Intoxications accidentelles par cannabis chez l’enfant : expérience du centre antipoison de Marseille (original) (raw)
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Intoxication grave au cannabis par ingestion accidentelle chez un nourrisson de 16 mois
Toxicologie Analytique et Clinique, 2016
TOXAC-99; No. of Pages 5 2 A. Cesbron et al. retrouvées dans le prélèvement sanguin. Des cannabinoïdes sont également présents dans tous les segments capillaires analysés, y compris du THC-COOH. L'intoxication aiguë sévère au cannabis chez cette enfant pourrait être associée à une exposition chronique. L'évolution étant rapidement favorable, des concentrations sanguines massives en cannabinoïdes ne semblent pas avoir de valeur pronostique péjorative dans l'intoxication cannabique en pédiatrie, mais un dosage sanguin et surtout une analyse segmentaire des cheveux se révèlent être importants en vue d'éventuelles procédures judiciaires.
Tabac et cannabis chez l’adolescent scolarisé de Nouméa
Revue des Maladies Respiratoires, 2011
Conclusions. -In New Caledonia, tobacco consumption levels are higher than those in developed countries. We did not find a falling trend compared with previous data. The use of cannabis remains very widespread at an early age, with a male predominance for daily consumption. For both, these addictions the perception of the risk and the desire to stop are weak. The population studied is representative of teenagers in the public sector schools in Grand-Noumea but probably does not reflect the situation on the whole territory. The results obtained suggest the value of a study of the whole of New Caledonia, the eventual purpose being to guide the public health authorities towards policies that help the young people of the country.
P410 - Intoxications aiguës accidentelles chez l’enfant de moins de 6 ans
Archives de Pédiatrie, 2010
Introduction : Le scléromyxoedème d'Arndt-Gottron ou mucinose papuloscléreuse se caractérise par des dépôts sous-cutanés de mucine, parfois associés à une atteinte systémique, d'évolution chronique et imprévisible et de traitement diffi cile. Observation : Nous rapportons le cas d'une fi lle de 4ans qui présente des lésions micropapuleuses disséminées, avec une sclérose cutanée entraînant une limitation progressive des amplitudes articulaires associées à un défi cit immunitaire combiné sévère et une atteinte hématologique faite de bi cytopénie d'évolution chronique par poussée L'enfant est mise sous immunoglobulines intraveineuses après échec de la corticothérapie avec une effi cacité remarquable tant sur les manifestations cutanées que hématologiques Conclusion : Le scléromyxoedème d'Arndt-Gottron est une maladie rare, dont la physiopathologie reste mal élucidée et Le traitement n'est pas codifi é.
Le cannabis chez l’adolescent : prise en charge par les familles
Archives de Pédiatrie, 2010
Le cannabis est le produit illicite le plus consommé en France. En 2007, l'âge moyen de la première consommation était de 15,1 ans. La majorité des adolescents vont limiter leurs consommations à une expérience, voire à un usage contrôlé. En revanche, ceux qui deviennent dépendants ont un délai bref entre la première consommation et la dépendance (environ 18 mois), comparé au tabac (trois à cinq ans) et à l'alcool (cinq à neuf ans). Étant donné cette période brève, il est important de repérer rapidement les adolescents en difficulté avec le cannabis et d'éduquer les parents aux signes d'alerte et aux techniques de communication pour aborder le sujet avec l'adolescent. La thérapie familiale multidimensionnelle, la thérapie familiale cognitive et comportementale et la thérapie stratégique brève ont fait preuve d'efficacité dans les études cliniques. L'amélioration de la dynamique familiale peut non seulement être un levier motivationnel pour l'engagement de l'adolescent dans une démarche de soins, mais aussi un facteur de resocialisation et de maintien de l'adolescent dans l'abstinence. L'efficacité de l'intervention familiale serait rehaussée par l'amélioration des relations avec les acteurs auprès de la famille (assistants sociaux, éducateurs) et un travail sur l'efficacité personnelle de l'adolescent par la réussite scolaire et/ou professionnelle. ß 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
2009
La consommation de cannabis a considerablement augmente ces deux dernieres decennies. Cette augmentation en population generale a retenti sur les populations recues dans les services d'alcoologie; un phenomene qui pose un certain nombre de problemes tant aux patients qu'aux equipes. Objectif: avec le concours du Groupement regional d'alcoologie et d'addictologie du Nord-Pas-de-Calais, nous avons realise une enquete aupres des soignants des structures de soins et d'accueil en alcoologie pour comprendre les retentissements de la coaddiction alcool-cannabis. Methode: nous avons concu un questionnaire dans lequel nous demandions aux soignants s'il existait: un abord systematique de cette consommation et par quel personnel il etait realise; un questionnaire specifique aux coaddictions; un reglement interieur, et si oui ses modalites d'application; une information systematique des patients sur le cannabis et ses consequences; des propositions therapeutiques en ...
La Presse Medicale, 2009
Consommation de cannabis en alcoologie. Enquête dans les structures de soins et d'hébergement en région Nord-Pas-de-Calais Cannabis use in alcohol dependent patients Le cannabis est la première substance illicite consommée en France (31 % des adultes âgé de 16 à 64 ans l'ont expérimenté) [1]. Sa consommation est fortement associée à celle du tabac et de l'alcool [2]. Cette importante consommation de cannabis en population générale devrait naturellement se répercuter chez les patients alcoolodépendants. S'il est admis dans le monde anglo-saxon une grande fréquence des polyconsommations parmi les patients hospitalisés en addictologie (de 48,7 à 56 % de polyconsommation concernant majoritairement l'alcool et le cannabis) [3], les études françaises en service d'alcoologie restent contradictoires. En effet, Favre [4] ne trouvait qu'1 consommateur de cannabis sur 20 patients nouvellement admis en CCAA. Menecier et al. [5] rapportaient 7 % de consommateurs réguliers et Viano 42,5 % de consommateurs vie entière et 17 % de consommateurs actuels (étude non publiée) [6]. Toutefois une augmentation des consommations de cannabis en alcoologie semble se confirmer avec l'étude de Perney et al (de 3 % en 2001 à 15 % en 2007) [7].