques. Enfin, sa curiosité l'a porté jusqu'à se soucier du rôle joué par les espaces en plein air, notamment les jardins et les roof-gardens. Son véritable but vise à l'affirmation, chez la bourgeoisie de son temps, du goût pour une « modernité cordiale » qui puisse faire naître, grâce aux suggestions empruntées aux avant-gardes artistiques et architecturales contem-poraines, un nouveau langage décoratif, capable de s'imposer comme le style par excellence de l'architecture hôtelière. Hôtels alpins et marins C'est à partir des années 1930 que Ponti, déjà bien connu, commence à s'intéresser au thème de l'hôtel avec une attention constante, en y transposant plusieurs réflexions qu'il avait déjà développées dans les domaines de la maison et du quartier. Pour lui, l'hôtel constitue un élément d'intervention paysagère bien plus complexe et il conçoit, à cet effet, une typologie qui transpose des idées spatiales et d'habitat élaborées dans le domaine des maisons particulières et des immeubles. En 1930, au sein d'un projet de développement alpin comprenant un téléphérique unissant Bolzano, Cortina d'Ampezzo et Ortisei et complété par des bifurcations mineures, Ponti avait proposé quatre typologies nouvelles