Des carrosses qui en cachent d’autres. Retour sur certains incidents qui marquèrent l’ambassade de Lord Denzil Holles à Paris, de 1663 à 1666 (original) (raw)
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L’armure de François Ier : histoires d’un présent diplomatique
Cahiers de l’École du Louvre, 2015
The armour of François I: the history of a diplomatic gift In 1539, Ferdinand I commissioned an armour from the Innsbruck armourer Jörg Seusenhofer to give it to François I. In the end, the king of France did not receive this present, which experienced an eventful fate and is now in the Musée de l’Armée in Paris (G 117) and the Hofjagd- und Rüstkammer in Vienna (B 147). This Doppelküriss became a collector’s item, the incarnation of a royal figure, a European diplomatic issue, a trophy of war and was even considered an arm during the Second World War. The history of this armour sheds light on the way the life of an object can alter its nature and enrich one’s reading of it; it also examines the status accorded from the modern period to the present to the particular cultural heritage constituted by military objects. En 1539, le roi Ferdinand Ier commande à l’armurier innsbruckois Jörg Seusenhofer une armure pour l’offrir à François Ier. Le roi de France ne reçoit finalement pas ce présent qui connait un destin mouvementé et est aujourd’hui conservée au musée de l’Armée à Paris (G 117) et à la Hofjagd- und Rüstkammer à Vienne (B 147). Ce Doppelküriss devient un objet de collection, l’incarnation d’une figure royale, un enjeu diplomatique européen, un trophée de guerre et est même considéré lors de la Seconde Guerre mondiale comme une arme. L’histoire de cette armure met en lumière la façon dont la vie d’un objet peut en altérer la nature et enrichir la lecture qui doit en être faite ; elle interroge également le statut accordé de l’époque moderne à nos jours à ce patrimoine particulier que constitue l’objet militaire.
L’hôtel-Dieu de Carpentras à travers ses archives (1750-1769)
La construction de l’hôtel-Dieu de Carpentras est particulièrement bien documentée grâce aux archives. Fondation de l’évêque Malachie d’Inguimbert, ce bâtiment a été construit d’après le projet de l’architecte Antoine d’Alleman, puis réalisé sous la direction de Jean-Baptiste Lambertin et achevé par Jean-Pierre Teissier entre 1750 et 1769. Cette contribution a pour objet de présenter le travail mené sur l’histoire et l’architecture de ce monument majeur de l’architecture hospitalière du XVIIIe siècle français. Elle est issue d’une étude historique commandée au cabinet d’études historiques GRAHAL en 2012.
Récits d'ambassades et figures du messager
2007
Ouvrage publié par le Centre d'Études et de Recherche sur Imaginaire, Écritures et Cultures CERIEC (UPRES E.A. 922), de l'université d'Angers LES AUTEURS COLOT Blandine, université d'Angers. DAVIET-TAYLOR Françoise, université d'Angers. GOURMELEN Laurent, université d'Angers. JACQUIN Gérard, université d'Angers. KISS Sándor, universités de Debrecen et Budapest (Hongrie).
La Crise des Établissements français des Indes (1768-1773)
Annales historiques de la Révolution française, 2014
Raphaël MALANGIN D'une manière quasi générale, l'historiographie ancienne a imputé les difficultés que rencontrent les comptoirs français en Inde après 1765 au contrecoup de la guerre de Sept ans, à l'incompétence d'un personnel colonial prétendument corrompu et à l'incurie politique du gouvernement de Louis XV. L'objet de ce présent article est d'analyser les causes structurelles et conjoncturelles qui conduisent les comptoirs français à leur complète paralysie entre la fin 1768 et la fin 1773, d'envisager les stratégies qui ont été mises en place par le gouverneur Law de Lauriston et son conseil pour en assurer la survie, et d'essayer de mesurer la portée et les différentes conséquences, tant sociales, économiques que politiques, tant locales, régionales, qu'internationales, de cette crise profonde. Cette courte étude se propose donc de contribuer à faire émerger une image à la fois plus complexe et plus fidèle de la défaillance française en Inde à la fin du XVIII e siècle.
Base en ligne du musée des Tissus, 2015
puis Truchot J. et C ie (la société a cessé son activité en 1977) durant les dernières années du XIX e siècle et les premières décenn ies du XX e siècle dans la branche des « ornements d'église ». Joseph-Alphonse Henry (1836-1913), en su ccédant en 1867 à la maison Henry frères et Jouve (1842-1867), poursuivait le but « d'appliquer aux ornements sacerdotau x l'heureux retour qui s'est fait de notre temps vers les oeuvresde goût et d e style. Quelque précieu se que soit la matière employée, l'ornement, sans idée autre que celle de l'éclat et de la richesse, perd promptement sa valeur, tandis que l'objet d'art ne subit l'influence du temps que pour être estimé davan tage » (Joseph-Alphonse Henry, Dais artistique tissé à Lyon au point des Gobelins, 1874-1876, Lyon, 1876, p. 3-4). La maison Henry J.-A. est gratifiée d'un e médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris en 1867, d'une médaille d'or à l'Exposition maritime internationale du Havre en 1868, d'une médaille d'honneur à l'Exposition religieuse de Rome en 1870 et à l'Exposition in ternationale de Lyon en 1872, d'une médaille de progrès et d'une médaille de mérite à l'Exposition universelle de Vienne en 1873, d'une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1878 et d'un Grand prix à l'Exposition u niverselle de Paris en 1889, renouvelé à l'Exposition de 1900. Joseph-Alphonse Henry fait appel, pour créer ses modèles les plus prestigieux, aux talents d'artistes confirmés, comme Théodore