Cours BARDON -WORD 2010 (original) (raw)

COURS BARDON -EXCEL 20010

Fondamentaux 2010 ____________________________________________________________________ 3 Excel ________________________________________________________________________________ 3 1. L'écran ____________________________________________________________________________ 3 2. Barre d'état : calculs et modes d'affichage _________________________________________________ 7 3. Paramétrage du logiciel _______________________________________________________________ 7 

LETTRE À ARMAND BOREL

J'ignore bien sûr, recevant cette lettre Outre-tombe, quelles seront vos réactions. Peut-être, quelques uns de nos subtils collègues, actuels ou futurs, en auront-ils la teneur ? Il est agréable d'en rêver. Et peut-être profitez-vous de la présence d'Henri Cartan pour échanger vos réflexions sur les rapports entre les mathématiques et les arts. « Dans le discours que j'ai prononcé le premier février 1977 à l'occasion de la réception de la Médaille d'Or du CNRS, j'ai tenté [dit Henri Cartan] de défendre la thèse selon laquelle les mathématiques relèveraient plutôt de l'art que de la philosophie. » Partageriez-vous ce jugement ? L'exposé que vous avez fait en 1981 puis en 1982, repris aujourd'hui dans les Newsletter de the European Mathematical Society sous le titre « Mathematics: Art and Science » [1], contient en germe avancé les principaux éléments de ce courrier. Les mathématiciens, vous l'observez, adorent en général procéder à des généralisations. Vous exprimez cette idée sous une forme quelque peu plus restreinte: « A mathematician often aims for general solutions », précisant ensuite: «we strive for general theorems, principles, proofs, and methods ». On peut et doit s'interroger sur les causes qui conduisent à cette attitude d'esprit, à ce comportement, sur les circonstances dans lesquelles il prend racine et se développe. Je voudrais seulement ici, à travers le rappel de cette anecdote bien connue, souligner combien est répandue dans l'esprit des humains cette attitude d'esprit: un Anglais, appelons-le Monsieur Brexit, débarqua à Calais, vit une femme rousse, et envoya aussitôt une missive à ses amis insulaires, un SMS, énonçant que toutes les françaises étaient rousses. Il faut mettre au crédit des mathématiciens leur prudence, leur sagesse: ils énoncent des conjectures et non point des affirmations générales s'ils ne peuvent prouver la validité de leurs énoncés. Contrairement à vous, Maître, Monsieur Brexit n'utilise même pas le mot « often ». L'esprit humain aurait donc tendance, de manière spontanée, naturelle, à procéder à des généralisations. Mais il arrive fréquemment que de telles généralisations soient mises en défaut en présence de ce qui apparaît de prime abord comme un cas particulier: n étant un entier positif, je sais toujours résoudre l'équation x-n = 0, mais quid de l'équation 2x-n = 0, mais quid, etc…: nous sommes amenés à entreprendre des analyses plus poussées des processus intellectuels mis en oeuvre pour résoudre de telles équations, à introduire des vues, des notions, des procédés de plus en plus généraux qui permettent de mieux comprendre et de mieux développer les propriétés des objets déjà rencontrés. « Ce qu'on appelle en effet la mathématique est une sorte de miroir de la Nature elle-même, une sorte d'être biologique en plein développement par 1

BARTHES SEMIOLOGUE ET ECRIVAIN TRADUIT AU PORTUGAL (1973-2015

Le propos de cet article est de rendre compte de la réception de Roland Barthes au Portugal, entre 1973 – date de la première traduction de l'un de ses textes – et 2015. Une analyse des traductions de ses ouvrages et de leur parution à des moments charnière de la culture portugaise d'une part, et l'étude des textes critiques portant sur son oeuvre de l'autre, nous permettront de dégager l'image que l'on a reçue, mais aussi celle que l'on a construite, de Roland Barthes au Portugal. Cette étude vise à montrer comment ses écrits et sa pensée furent perçus, comment il fut (re)présenté par traducteurs, éditeurs, critiques et enseignants au public portugais, plus nombreux et plus divers qu'on ne saurait le croire. Abstract: This article aims at studying the reception of Roland Barthes in Portugal, between 1973 – when one of his texts was first translated – and 2005. We will focus on the translations of