« L’habitat rural mérovingien de Fresnoy-le-Grand (Aisne) " Les Champs à Grès " » (original) (raw)

L’habitat du Néolithique ancien de Fontenay-le-Marmion « Le Grand Champ / Le chemin Haussé »

Revue archéologique de l ouest, 2012

L’unité d’habitation du Néolithique ancien (VSG) de Fontenay-le-Marmion « Le Grand Champ » a été mise au jour lors d’une opération d’archéologie préventive du conseil général du Calvados. Ce site, en contexte de plateau, est localisé à une dizaine de kilomètres au sud de l’agglomération caennaise. Les structures de cet habitat sont difficilement identifiables sans une étude précise de la répartition spatiale du mobilier. Elles correspondent à trois fosses latérales d’habitation, deux fosses sud et une fosse nord ainsi qu’à quelques petites excavations interprétables comme les trous de poteaux d’une maison. Le mobilier provient presque exclusivement des fosses latérales d’habitation ; sans être abondant, il constitue un ensemble cohérent. Le matériel lithique en silex est le plus conséquent avec une production d’outils en silex principalement sur lame. Ce site a livré très peu de formes céramiques ; les pièces identifiées s’insèrent parfaitement dans les ensembles classiques de la culture VSG (grandes bouteilles, vases à profil en U ou à profil dit « en bombe »). Le macro-outillage en roche dure est également bien représenté. La fabrication de bracelet en schiste sur place est attestée par la présence de plusieurs pièces de la chaîne opératoire. L’étude tracéologique démontre également que deux grattoirs ont été utilisés pour travailler de la roche tendre, peut-être du schiste. L’étude des différents types de mobilier et une datation par le radiocarbone convergent pour placer cette occupation dans la phase moyenne du VSG ; entre le village rubané récent et VSG ancien de Colombelles (14) et la maison VSG à cordon de Mondeville (14).

Fressignes (Indre, France), campement de chasseurs solutréens aux limites de l’extrême septentrional

Espacio Tiempo y Forma. Serie I, Prehistoria y Arqueología, 2013

Voici 20000-18000 ans, des Solutréens s'installèrent dans les affleurements calcaires du bassin de la Creuse, en périphérie nord ouest du Massif Central. La fouille de Fressignes (Indre, France) a mis au jour une séquence continue d'occupations sur un replat dominant la vallée encaissée de la Creuse, une vingtaine de km à l'intérieur du massif montagneux. Il s'agit d'un campement saisonnier dans lequel les Solutréens apportaient avec eux leurs silex à débiter et façonner. Une dizaine de types pétrographiques de silex présents sur le campement ont été définis et leurs gîtes géologiques d'origine localisés jusqu'à une centaine de km. Les pointes à cran, les feuilles de saule et des pièces à retouche plate solutréenne ont permis de caractériser le Solutréen supérieur. En cette région de contact entre le Massif central et le Bassin parisien, le Solutréen se trouve à la limite extrême de son extension septentrionale. Cette localisation marginale sur le plan culturel (au sens classique) invite à s'interroger sur une éventuelle originalité du Solutréen supérieur par rapport à l'identité qui lui fut conférée dans les zones plus centrales ou méridionales de son expansion territoriale. Les fouilles menées à Fressignes ont fait ainsi découvrir des sociétés de chasseurs très bien organisées pour exploiter au mieux les multiples ressources de leurs paysages. Fressignes est devenu un site important pour la connaissance des derniers Solutréens, sur la marge la plus septentrionale de leurs territoires. Mots clés: Solutréen supérieur, habitat, campement, outils, armatures. Resumen. Hace 20000-18000 años, pobladores solutrenses se establecieron en los afloramientos de caliza de la cuenca del río Creuse, en la periferia del noroeste del Macizo Central. La excavación del yacimiento de Fressignes (Indre, Francia) ha revelado una secuencia continua de ocupación en una cornisa con vistas al valle de la Creuse, cerca de veinte kilómetros al interior del macizo montañoso. Este es un campamento estacional en el que los Solutrenses llevaron consigo su sílex para debitar y tallar. Una docena de tipos petrográficos de sílex presentes en el campamento fueron definidos y sus depósitos geológicos de origen localizados hasta 100 km. Las puntas de muesca, las hojas de sauce y las piezas con retoques solutrenses han permitido caracterizar el Solutrense superior. En esta zona de contacto entre el Macizo Central y la cuenca de París, el Solutrense encuentra-se al límite extremo de su extensión hacia el norte. Esta ubicación marginal en el aspecto cultural (en el sentido clásico del término) plantea preguntas acerca de una posible originalidad de Solutrense superior contra la identidad que le fue conferido en las partes más centrales y meridionales de su ( 1 ) Département de Préhistoire, Muséum National d'Histoire Naturelle, Equipe «Préhistoire-Paléoanthropologie» UMR 7194 CNRS. Paris. dvia-lou@mnhn.fr · avialou@mnhn.fr ( 2 ) IPH. 1 rue René Panhard. 75013 Paris.

Fressignes (Indre, France), campement de chasseurs solutréens aux limites de l’extrême septentrional = Fressignes (Indre, Francia), un campamento de cazadores solutrenses en los límites del extremo septentrional

2012

Voici 20000-18000 ans, des Solutréens s'installèrent dans les affleurements calcaires du bassin de la Creuse, en périphérie nord ouest du Massif Central. La fouille de Fressignes (Indre, France) a mis au jour une séquence continue d'occupations sur un replat dominant la vallée encaissée de la Creuse, une vingtaine de km à l'intérieur du massif montagneux. Il s'agit d'un campement saisonnier dans lequel les Solutréens apportaient avec eux leurs silex à débiter et façonner. Une dizaine de types pétrographiques de silex présents sur le campement ont été définis et leurs gîtes géologiques d'origine localisés jusqu'à une centaine de km. Les pointes à cran, les feuilles de saule et des pièces à retouche plate solutréenne ont permis de caractériser le Solutréen supérieur. En cette région de contact entre le Massif central et le Bassin parisien, le Solutréen se trouve à la limite extrême de son extension septentrionale. Cette localisation marginale sur le plan culturel (au sens classique) invite à s'interroger sur une éventuelle originalité du Solutréen supérieur par rapport à l'identité qui lui fut conférée dans les zones plus centrales ou méridionales de son expansion territoriale. Les fouilles menées à Fressignes ont fait ainsi découvrir des sociétés de chasseurs très bien organisées pour exploiter au mieux les multiples ressources de leurs paysages. Fressignes est devenu un site important pour la connaissance des derniers Solutréens, sur la marge la plus septentrionale de leurs territoires. Mots clés: Solutréen supérieur, habitat, campement, outils, armatures. Resumen. Hace 20000-18000 años, pobladores solutrenses se establecieron en los afloramientos de caliza de la cuenca del río Creuse, en la periferia del noroeste del Macizo Central. La excavación del yacimiento de Fressignes (Indre, Francia) ha revelado una secuencia continua de ocupación en una cornisa con vistas al valle de la Creuse, cerca de veinte kilómetros al interior del macizo montañoso. Este es un campamento estacional en el que los Solutrenses llevaron consigo su sílex para debitar y tallar. Una docena de tipos petrográficos de sílex presentes en el campamento fueron definidos y sus depósitos geológicos de origen localizados hasta 100 km. Las puntas de muesca, las hojas de sauce y las piezas con retoques solutrenses han permitido caracterizar el Solutrense superior. En esta zona de contacto entre el Macizo Central y la cuenca de París, el Solutrense encuentra-se al límite extremo de su extensión hacia el norte. Esta ubicación marginal en el aspecto cultural (en el sentido clásico del término) plantea preguntas acerca de una posible originalidad de Solutrense superior contra la identidad que le fue conferido en las partes más centrales y meridionales de su ( 1 ) Département de Préhistoire, Muséum National d'Histoire Naturelle, Equipe «Préhistoire-Paléoanthropologie» UMR 7194 CNRS. Paris. dvia-lou@mnhn.fr · avialou@mnhn.fr ( 2 ) IPH. 1 rue René Panhard. 75013 Paris.

Genas/Les Grandes terres (Rhône). Un établissement rural dans la plaine de l’Est lyonnais.

Etablissements ruraux de Gaule romaine, quelques études de cas., 2018

Le site des Grandes Terres a été mis en évidence en 2011 lors de la réalisation d’un diagnostic dans le cadre de l’aménagement d’une vaste ZAC de 44,4 ha implantée au sud-ouest de la commune de Genas (Segain 2011a et 2011b). Le site a ensuite fait l’objet de deux tranches de fouilles préventives en 2012 (Grasso 2013a et 2013b). Les vestiges mis au jour se rattachent à l’âge du Bronze ancien, à la période romaine et à l’époque contemporaine. L’essentiel du site est constitué par un petit établissement rural fondé à l’époque tibérienne et fréquenté jusqu’à la seconde moitié du IVe apr. J.-C. L’intérêt de la fouille réside également dans la mise en évidence d’un réseau de fossés et d’une voie implantés dans l’environnement immédiat de l’occupation antique.

L'établissement rural laténien de Vic-deChassenay (Côte d'Or)

L'ouverture d'une installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) par la société COVED, sur la commune de Vic-de-Chassenay, a permis la découverte d'une vaste occupation rurale gauloise. La fouille, réalisée en 2007 et 2010 par la société Archeodunum, a couvert 6,7 ha au total, offrant l'opportunité d'appréhender ce type de site sur une superficie d'une ampleur exceptionnelle.