Place de la surveillance endoscopique de l’œsophage de Barrett (original) (raw)

Reflux gastro-œsophagien et ­œsophage de Barrett

Forum Médical Suisse ‒ Swiss Medical Forum, 2017

A l'heure actuelle, une personne sur cinq souffre de reflux gastro-oesophagien (RGO), avec une tendance à la hausse. Le développement d'un oesophage de Barrett en est une complication possible et potentiellement maligne. Chez quels patients atteints de RGO un diagnostic endoscopique est-il indiqué? Quand un traitement empirique est-il suffisant?

Place du traitement endoscopique des urétérocèles compliquées de l’adulte

Progrès en Urologie, 2007

Introduction : L'urétérocèle est une malformation congénitale rarement diagnostiquée chez l'adulte. Son traitement, indiqué dans les formes compliquées ou symptomatiques, n'est pas univoque. Notre but a été d'évaluer les résultats de la méatotomie endoscopique par incision semi-circulaire.

Cancer de l’œsophage

Cancer/Radiothérapie, 2010

Les cancers de l'oesophage sont des lésions hautement malignes et d'un pronostic souvent très sévère, en dehors des lésions minimes traitées par chirurgie. La radiothérapie, ou plutôt l'association de radiothérapie et de chimiothérapie concomitante est la modalité thérapeutique la plus souvent utilisée, seule ou avec l'oesophagectomie. La défi nition des volumes cibles profi te actuellement de la possibilité d'utiliser en routine les nouvelles techniques d'imagerie [Tomographie par émission de positons (TEP) en particulier]. L'objectif de ce travail est de préciser les particularités radio-anatomiques, les modes d'extension des cancers de l'oesophage et les principes de l'irradiation conformationnelle tridimensionnelle illustrés par un cas clinique.

Surveillance endoscopique de l’estomac opéré: si, pourquoi, comment, quand

Acta Endoscopica, 1989

The endoscopic follow-up of the operated stomach: if, why, when Vigilancia endoscopica del estomago operado : ~. es necesaria ?, /. por que ?, /. cuando ? R~SUMI~ Au cours d'une 6tude prospective histo-endoscopique sur 300 patients recrut6s en raison de leurs ant6c6dents de gastrectomie de type Billroth II pratiqu6e pour l~sions b6nignes depuis 10 ans ou plus, 11 cas (3,6 %) de carcinome ont 6t6 mis en 6vidence, avec un intervaile moyen de 27 arts par rapport h l'intervention initiale. La r6partition des 16sions est la suivante : 7 cancers superficiels dont 3 se sont pr6sent6s comme des ,, micro-carcinomes, limit6s h une des biopsies multiples sans aucune 16sion n6oplasique r6siduelle sur le moignon de gastrectomie de la seconde r6section. En outre, ont 6t6 mis en 6vidence des foyers de dysplasie (8 cas = 2,6 %), des polypes ad6nomateux (2 cas = 0,6 %) et des 16sions de ,, gastrite kystique polypeuse ,~ (6 cas = 2 %). Les carcinomes et les autres anomalies anatomiques 6taient Iocalis6s sur le versant gastrique de la gastroent6rostomie. Dans une 6tude r6trospective sur 1 571 patients porteurs d'une gastroent6rostomie pour 16sions b6nignes, un carcinome, le plus souvent localis6 sur le versant gastrique de la gastroent6rostomie, a 6t6 observ~ dans 83 cas (5,3 %), darts un intervalle moyen de 27 arts apr6s l'intervention initiale. Des 16sions de ,, gastrite kystique polypeuse ,, d'aspect comparable aux polypes gastriques hyperplasiques mais, contrairement h ceux-ci, expos6es ~ une tendance marqu6e ~ la dysplasie, ont 6t6 rencontr6es dans 58 cas (3,7 %) tandis que les polypes ad6nomateux ont 6t6 observ6s dans 11 cas (0,7 %). Dans une s6rie de 20 000 patients non op6r6s prflev6s darts une ,, population endoscopique ~, ~g6e de plus de 40 arts, les fr6quences respectives du carcinome, des polypes hyperplasiques et de l'ad6nome, 6taient de 1%, 0,8 % et 0,02 %. Une 6tude histologique a 6t6 conduite sur du mat6riel provenant de moignons gastriques sans 16sion d6tectable h l'endoscopie, dans une s6rie de 884 gastroent6rostomies cons6cutives, pratiqu6es pour 16sions b6nignes un mois ~ 50 ans auparavant, et subdivis6es en 5 groupes en fonction de I'intervaUe s6parant l'endoscopie de l'intervention chirurgicale. A l'exception de l'atrophie, de la m6taplasie intestinale et de la dilatation kystique des glandes r6siduelles, qui augmentent progressivement avec le temps, la dysplasie montre une tendance similaire, devenant plus fr6quente et plus s6v~re dans les groupes plus anciens. Dans certains cas, sa distribution 6tait h6t6rog~ne alors qne darts la majorit6 des cas, elle n'6tait raise en 6vidence que sur une seule des multiples biopsies r6alis6es. Dans 12 cas (1,3 %), un carcinome fut mis en 6vidence, au stade de micro-carcinome dans 3 cas. L'ensemble de ces donn6es sugg~re un risque accru de cancer chez les patients porteurs d'une gastroent6rostomie. L'intervalle moyen entre chirurgie et diagnostic du cancer dans l'ensemble des groupes de patients 6tudi6s est de 27 ans, et de 20 ans pour ce qui concerne la dysplasie et l'ad6nome (limites 10-41 ans). Un plan de surveillance endoscopique et histologique d6butant 10 ans apr6s l'intervention, devrait garantir le d6pistage des modifications du moignon de gastrectomie qui pr6c6dent I'apparition du carcinome. La fr6quence des intervalles de contr61e d6pend du type d'anomalies d6cel6es sur le moignon gastrique.

L’hématome intra-mural de l’œsophage: conduite diagnostique à propos d’un cas

Acta Endoscopica, 1993

Résumé L’hématome intra-mural de l’œsophage (HIMO) peut survenir de façon spontanée ou lors d’un trouble de la coagulation. Son expression clinique non spécifique (douleur thoracique, dysphagie, dématémèse) ne permet pas d’affirmer le diagnostic et c’est classiquement la fibroscopie œso-gastro-duodénale associée au scanner thoracique qui amènent à un diagnostic de certitude. Nous soulignons dans cette observation l’intérêt de l’endosonographie qui permet d’affirmer le diagnostic et de préciser la localisation pariétale ainsi que l’épaisseur de l’HIMO.

Perforations de l’œsophage

Journal de Chirurgie Viscérale, 2010

La perforation de l'oesophage est une pathologie dont l'incidence a nettement augmenté ces dernières années, du fait de la généralisation de l'endoscopie diagnostique et interventionnelle qui en sont devenues les causes principales. Malgré les progrès récents de la réanimation, des moyens diagnostiques et du traitement, la mortalité globale des perforations de l'oesophage reste proche de 20 %. Des retards diagnostiques dus à des présentations cliniques atypiques fréquentes, associées à l'absence de codification claire de la prise en charge thérapeutique expliquent ce mauvais pronostic. Du traitement médical jusqu'à l'oesophagectomie, les possibilités thérapeutiques sont multiples et de caractère invasif croissant. À mi-chemin entre le traitement médical et la chirurgie ouverte tendent actuellement à se positionner des options mini-invasives, fondées notamment sur l'endoscopie interventionnelle, éventuellement associée à des gestes de drainage chirurgicaux ou radiologiques, qui restent à valider. La suture renforcée de la perforation et le traitement d'un éventuel obstacle sous-jacent restent le traitement de référence. Le pronostic est conditionné par le délai écoulé avant un traitement adapté, la localisation et l'étiologie de la perforation et le terrain sur lequel elle survient.