Détruire les temples pour construire les écoles : reconstitution d’un objet historique (original) (raw)
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Mémoire des temples, mémoire de pierre. Aperçu de l’épigraphie religieuse de Pékin
Perspectives chinoises, 2007
Beijing simiao lishi ziliao (Matériaux historiques sur les temples de Pékin), édité par le Bureau des Archives municipales de Pékin, Pékin, 1997, p. 3. 4. Naquin, op. cit., p. 26. Des milliers de temples qui existaient à Pékin avant les années 1950, moins d'une douzaine sont en activité aujourd'hui, les autres sont désaffectés ou détruits. Les inscriptions commémoratives que les fidèles ont fait graver sur des stèles au cours des siècles, et qui subsistent sous forme d'estampages, éclairent néanmoins de larges pans de l'histoire des lieux de culte et de la vie religieuse de la capitale. MARIANNE BUJARD ET JU XI perspectives chinoises Mémoire des temples, mémoire de pierre 23 N o 2 0 0 7 / 4 perspectives chinoises 1. Carte de Pékin et de ses temples
Restaurer l’ornement architectural
1993
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Restauration d’une école sinistrée et leçons tirées
Diversité
Dans une école d’un quartier d’habitat social de la banlieue parisienne, les difficultés et tensions se sont accrues pendant cinq ans : troubles et dégradations, arrêts maladie et départs répétés des enseignants, résultats calamiteux aux évaluations nationales, mécontentement grandissant des parents. Un comité de pilotage a chargé notre équipe d’analyser la situation, puis de contribuer à l’améliorer, en prenant appui sur les enquêtes précédemment réalisées dans cette ville. En nous référant aussi à d’autres recherches portant sur l’évolution d’établissements de quartiers précarisés, nous interrogeons les possibilités de prévenir ou d’enrayer plus rapidement des spirales d’échec et d’instabilité, lourdes de conséquences pour le travail des enseignants et des élèves.
Les Nouvelles de l'archéologie, 2008
Ce document a été généré automatiquement le 3 mai 2019. © FMSH L'archéologie face à l'école Analyse des manuels scolaires allemands The archaeology in front of the school Analyse of the German textbooks Miriam Sénécheau Comment sont présentées les époques pré-et protohistoriques dans les manuels ? En quoi ces présentations reflètent-elles la recherche archéologique, l'histoire de ses idées et ses relations avec le public non spécialiste ? Telles sont les questions posées dans le cadre d'une étude analysant des manuels d'histoire, les programmes scolaires, les films didactiques et les romans historiques pour la jeunesse allemands (Sénécheau 2006a). Ce choix de médias comme matériel de base d'une analyse qualitative est fondé sur deux constatations. D'abord, la plupart des auteurs concernés, non-archéologues, doivent se documenter sur une matière qu'ils ne dominent pas. Ce fait peut nous donner une idée des voies de transmission ou d'informations entre l'archéologie et le public. Ensuite, un public jeune implique un choix dans les thèmes ainsi que des présentations simples et condensées. Le choix fait par les auteurs est d'une part lié à des considérations pédagogiques et didactiques, d'autre part, influencé par l'image que ces mêmes auteurs se font d'une certaine époque, par les sujets discutés dans notre société ainsi que par des clichés transmis de génération en génération.
Karnak, Amon-Rê : la genèse d’un temple, la naissance d’un Dieu
Bibliothèque d'étude, 2018
L’ancienneté du temple de Karnak et la genèse du culte d’Amon ont longtemps fait l’objet de débats aux conclusions incertaines, faute d’indices déterminants, mais il est désormais possible de proposer de nouvelles hypothèses sur le développement du site et l’essor du culte d’Amon. Le Nil a connu des changements importants de son cours et il semble que le site de Karnak, primitivement situé rive gauche, soit devenu une île inhabitée durant l’Ancien Empire. Sous la XIe dynastie, après le rattachement de l’île à la rive droite, les nouveaux dynastes thébains mirent à profit les terres émergées pour édifier un sanctuaire consacré à un dieu neuf, Amon-Rê, garant de leur légitimité. Cette divinité, quoique nouvelle, n’a pas été élaborée ex nihilo : elle synthétise le concept memphito-héliopolitain d’Imn, « caché », la dimension solaire empruntée à Rê-Atoum d’Héliopolis, l’iconographie et les liturgies coptites du dieu Min. Amon-Rê devint ainsi, pour ces souverains originaires du Sud, le dieu qu’ils avaient révélé et que les rois précédents n’avaient pas su reconnaître. ————◆———— The age of the Karnak temple and the genesis of the cult of Amon have been the subject of debate and inconsistent conclusions for years, due to the lack of decisive elements, but it is now possible to present some new hypotheses on the development of the site and the rise of the cult of Amon. The course of the Nile clearly endured some major changes and it appears that the site of Karnak, that was originally located on the left bank, became a desert island during the Old Kingdom. In the XIth Dynasty, after the island became part of the right bank, the new Theban kings took advantage of the emerged land to build a sanctuary, dedicated to a new divinity, which was supposed to guarantee their legitimacy. The divinity, Amon-Re, though a new one, was not created ex nihilo. Amon-Re summarizes the Memphite Heliopolitan concept of Imn, «hidden», and the solar dimension that is a feature of Re-Item of Heliopolis, as well as the iconography and the Coptite liturgies of Min. For those sovereigns coming from the South, Amon-Re became the god that they contributed to reveal, to the contrary of the previous kings, who did not rightly appreciate it.