L'eau dans la région hydrographique Chelli-Zahrez : Adéquation ressources -demandes (original) (raw)
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Département des sciences de la terre, université d'Annaba. RESUME La ville de Bechar située dans le Sud Ouest algérien, se caractérise d'un climat aride à tendance saharienne, avec une température moyenne de 28,80°C et une précipitation moyenne de 72,97 mm, (série 1985-2006). Elle subit comme toutes les villes algériennes, une forte demande en eau, proportionnellement à l'augmentation du nombre de la population, et au taux d'accroissements de 3,6 %, qui est de 192909 h en 2007, estimée à 348415 h en 2027. L'eau dans le réseau d'AEP de la ville de Bechar (737 km), provient principalement du barrage de Djorf Torba (80%), et secondairement de l'aquifère du Turonien de Ouakda (20%), avec des débits, respectivement de 358,72 l /s et 97 l /s. La ville de Bechar est raccordée avec un taux de 96 %, et une dotation réelle de 139 litre / habitant/ jour, et un taux de satisfaction de 58%, ce qui est très satisfaisant pour une situation pareille. Le présent travail c...
Date de soumission : le 25 Novembre 2020 Date de publication : le 30 Décembre 2020 YAZAMI.SAMMAA.EL GHACHI.TALEB.OUALI ALAMI . (2020), « Ressources en eaux à la lumière de la variabilité climatique dans le moyen Sebou, entre les deux stations Azzaba et Dar El Arsa », Revue African Scientific Journal, Volume 3, Numéro 3, pp : 111-135. Pour citer cet article : Conflit d'intérêts : L'auteur ne signale aucun conflit d'intérêts. Déclaration de divulgation : L'auteur n'a pas connaissance de quelconque financement qui pourrait affecter l'objectivité de cette étude. Abstract This article addresses the issue of water resources in light of climate change in the Sebou medium, where is the relationship between these resources and rainfall in light of climate change? According to the analysis of data from the two stations Azzaba between 1958 and 2011 and Dar El Arsa between 1973 and 2010. The Azzaba station is located in the upper basin, right next to the Allal El Fassi dam, at the northern end of the Mediterranean mountain range. On the contrary, the Dar El Arsa station is located in the basin know-how between the hills of Prerif north of Fez, highlighting the different particularities of the two stations geographically, topographically and geologically. We established a set of findings, including the annual rainfall at the Dar El Arsa station varied between 200 and 900 mm, and the single Azzaba station varied between 100 and 700 mm, and the largest amount recorded during these two series reached 667 mm in 1971, resulting in 894 mm from the Dar El Arsa station in 2009, so that this space has abundant water resources.
Demandes en eau des exploitations agricoles du périmètre irrigué de la Mitidja ouest (Algérie)
Le périmètre irrigué de la Mitidja ouest couvre une superficie de 8 600 ha. Depuis sa mise en eau à la fin des années 1980, le réseau collectif n'a pas remplacé l'irrigation individuelle à partir de la nappe. Cette situation est due d'une part au manque d'eau récurrent lié à la faible quantité d'eau allouée à l'irrigation au profit de l'alimentation en eau potable du grand Alger. Le fonctionnement du réseau collectif est par ailleurs fortement entravé par une gestion réputée peu efficace avec un faible niveau de maintenance. Ce travail expose la méthode employée ainsi que les premiers résultats sur la caractérisation de la demande en eau des exploitations agricoles de ce périmètre et le partage des prélèvements entre l'eau de surface et l'eau souterraine. Les enquêtes réalisées confirment que la nappe souterraine demeure la principale ressource en eau pour la majorité des exploitations agricoles du périmètre, en particulier pour les maraîchers qui souvent louent les terres et irriguent exclusivement à partir de l'eau de la nappe. La grande majorité des exploitations agricoles (90 % de notre échantillon) ont au moins un forage en état de fonctionnement. Bien que critiqué par les agriculteurs sur la qualité de son service, la qualité de l'eau et surtout les barèmes de facturation des volumes d'eau consommés, le système collectif demeure sollicité par plus de 54 % des agriculteurs. L'usage combiné des deux systèmes, collectif et individuel, permet d'irriguer annuellement plus de 61 % de la surface cultivée, le plus souvent en gravitaire, et en premier lieu les agrumes qui représentent 40 % de la surface totale cultivée. Une typologie détaillée des exploitations agricoles est présentée dans cette communication avec pour finalité la caractérisation fine des diverses formes de demande en eau au sein du périmètre.
Gestion des ressources en eau dans la Medjerda: Modélisation hydrologique
2014
La Medjerda est le seul cours d’eau perenne en Tunisie. Le bassin versant est le plus important de la Tunisie en termes de ressources hydriques et contribue a pres de 25% de l’ensemble des ressources mobilisables du pays. La comprehension fine de l’hydrologie de ce bassin versant anthropise, dans un milieu fortement perturbe par des amenagements dont les objectifs sont parfois antagonistes (conservation, production, mobilisation,…), couple a la problematique des changements climatiques dont plusieurs scenarios plaident en faveur d’une baisse significative des precipitations associee a un accroissement des temperatures, indiquant des ressources hydriques moins importantes pour des besoins plus eleves, reste donc un pre-requis a sa gestion durable.
Ressources hydriques du bassin synclinal d'Essaouira (Maroc)
Estudios Geológicos, 2000
Le bassin synclinal d'Essaouira est constitué d'un ensemble d'unités synclinales dont les principales sont l'unité synclinale de Bouabout en amont et celle d'Essaouira en aval. Ces deux unités renferment l'essentiel des ressources en eau de la région et qui sont contenues dans l'aquifere du Cénomano-Turonien de Bouabout et les aquiferes du Turonien et du Plio-Quaternaire de la zone synclinale d'Essaouira. Le cours d'eau nomé Igrounzar en amont et Ksob en aval est la principale riviere qui traverse le bassin. Il est pérenne grace aux sources Cénomano-Turoniennes de l'amont. Plus de 50 % du volume d' eau de ce cours d'eau s'écoule entre novembre et janvier. Des jaugeages différentiels effectués au cours du cycle hydrologique 1990-1991 (Fekri, 1993) ont montré que l'oued ksob alimente les aquiferes Plio-Quaternaire et Turonien par des débits respectifs de 42 l/s et 64 l/s. L'étude hydrogéologique des aquiferes du bassin a montré que les eaux souterraines s'écoulent du SE vers le NW dans l'aquifere Plio-Quaternaire et vers le Nord-Ouest, le Nord-Est et vers l'Ouest au niveau de l'aquifere Cénomano-Turonien. L'étude hydrochimique a permis d'identifier l'origine des minéralisations des eaux, leurs facies et leurs qualités. L'hydrologie isotopique a permis d'estimer les aires de recharges des aquiferes, leurs interactions et de définir les relations entre les deux unités constituant le bassin.
La disponibilité des données sur l’eau est un facteur déterminant pour une gestion efficace de cette ressource. Au Maroc, l’accessibilité aux données détenues par les administrations publiques chargées de la gestion des ressources en eau, est un chantier très attendu et qui est en cours d’élaboration grâce au projet de loi (31-13) qui définit et organise le droit d’accès à l’information publique. Après le dépassement de cet obstacle juridique, un nouveau challenge devrait être relevé pour rendre l’information sur l’eau accessible et exploitable par le grand public. La cartographie en ligne à base d’outils open source conformément aux standards OGC et l’agrégation des informations sous une forme synthétique, pour permettre l’alimentation d’une série d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs, qui seront couplés à un géoportail et un géocatalogue des données sur l’eau. L’ensemble des ces outils permettront d’enregistrer une nouvelle avancée pour la construction d’un Système National d’...
Au fur et à mesure qu'elles se rar éfient, les ressources en eau requièrent une gestion toujours plus précise qui réduise au minimum les pertes et les usages non productifs de l'eau. Une telle gestion nécessite une connaissance toujours plus détaillée des différents éléments du bilan d'eau et des processus hydrogéologiques: la ressource et la demande, leur distribution spatiale et temporelle et leur qualité, les pertes, leur impact sur la qualité de l'eau, ainsi que toutes les actions anthropiques qui peuvent avoir une influence sur le bilan d'eau. L'agriculture représente la première activité socio-économique dans la région de Regueb et la plus consommatrice des ressources hydriques. Il est donc nécessaire de la prendre en compte pour assurer une gestion efficace de l'eau et leur implication en terme d'information.
Reconnaissance des ressources en eau du bassin d'Ouarzazate (Sud-Est marocain)
La région d'Ouarzazate est caractérisée par son climat aride à semi-aride. Les précipitations sont faibles (moins de 200 mm/an) et irrégulières. Les écarts de température sont importants et l'évaporation est forte (2800 mm/an en moyenne). Le barrage Mansour Eddahbi régularise un apport moyen annuel de 420 Mm3, dont 233 Mm3 constituent la contribution de l’oued Dadès à la station de Tinouar, et 145 Mm3 celle de l'oued Ouarzazate à la station Amane n’Tini. Les ressources en eau souterraines sont contenues dans trois types d’aquifères contigus ou superposés, d’étendue et d'importance inégales : (1) les réservoirs d'âge jurassique et éocène supérieur de la zone montagneuse septentrionale du Haut Atlas ; les eaux circulant dans l’Eocène sont de mauvaise qualité à cause de la dominance des marnes et de la présence de gypse ; (2) les nappes profondes et semi-profondes de la zone des plateaux contenues dans le Paléocène supérieur et l’Éocène inférieur et moyen sont poten...