Prise en charge des voies aériennes supérieures au cours de l’anesthésie générale en fin de travail : étude multicentrique rétrospective (original) (raw)
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Gestion des voies aériennes supérieures en fin d’accouchement : enquête de pratique
Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2009
Reçu le 25 janvier 2008 ; accepté le 30 octobre 2008 Disponible sur Internet le 23 décembre 2008 Résumé Objectif. -É tudier la gestion des voies aériennes supérieures lors d'anesthésies générales réalisées en fin d'accouchement dans notre structure. Type d'étude. -É tude rétrospective observationnelle menée dans un CHU doté d'une maternité de type 3. Patientes. -Parturientes nécessitant une anesthésie générale (AG) à un terme de plus de 26 semaines d'aménorrhées. Méthode. -Données extraites des feuilles de consultations et d'anesthésie. Paramètres colligés : données épidémiologiques, situation obstétricale, technique et durée d'anesthésie. Les incidents suivants étaient recherchés : vomissement, perte de plus de cinq points de saturation en oxygène, inhalation, intubation difficile. Résultats. -Parmi 111 parturientes ayant eu une AG en fin d'accouchement, le taux d'intubation orotrachéale était de 5 %. La durée de l'anesthésie variait de 5 à 60 minutes (moyenne = 16 min). Aucun incident n'a été recensé dans les limites méthodologiques de cette étude rétrospective. Conclusion. -Il existe une discordance majeure entre l'intubation orotrachéale (IOT) systématique des parturientes recommandée par les experts lors d'une AG en fin d'accouchement et le taux d'IOT à 5 % seulement dans notre structure. Une étude de plus grande ampleur portant sur les pratiques et les complications lors de ce type d'AG est actuellement en cours. # 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Conséquences fœtales des techniques d’anesthésie au cours du travail
La Revue Sage-Femme, 2008
Conséquences foetales des techniques d'anesthésie au cours du travail S47 and/or uterine hyperactivity. All these undesirable side effects which may induce severe intrapartum fetal distress must be adequately detected and treated with intrauterine resuscitation techniques, including correction of maternal hypotension and/or the use of tocolytics agents. Reinstallation of electronic fetal monitoring at arrival in the operating room before cesarean section for suspected fetal hypoxia may be helpful to choose better anesthetic technique and try to avoid general anesthesia associated with increased maternal morbidity and mortality.
Pédagogie Médicale, 2020
Contexte et problématique : De nombreux travaux ont aujourd’hui parfaitement établi l’intérêt de la simulation pour le développement des capacités opératives. Dans le contexte des pays à économie émergente tels que l’Algérie, diverses contraintes liées à la disponibilité et à la pérennité des ressources, matérielles ou humaines, peuvent obérer le développement des programmes de simulation. Il reste donc essentiel de vérifier que les dispositifs de formation recourant à la simulation tiennent toutes leurs promesses dans de tels contextes. Objectifs : Comparer les apprentissages procéduraux et comportementaux liés à la gestion des voies aériennes, sur un patient réel, de résidents respectivement formés dans le cadre de dispositifs recourant à la simulation ou par la méthode expérientielle traditionnelle. Méthodes : Etude prospective contrôlée, comparant deux groupes de 30 résidents en anesthésie-réanimation, de première année au centre hospitalo-universitaire d’Annaba (Algérie). Un gr...
Faut-Il Systematiquement Administrer De L’Oxygene Apres Une Anesthesie Generale ?
2005
L’hypoxémie postopératoire se développe très précocement. Ces désaturations ont été mises en évidence précocement pendant le transport vers la salle de réveil mais également en salle de réveil et tardivement en salle d’hospitalisation. Le mécanisme de ces désaturations est probablement différent selon que l’on s’intéresse aux hypoxémies précoces ou tardives. Nous envisagerons successivement les causes des désaturations précoces et tardives, leurs conséquences et les effets de la prescription d’oxygène. Enfin, nous évaluerons les différentes modalités d’administration d’oxygène au cours de la période postopératoire.
Journal De Gynecologie Obstetrique Et Biologie De La Reproduction, 2014
T. Rackelboom et al. (RAI, NFS plaquettes, hémostase), une expansion volémique par des cristalloïdes, une oxygénothérapie et la lutte contre l'hypothermie (accord professionnel). L'anesthésiste-réanimateur procure ensuite, en sécurité optimale, les conditions de réalisation de gestes diagnostiques et/ou thérapeutiques (délivrance artificielle, révision utérine, inspection sous valves) par l'obstétricien. L'anesthésie repose essentiellement sur l'anesthésie locorégionale à cette étape, l'anesthésie générale étant réservée alors à des hémorragies particulièrement graves d'emblée. L'anesthésiste-réanimateur surveille la mise en route du traitement utérotonique (oxytocine en première ligne), son efficacité et ses effets indésirables. Enfin, il doit savoir envisager, de manière conjointe et simultanée avec l'équipe obstétricale, une stratégie proactive anticipative dans le cas où l'hémorragie ne serait pas contrôlée par ces premières mesures. Un protocole de service régulièrement actualisé et du personnel entraîné qui communique correctement sont les éléments essentiels du dispositif pour garantir rapidité et efficacité indispensables au contrôle de cette situation (accord professionnel). Conclusion.-La prise en charge adéquate d'une hémorragie du post-partum (HPP) est multidisciplinaire. Elle permet d'aboutir à un arrêt des saignements en moins de 30 minutes dans 70 à 80 % des cas (accord professionnel).
Surveillance de la profondeur de l'anesthésie générale
EMC - Anesthésie-Réanimation, 2005
Une anesthésie générale est d'autant plus profonde que les doses administrées sont hautes, mais la même profondeur n'est pas obtenue avec les mêmes doses pour tous les patients, selon leur âge, leur poids, les pathologies sous-jacentes et les médicaments associés... Surveiller la profondeur de l'anesthésie permet donc d'ajuster les doses aux besoins de chaque patient pour éviter à la fois surdosage et sous-dosage. La surveillance clinique porte sur deux composantes principales : la perte de conscience, estimée en temps réel par la perte de réponse aux ordres et a posteriori par l'amnésie de la période peropératoire ; la réactivité aux stimuli douloureux, par un mouvement ou par une activation du système nerveux autonome. La surveillance pharmacologique consiste à rapporter les effets cliniques des agents anesthésiques aux concentrations estimées au niveau du système nerveux central, sachant que la relation qui les relie est stable au cours du temps. La surveillance neurophysiologique mesure certains effets des agents anesthésiques sur le système nerveux central. Ces effets portent sur : l'électroencéphalogramme (EEG) spontané (analyse bispectrale, entropie, ...), les potentiels évoqués auditifs (PEA), le tonus neurovégétatif apprécié par la variabilité de la période cardiaque, la pupillométrie, ou le tonus du sphincter inférieur de l'oesophage, le métabolisme cérébral. L'EEG et des PEA apparaissent aujourd'hui comme les deux signaux neurophysiologiques les plus utilisables en routine. Leurs performances prédictives sont bonnes sur la perte de conscience, mais elles prédisent mal la réactivité, motrice ou neurovégétative, avant l'application du stimulus douloureux. © 2004 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
International Journal of Scientific Research and Management, 2021
The anesthesiological management of acute surgical abdomens remains a delicate exercise for anesthesiologists and resuscitators, given the major volume disturbances, the delay in diagnosis with its corollary of septic shock, and the dysfunction of the emergency departments with which they are confronted. The objectives of this work were to study clinical and anesthesiological aspects, as well as intraoperative morbidity and mortality related to acute surgical abdomens. We conducted a prospective 12-month study. In this study was included Any patient received in the emergency room of the C.H.U Gabriel Touré in whom the diagnosis of acute surgical abdomen had been retained on the basis of clinical and paraclinical signs who agreed to participate. Results: During our study period, acute surgical abdomens represented 631/1335 cases of all emergency surgeries. Fifty-six of them were referred to intensive care immediately after surgery. Peritonitis represented 376 cases (61%) followed by ...
Prise en charge initiale par l’anesthésiste en cas d’hémorragie du post-partum
Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction
La prise en charge adéquate d'une hémorragie du post-partum (HPP) est multidisciplinaire. Elle repose sur le concours simultané de professionnels qui communiquent, réaniment, surveillent et entament les gestes diagnostiques et d'arrêt du saignement indispensables dans ces situations d'urgence. Un protocole de service régulièrement actualisé et du personnel entraîné, en nombre suffisant et qui communique, sont les éléments essentiels du dispositif pour garantir rapidité et efficacité indispensables au contrôle de cette situation à très haut risque. L'étape initiale comporte la détection rapide de l'hémorragie (horaire précis noté), par l'importance « visuelle » du saignement (quantification possible par un sac de recueil), ou par des signes cliniques et para-cliniques obtenus au lit (Hemocue ™) ou au laboratoire. L'anesthésiste, une fois le diagnostic établi, doit mettre le plus vite possible en route une réanimation adaptée [surveillance (fréquence cardiaque, pression artérielle, oxymétrie de pouls), voie(s) veineuse(s), prélèvements biologiques initiaux si besoin, expansion volémique, oxygénothérapie]. L'anesthésiste doit procurer en toute sécurité les conditions de réalisation de gestes diagnostiques et/ou thérapeutiques (délivrance artificielle, révision utérine, inspection sous valves) par l'obstétricien. L'anesthésiste doit surveiller la mise en route d'un traitement utérotonique (Syntocinon ® en première ligne), son efficacité et ses effets indésirables. Enfin, l'anesthésiste doit savoir envisager, de manière conjointe et simultanée avec l'équipe obstétricale, une stratégie pro-active anticipative dans le cas où l'hémorragie ne serait pas contrôlée par ces premières mesures (appel de renfort).