L'intégration des pierres dressées à l'air libre dans les espaces sépulcraux de l'ouest de la France : le département du Morbihan. ARPI 03 extra 2015, Homenaje a Rodrogo de Balbin Behrmann, p. 96-110. (original) (raw)
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Au coeur de Sprimont se situe une ancienne centrale électrique qui alimentait autrefois la carrière de Correux ainsi que le village et les hameaux alentours. Bâtie en 1904-1905, cette architecture industrielle d'apparat pour le moins singulière ne cesse d'étonner le visiteur par ses formes soignées et élégantes. Aujourd'hui reconverti en Centre d'Interprétation de la Pierre, l'édifice aux atouts multiples est emblématique du riche passé carrier de la région sprimontoise aux XIX e et XX e siècles. Ce Carnet du Patrimoine vous emmène à la découverte de ce patrimoine exceptionnel où se mêlent parcours humains, histoire, géologie, architecture et industrie !
1975
Les vitesses differentielles d'alteration des pierres calcaires soumises a l'action des agents atmospheriques ont ete etudiees sur les pierres tombales de la region liegeoise.Grâce a une methode nouvelle, l'auteur a pu mesurer cette dissolution et mettre en lumiere les facteurs qui la controlent, a savoir la situation en milieu rural, urbain ou industriel, l'exposition, la position des dalles, la presence de vegetaux epilithiques et la hauteur par rapport au sol. Il a mesure la dissolution differentielle entre les parties plus ou moins resistantes de la pierre et obtient comme valeur moyenne la vitesse de dissolution de 0,25 mm par siecle.
Quelles nouvelles en ce début 2010 ? Dans le domaine des publications, il faut se féliciter de la sortie effective en Mai 2009 des actes du colloque de St-Romain-en-Gal consacré à la Transition Bronze Fer et co-édité avec l'AFEAF, se réjouir aussi de la diffusion rapide de ce supplément à la Revue archéologique de l'Est car, et c'est un paradoxe… il est quasi déjà épuisé ! Un retirage est en cours d'examen ! La préparation du manuscrit des actes de Herne 2008 suit son cours même si l'on sait qu'une entreprise internationale comme celle-là garde un fonds de complexité irréductible, consommateur de temps et d'énergie. Toute notre confiance est bien sûr renouvelée aux organisateurs Daniel Béranger, Jean Bourgeois, Marc Talon, Stefan Wirth et à nos partenaires de Westphalie �� �� la LWL-Archäologie für Westfalen et le Musée de Herne� et le Musée de Herne� Il va de soi que nous aurons à coeur de permettre la sortie des travaux conduits lors de la table ronde de Rouen de Novembre 2005 sur la Transition Bronze Fer� L'APRAB montre donc un dynamisme certain dans l'effort indispensable de publications de nos recherches, mais il reste un net déficit de publications sur l'âge du bronze par rapport à d'autres périodes et cette constatation ressort à l'évidence à la lecture des tables des matières des revues nationales comme le Bulletin de la Société préhistorique française, Gallia Préhistoire mais aussi des revues interrégionales� Les informations fournies par notre bulletin grâce à la tenue de notre Journée annuelle confirment l'existence d'un flux significatif de découvertes de l'Age du Bronze en France et je pense qu'il faut être attentif à permettre la publication plus développée des sites marquants dans des revues plus largement diffusées� Cela pourrait constituer un de nos enjeux d'avenir pour la promotion de notre spécialité� Dans ce contexte, je me félicite de la tenue en Avril 2009 à Rennes d'un Séminaire âge du bronze et je renouvelle tous mes encouragements aux organisateurs (Stéphane Blanchet et Cyril Marcigny) pour qu'ils puissent éditer des actes exhaustifs de cette journée� L'année 2010 verra aussi le développement du dossier « Palafittes ». viennent de déposer un dossier de candidature auprès de l'UNESCO pour une reconnaissance des palafittes au titre du Patrimoine mondial. Cette initiative réjouira tous les pré-protohistoriens car ces sites constituent assurément des références patrimoniales essentielles pour l'âge du bronze euro-péen� L'initiative est d'autant plus méritoire qu'elle porte sur des sites pour l'essentiel « invisibles » par le grand public sauf au travers des collections muséales ou des restitutions au sein de parcs archéologiques� Ce dossier de reconnaissance est porté par la réalisation d'une publication grand public plurilingue (français, allemand, italien, slovène), de très grande qualité, richement illustrée et très documentée� Cet ouvrage d'une centaine de pages, actuellement en cours de diffusion, constitue un remarquable outil de promotion de l'archéologie lacustre mais aussi du Néolithique et de l'Age du Bronze européens� Cette publication mérite le plus grand intérêt de tous les protohistoriens et elle doit facilement nous servir à promouvoir un soutien résolu au dossier de reconnaissance UNESCO mais aussi à montrer la richesse des sociétés du passé révélé par l'archéo-logie�
Résumé : La « collection Rouard » figure parmi les plus anciennes collections archéologiques du Musée d'Aix-en-Provence. Etienne Rouard, bibliothécaire et archéologue du XIX e siècle, a rassemblé du mobilier archéologique d'époque romaine d'un grand intérêt, bien que de valeur inégale et sans provenance précise. Cet ensemble comprend huit cent cinquante pièces de marbre classées selon deux catégories, le pavement en opus sectile et le placage décoratif. L'étude du matériel provenant de tous les vestiges que E. Rouard a exploré entre 1841 et 1844 à Aix-en-Provence, a permis de restituer, à partir des pièces de la collection, les motifs en opus sectile découverts en 1842 dans l'enclos Reynaud. Le style particulièrement composite des moulures de décoration reflète une pratique courante à l'époque de E. Rouard, plus collectionneur que scientifique. Le style architectural dominant indique toutefois que la décoration relève de vestiges plutôt monumentaux. Mots clefs : Aquae Sextiae, art décoratif, carrières régionales, marbre, opus sectile , réemploi, style architectural. Abstract : The « Rouard collection » is one of the oldest archaeological collections from Aix-en-Provence's Museum. Etienne Rouard, a XIX th Century librarian and archaeologist, gathered a collection of roman artifacts of great interest although of unequal value, as the precise origin of the pieces is not known. This set is comprised of 850 pieces of marble classified in two categories: paving slabs (opus sectile) and decorative wall slabs. The study of material, from all the sites that E. Rouard had explored between 1841 and 1844 at Aix-en-Provence, has made it possible to reconstitute the opus sectile patterns discovered in 1842 in the « Enclos Reynaud », using slabs from the collection. The very mixed styles of ornamental mouldings reflect on the sampling habits of E. Rouard, a collector rather than a scholar. However the dominant architectural style shows that the decoration belonged to walls of rather monumental proportions.