Nous écrivons tous le même livre, ou Essai d’introduction au caractère collectif de la science-fiction (original) (raw)

Omnium litterarum scientissimus… A propos d’une famille

L'Africa romana, 2010

Riproduzione vietata ai sensi di legge (art. 171 della legge 22 aprile 1941, n. 633) Senza regolare autorizzazione, è vietato riprodurre questo volume anche parzialmente e con qualsiasi mezzo, compresa la fotocopia, anche per uso interno o didattico. I lettori che desiderano informazioni sui volumi pubblicati dalla casa editrice possono rivolgersi direttamente a: Carocci editore corso Vittorio Emanuele II

L'apport de la littérature à la composition d’un « monde commun »: « Die Wand » de Marlen Haushofer et « Minotaurus » de Friedrich Dürrenmatt

Ecozon@: European Journal of Literature, Culture and Environment

Dans le contexte actuel de la crise écologique et de la pandémie de Covid-19, alors qu’il est nécessaire de "repenser les rapports entre humains et non-humains" (Philippe Descola), cet article propose une relecture comparée de deux œuvres issues de la littérature de langue allemande, parues à douze ans d’intervalle, en pleine guerre froide, Die Wand (1963) de l’auteure autrichienne Marlen Haushofer, et Minotaurus: Eine Ballade (1985) de l’écrivain suisse Friedrich Dürrenmatt. Je m’intéresserai dans ces récits à ce qui fait et défait les collectifs, à ce que Marielle Macé a appelé la "grammaire des attachements". Comment s’exprime par les mots, notamment les pronoms personnels, le travail qui consiste à se nouer les uns aux autres, et ces liens se nouent-ils de façon juste ? Les deux ouvrages étudiés parviennent-ils à définir un "nous", à faire émerger une communauté des organismes vivants, humains et non-humains ? L’article s’interrogera sur l’apport de...

Co-direction du volume collectif: L’Inimitié dans les correspondances d’écrivains, Reims, Éditions et Presses Universitaires de Reims, 2023.

Il est peu d'amitiés qui ne menacent, à un moment donné de leur développement, de tourner à l'aigre. Or, entre épistoliers, on ne peut échanger de lettres acrimonieuses que si l'antagonisme garde ne serait-ce qu'un soupçon d'attachement amical. Ce ne sont donc pas tant des haines que des inimitiés spécifiquement épistolaires et littéraires qu'analysent les contributions de ce volume. L'ennemi littéraire constituerait-il une sorte d'alter ego? Prendre son adversaire à partie n'est-ce pas un moyen efficace de travailler son style? L'animosité palpable dans la correspondance de l'épistolier rejaillit-elle concrètement dans l'œuvre de l'écrivain?Telles sont les interrogations qui guident l'exploration des correspondances fielleuses ou tout au moins inamicales, établies à partir d'un corpus d'étude appartenant à l'après-révolution romantique.

Lorand Gaspar ou l’écriture en quête du même

Lorand Gaspar et la langue, 2011

Laurence BOUGAULT La poésie, on le sait, a longtemps été définie par le vers, lui-même caractérisé comme « retour du même ». L'abandon, dans la poésie contemporaine en général, et dans celle de Lorand Gaspar en particulier, de la prosodie classique et des formes strictement versifiées pose dès lors le problème de la poésie elle-même.