LES VILLAGES DU ''TCHOLOGO'' EN PAYS NIARAFOLO DE CÔTE D'IVOIRE (original) (raw)
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LES MANGORO DE CÔTE D’IVOIRE : TERRITOIRE, POPULATION ET IDENTITÉ ETHNOLINGUISTIQUE
Les Cahiers Linguatek, Numéros 5-6, 2019
Considérés comme faisant partie des peuples mandés par les chercheurs, l’histoire des Mangoro se confond avec celle des Senoufo tagbana avec lesquels ils vivent et partagent les mêmes territoires au centre-nord de la Côte d’Ivoire, sans pour autant appartenir à la même famille linguistique. Qui sont réellement les Mangoro ? Quelle langue parlent-ils ? D’où viennent-ils ? Dans une étude sociolinguistique basée sur une approche descriptive peu explorée par les travaux scientifiques, notre contribution se propose de présenter la langue mangoro, son territoire et tout ce qui participe à son identité dans une Côte d’ivoire linguistiquement hétérogène.
La période de 1965 à 1977 se caractérise par la volonté de l’Etat ivoirien de faire du nord de la Côte d'Ivoire, le grenier du pays, créer des emplois et maintenir la population en place. Ainsi, le riz fut repositionné comme culture de rente dans la région de Korhogo, concurrençant même la coton culture. La riziculture irriguée a permis l'amélioration des revenus des riziculteurs, la réalisation d'infrastructures, impulsant le développement de la région de Korhogo. Ce résultat obtenu a été favorisé en partie par les conditions naturelles propices à la culture du riz, mais aussi par les capacités du peuple sénoufo . A partir de 1974, la contribution de la riziculture irriguée a été ressentie au niveau de la vie socio-économiques des paysans de Korhogo.
Revue Archéologique de l'Est, 2018
Bien que très arasée, la villa de Conthil a révélé des vestiges archéologiques d’un très grand intérêt. Un pédiluve à la destination des animaux, mis au jour à proximité de la pars urbana, met en évidence un espace technique lié à l’entretien des animaux dans cette partie de la villa. De même, les infrastructures d’une fontaine, implantée dans le péristyle, montrent un système d’arrivée de l’eau et sa redistribution vers des bassins, soupçonnés par la fouille et mis en évidence par la prospection géomagnétique. Cette exploration complémentaire à la fouille a permis de compléter le plan de la pars urbana et surtout de localiser la pars rustica. Construite dans le courant de la deuxième moitié du ier siècle après J.-C. et habitée jusqu’au milieu du ive siècle, la villa est réoccupée à l’époque mérovingienne, le bâtiment thermal accueillant plusieurs inhumations.
This present article analyses the impacts of the culture on the development of some rural areas on the periphery of Abokouamekro wildlife reserve on the center of Côte d’Ivoire. The example selected is the cultural event baoulé called Paquinou. The objective of this study is to show how Paquinou participates on the development of rural areas around the reserve. The methodology is based on documentary research, direct observations and the active method of participative research, which made it possible to question the traditional chiefs, the persons in charge of the young people, the women and mutual development. The results of the study show that “Paquinou”, a festive event has become a development tool. This is especially call for local authorities to consider culture as an element of development of rural areas.
LONNYA, 2018
La déforestation et la dégradation des forêts est un phénomène qui touche presque l’ensemble des pays d’Afrique. La situation des forêts de Côte d’Ivoire est de plus en plus alarmante, et n’épargne pas les forêts protégées domaniales malgré la volonté du gouvernement ivoirien de les protéger et de les restaurer. Les forêts protégées périurbaines sont les plus exposées du fait de leur proximité avec les villes. L’objectif est d’évaluer l’état de déforestation de la forêt classée du Mont-Korhogo dans un contexte de croissance urbaine. Les méthodes suivantes ont été utilisées: la recherche documentaire, des enquêtes de terrain, le traitement d’images satellites de télédétection et l’observation in situ. Les résultats montrent que la forêt classée du mont Korhogo s’est fortement dégradée et que les principales causes endogènes et exogènes sont soutenues par la pression démographique qui favorise entre autres les problèmes fonciers et l’extension urbaine de la ville de Korhogo.
Revue Akofena, 2022
Résumé : Les Noumou, un sous-groupe ethno-culturel des Mandé nord sont spécialisés dans le travail de la forge. Pour des raisons sécuritaires ils ont émigré à partir du XIe siècle de la boucle du Niger pour s'installer dans les savanes ivoiriennes. Leur installation dans les localités du nord a permis d'établir des rapports d’interdépendance entre différentes communautés. Techniciens de la société, les Noumou sont des pourvoyeurs d’outils aratoires aux paysans et des médiateurs de conflits. À partir du XVIIIe siècle, ils adoptent l'islam et abandonnent progressivement la forge pour se recycler dans l’agriculture, le colportage et le tissage. Ce faisant, comment comprendre et expliquer le rôle des Noumou dans l'équilibre des sociétés du nord ivoirien ? Le présent article vise à montrer la place de ces artisans noumou dans le fonctionnement des sociétés du nord ivoirien. Cette étude permet de mieux cerner l'origine de ce groupe ethnique et son implication dans l'équilibre des sociétés du nord ivoirien au moyen d'une approche historique. L'étude s'appuie sur la confrontation des sources écrites, les sources orales et audiovisuelles et les articles scientifiques. Mots-clés : Nord ivoirien-Islam- Migration- Noumou- reconversion THE NOUMOU, A MANDÉ CASTE IN PRECOLONIAL SOCIETY FROM NORTHERN CÔTE D’IVOIRE, XI-XVIII CENTURIES Abstract: The Noumou, an ethnic-cultural sub-group of the northern Mande are specialized in the work of the forge. For security reasons they emigrated from the 11th century from the loop of the Niger to settle in the Ivorian savannas. Their installation in the localities of the north made it possible to establish relations of interdependence between different communities. Technicians of society, the Noumou are suppliers of agricultural tools to the peasants and mediators of conflicts. From the 18th century, they adopted Islam and gradually abandoned the forge to recycle themselves in agriculture, peddling and weaving. How to understand and explain the role of the Noumou in the balance of societies in northern Côte d'Ivoire? This article aims to show the place of these Noumou craftsmen in the functioning of societies in northern Côte d'Ivoire. This makes it possible to better understand the origin of this ethnic group and its involvement in the balance of societies in northern Côte d'Ivoire by means of a historical approach. The study is based on the comparison of written sources, oral and audiovisual sources and scientific articles. Keywords : Northern Ivorian-Islam- Migration- Noumou- reconversion
2019
Le présent ouvrage est le résultat du colloque co-organisé par l'Institut Régional d'Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC) du Togo et l'Institut National des Métiers, d'Art, d'Archéologie et de la Culture (INMAAC) de l'Université d'Abomey-Calavi du Bénin tenu à Lomé les 6 et 7 novembre 2019. Ce fut une rencontre scientifique qui a permis aux universitaires, chercheurs africains et des professionnels du domaine des arts, de la culture et du Tourisme d'échanger et de partager leurs analyses, savoirs-faire et expériences sur les problématiques des « Arts, du patrimoine et du tourisme dans l'Espace UEMOA » afin de déterminer les enjeux, les défis et les perspectives dans ces secteurs. Cette manifestation scientifique a été rendue possible grâce à la collaboration du Directeur Général de l'INMAAC, Dr. Didier Marcel HOUENOUDE, Maître de conférences à l'Université d'Abomey-Calavi du Bénin. Nous tenons à lui rendre hommage pour son implication personnelle, qui est le fruit d'un partenariat actif de nos institutions. Cette rencontre de donner et recevoir a été une réussite grâce à la collaboration de plusieurs acteurs à qui nous tenons à dire toute notre reconnaissance. En premier, il y a lieu de mentionner la disponibilité du Ministre de la Culture, du tourisme et des loisirs du Togo, M. Kossivi EGBETOGNON qui a toujours accompagné l'IRES-RDEC dans toutes ses activités. Sa présence à l'ouverture témoigne de l'importance qu'il accorde au développement de la culture, des arts et du tourisme. Nous remercions également le Directeur Général de l'Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle (INSAAC) d'Abidjan, Dr Siaka OUATTARA pour sa collaboration dans les activités de l'IRES-RDEC. Sa présence et sa participation à cette manifestation scientifique témoigne du dynamisme d'un partenariat institutionnel universitaire fort. Nous disons aussi merci aux professeurs Sékou BAMBA, et Yahaya DIABI de l'Université Félix Houphouët Boigny de Côte d'Ivoire, pour leur contribution lors du colloque. Que tous les participants venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, soient aussi remerciés pour leurs brillantes communications. Cet engouement témoigne de l'intérêt qu'ils accordent à la culture, aux arts et au tourisme, des secteurs nécessitant des innovations pour un développement efficace du continent africain.