Pratiques chirurgicales dans le traitement du cancer primitif non à petites cellules du poumon (original) (raw)
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Cancer/Radiothérapie, 2007
Résumé La place des traitements néoadjuvants dans le cancer bronchique non à petites cellules est controversée. Ils améliorent la probabilité de survie à long terme après la chirurgie et augmentent les possibilités de résection des tumeurs localement évoluées. La morbidité et la mortalité observées après exérèse chirurgicale sont souvent mises en avant pour limiter l'utilisation de ces traitements bien qu'elles dépendent de nombreux facteurs : maladies synchrones, tabagisme, stade du cancer, type d'exérèse. La pneumectomie droite majore ce risque plus que la pneumectomie gauche ou les gestes plus conservateurs permis grâce à ces traitements, notamment en cas de « downstaging ». © 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Cancer/Radiothérapie, 2002
Le cancer bronchique est la tumeur maligne la plus fréquente, son pronostic est sombre avec un taux de guérison à 5 ans qui est passé de 6 % dans les années 1960 à 15 % seulement dans les années 1990. La chirurgie reste le traitement de référence, mais elle n'est réalisable que pour une petite minorité des patients (environ 25 %). Après chirurgie, le taux de survie n'est que de 25 %, ce qui justifie la recherche actuelle de traitements adjuvants, tant pour le contrôle de la tumeur primitive que de la dissémination métastatique. Dans ce contexte, la chimioradiothérapie prend toute son importance, soit à titre exclusif, pour les patients non opérés (tumeur non résécable ou patient non opérable pour raisons médicales), soit à titre préopératoire. Cette revue rappelle les essais pivots de la chimioradiothérapie exclusive du cancer bronchique non à petites cellules non métastatique. Lorsque la chimioradiothérapie est exclusive, des progrès notables sont observés grâce à l'amélioration des techniques d'irradiation et des drogues disponibles, associés selon des schémas novateurs au prix d'une augmentation des effets secondaires. II semble se confirmer que le schéma d'association concomitante soit optimal, même si des améliorations sont attendues. Il faut aussi compter sur les progrès récents dus à la radiothérapie de conformation, qui fait espérer un nouvel accroissement des résultats.
Le traitement de la rechute d’un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV
Revue des Maladies Respiratoires, 2008
La chimiothérapie de deuxième ligne du cancer bronchique non à petites cellules est un concept récent, puisque les premiers essais de phase III établissant son intérêt datent de 2000. Successivement, le docétaxel à la dose de 75 mg/m 2 toutes les 3 semaines, puis le pemetrexed à la dose de 500 mg/m 2 également toutes les 3 semaines ont obtenu l'AMM dans cette indication. Les thérapeutiques ciblées connaissent un développement important dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules. Parmi elles, les inhibiteurs des tyrosines kinases et singulièrement l'erlotinib à la dose de 150 mg/j per os ont démontré leur intérêt en deuxième ou troisième ligne. Si la deuxième et la troisième ligne de chimiothérapie sont bien codifiées, il n'en est pas de même pour les 4 e à énième lignes, parfois proposées à un patient en bon état général et demandeur, pour lesquelles il n'y a pas de recommandations.
Radio-chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules de stade III inopérables
2007
L es cancers bronchiques constituent la première cause de décès par cancer tant chez l’homme que chez la femme. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 80 % de tous les cancers, et 40 % des CBNPC sont de stade IIIA ou IIIB inopérables. La radiothérapie seule s’est imposée dans les années 1970 comme supérieure au traitement palliatif dans les cancers bronchiques localement évolués, avec une dose standard de l’ordre de 60 Gy délivrés sur six semaines (1). Néanmoins, les résultats étaient médiocres avec une médiane de survie à moins de un an et des survies à deux ans de l’ordre de 15 à 20 %, et de moins de 5 % à 5 ans (2). Face à ces mauvais résultats, la chimiothérapie a été associée à la radiothérapie. La chimiothérapie peut être réalisée soit de façon séquentielle avec deux modalités chronologiques, en induction avant la radiothérapie, ou en consolidation après la radiothérapie, soit de façon concomitante avec la radiothérapie selon deux modalités de dose...