Les infiltrations de corticoïdes dans la sacro-iliaque (original) (raw)

Efficacité des infiltrations de corticoïdes versus sérum physiologique après anesthésie locale dans les néoarticulations lombosacrées (syndrome de Bertolotti)

Revue du Rhumatisme, 2017

Historique de l'article : Accepté le 15 mars 2017 Disponible sur Internet le xxx Mots clés : Anomalies transitionnelles lombosacrées Syndrome de Bertolotti Infiltration r é s u m é Objectif.-L'objectif principal de cette étude était de comparer l'efficacité des infiltrations anesthésie locale et corticoïdes versus anesthésie locale et sérum physiologique dans le traitement des anomalies transitionnelles de la charnière lombosacrée (ATLS). Méthodes.-Les patients présentant une lombalgie unilatérale cliniquement liée à une ATLS ont été randomisés pour infiltration en double insu lidocaïne et sérum physiologique (LSP) versus lidocaïne et cortivazole (LC) sous scanner. Le critère principal étudié était l'évolution de l'EVA moyenne des 24 dernières heures à 4 semaines. Résultats.-Seuls 16 patients ont été randomisés et 15 étudiés (8 LSP et 7 LC). Il n'existait pas de différence significative entre les 2 groupes sur l'EVA moyenne à S4. Par contre si on regardait l'évolution de l'ensemble des patients, on notait une amélioration significative de l'EVA à S4 par rapport au baseline : EVA 5,52 ± 0,99 à S0 et 3,86 ± 2,55 à S4 (p = < 0,05) ; cette efficacité se maintenait à S12. On notait également une amélioration significative de l'indice Eifel et des différents items du Dallas. Aucun effet secondaire n'a été constaté. Conclusion.-Dans les douleurs chroniques évoquant une origine ATLS avec néoarticulation de type II ou IV de la classification de Castellvi une infiltration peut être proposée car elle peut améliorer la douleur et la fonction durablement sans préjuger du mécanisme de l'amélioration.

L’atteinte des sacro-iliaques en rhumatologie

Journal de médecine et de chirurgie pratiques

Introduction : la sémiologie clinique et radiologique de l’articulation sacro-iliaque est difficile, c’est un site habituel de localisation de plusieurs pathologies. Objectif : déterminer les caractéristiques cliniques et radiologiques de l’atteinte des sacro-iliaques et ses étiologies dans notre contexte. Patients et méthodes : étude rétrospective incluant 25 patients ayant des fessalgies. L’analyse a porté sur les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et radiologiques chez les patients ayant une sacroiliite. Résultats : chez 18 patients, la sacroiliite était en rapport avec une spondylarthropathie, on a noté un cas de sacroiliite rhumatoïde, 3 cas secondaire à une hyperparathyroïdie, 2 cas de sacroiliite tuberculeuse et une arthrose des sacroiliaques. Conclusion : La radiographie standard seule ne suffit pas de rattacher une douleur de la sacro-iliaque à une étiologie précise, le contexte clinique, le recours à l’imagerie de coupe et parfois à l’étude anatomopathologique...

Sacro-iliaques et spondyloarthrites

Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle, 2016

L'imagerie des sacro-iliaques est le point clé du diagnostic et de la classification des spondyloarthrites. L'intégration de l'IRM dans les critères de classification ASAS en 2009 a focalisé toutes les attentions sur la présence d'un oedème osseux pour caractériser une sacroiliite, mais le retour aux bases et l'analyse des signes structuraux (qui doivent encore trouver leur place dans ces critères de classification) sont les éléments fondamentaux qui évitent de poser par excès le diagnostic de pathologie inflammatoire. © 2016Éditions françaises de radiologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Concepts actuels sur les spondyloarthrites Les termes « spondyloarthrites », « spondylarthrites » ou « spondylarthropathies » (SpA) regroupent un certain nombre de pathologies dont les similarités poussent aujourd'hui à les regrouper sous une appellation commune. Les principales pathologies concernées sont la spondylarthrite ankylosante, les spondylarthrites associées au rhumatisme psoriasique, aux entérocolopathies, les arthrites réactionnelles et le groupe des spondylarthrites indifférenciées. Le SAPHO est fréquemment associé aux SpA, mais sa présentation assez différente le fait souvent considérer séparément. L'antigène HLA-B27 est positif dans 90 % des cas [1], et les présentations sont assez évocatrices. Schématiquement, on distingue aujourd'hui :

Infections induites par de faibles doses de corticoïdes dans la polyarthrite rhumatoïde : revue systématique de la littérature

Revue du Rhumatisme, 2010

Objectif.-Étudier l'association entre le risque infectieux et de faibles doses de corticoïdes (FD-CT, définie par une posologie quotidienne inférieure à 10 mg par jour de prednisone) dans la polyarthrite rhumatoïde (PR). Méthodes.-Source des données : une revue systématique de la littérature jusqu'en juin 2009 a été réalisée. Extraction des données : tous les types d'infection : bactérienne, virale et postopératoire, sévérité de l'infection, activité de la PR, sévérité de la PR, comorbidités. Analyse des données: descriptive, comparant le risque infectieux des patients atteints de PR et traités par FD-CT et celui des patients non traités par FD-CT. Résultats.-Sur les 1310 publications dénombrées, l'analyse en a identifié 15 évaluant le risque infectieux chez des patients atteints de PR et traités par FD-CT. Parmi les huit références qui étudiaient tous les types d'infection, six articles n'ont pas trouvé d'association entre le risque infectieux et un traitement par FD-CT, un a montré une association entre les infections sévères et un traitement par FD-CT (Odds Ratio [OR] = 8 [1-64]), et un autre a montré une association dose-dépendante aussi bien pour des doses inférieures à 5 mg par jour : rapport de proportion du score de propension (RR) = 1,32 (1,06-1,63) que pour des doses comprises entre 6 et 10 mg par jour : RR=1,95 [1,53-2,46]. Parmi les trois essais qui se sont intéressés à au risque secondaire infectieux bactérien, un a montré une augmentation du risque (Hazard Ratio [HR] = 1,7 [1,5-2,0]) alors que cette augmentation n'était pas observée dans les deux autres articles (exposition respective à des doses inférieures à 5 mg par jour : OR = 1,34 [0,85-2,13] ; 6 à 9 mg par jour : OR=1,53 [0,95-2,48] et inférieure à 5 mg par jour : OR=1,49 [0,82-2,72] ; 5 à 10 mg par jour : OR=1,46 [0,84-2,54]). Aucun des trois essais portant sur le risque infectieux postopératoire n'a trouvé d'association entre le risque infectieux et un traitement par FD-CT. Deux articles se sont intéressés au risque de zona et n'ont identifié d'association avec le traitement par FD-CT. Conclusion.-Bien qu'il existe un manque de données concernant le risque infectieux associé aux traitements par FD-CT dans la PR, ce risque semble très peu augmenté. Ces résultats auront besoin d'être confirmés par d'autres études.

Place des corticoïdes dans le traitement des infections

La Presse Médicale, 2012

L'ut ilisation des corticoïdes par voie générale est fréquente, que ce soit pour des cures courtes ou prolongées. Les risques infectieux liés à leur prescription en cure prolongée sont connus et redoutés, même si le risque n'a pas été clairement évalué. Paradoxalement, la corticothérapie a été largement utilisée dans le domaine de l'infectiologie. Au cours des infections virales, la corticothérapie par voie générale a des effets différents en fonction du virus considéré. Elle peut être bénéfique, comme dans l'infection à Herpes Zoster traitée par

Arthrites septiques des sacro-iliaques et de la symphyse pubienne

Revue du Rhumatisme, 2006

Les articulations sacro-iliaques et la symphyse pubienne assurent la continuité de l'anneau pelvien, constitué des deux os iliaques et du sacrum. Elles font partie du « squelette axial » qui présente un certain nombre de particularités communes dans le mécanisme et les étiologies des arthrites septiques, et dans leur diagnostic différentiel avec les localisations pelviennes des spondylarthropathies. Leurs caractéristiques anatomiques sont à l'origine d'une expression symptomatique originale, qui peut être source de difficultés diagnostiques.

Infiltration de la hanche et du genou pour l’analgésie postopératoire

Le Praticien en Anesthésie Réanimation, 2017

Les techniques d'infiltration articulaire se sont développées pour la chirurgie de la hanche et du genou du fait du caractère moins invasif de ces interventions. D'une étude à l'autre le type et la dose d'anesthésique local ainsi que l'utilisation ou non d'un cathéter ou d'un adjuvant varient, expliquant l'hétérogénéité clinique des méta-analyses sur le sujet. Les patients ayant une infiltration intra-et/ou périarticulaire ont un meilleur contrôle de la douleur postopératoire que ceux qui ne bénéficient pas d'une technique d'analgésie locorégionale mais le choix de la technique optimale reste controversé.

Histoire de la corticothérapie

Revue de Médecine Interne, 2013

La corticothérapie est née à la fin des années 1940, à un moment où la chimie des stéroïdes commenç ait à offrir de nouvelles pistes thérapeutiques. La chimie extractive (T. Reichstein), la chimie de synthèse (E.C. Kendall) et la recherche clinique (P. Hench) se conjuguèrent pour aboutir à la découverte, en 1948, de la cortisone, chef de file d'une longue série de dérivés apparentés. Outre le traitement de la maladie d'Addison et leurs premières applications dans le domaine des maladies rhumatismales et inflammatoires, les corticoïdes permettaient de corriger un grand nombre de troubles métaboliques et fonctionnels. La fluoration de la molécule stéroïdienne permit de développer des molécules plus actives et mieux tolérées. La corticothérapie a bouleversé le traitement des maladies allergiques ou de l'immunité, les rejets de greffe, de nombreuses affections dermatologiques, respiratoires, digestives, oculaires, etc. Elle est utilisée aujourd'hui dans tous les domaines de la thérapeutique.

Traitement de l'aponévrosite plantaire par infiltration de corticostéroïdes : suivi à long terme par échographie

Revue du Rhumatisme, 2005

Objectif.-Évaluer l'efficacité à long terme du traitement par infiltration cortisonique dans l'aponévrosite plantaire, en utilisant les paramètres cliniques et l'échographie haute résolution. Patients et Méthodes.-Nous avons inclus dans cette étude 30 patients (27 femmes et 3 hommes) atteints d'une aponévrosite plantaire et 30 sujets témoins sains, appariés par l'âge, le sexe et l'indice de masse corporelle. L'aponévrosite plantaire était bilatérale chez 17 patients et unilatérale chez 13 patients (6 à droite et 7 à gauche). Une infiltration locale unique de corticostéroïde (méthyl-prednisolène), guidée par la palpation, a été effectuée sur 47 talons siège d'une aponévrosite plantaire chez 30 patients. Chez chacun des patients, il a été pratiqué un examen échographique et une mesure de la douleur par échelle visuelle analogique (EVA) à trois reprises : avant l'infiltration, puis un et six mois après l'infiltration. Chez les sujets témoins, l'échographie n'a été pratiquée qu'une seule fois, lors de l'évaluation initiale. Résultats.-L'aponévrose plantaire était très nettement épaissie chez les patients atteints d'aponévrosite plantaire par rapport aux témoins (p < 0,001). L'épaisseur de l'aponévrose plantaire et la douleur moyenne mesurée par EVA ont diminué significativement dans le groupe patient lors de l'évaluation faite un mois après l'infiltration (p < 0,001 et p < 0,001 respectivement). Ces valeurs avaient encore plus diminué lors de l'évaluation faite six mois après l'infiltration (p < 0,001 et p < 0,001 respectivement). Une forte corrélation a été observée entre les variations de l'épaisseur de l'aponévrose plantaire et celles de l'EVA de douleur, un mois (p < 0,001 ; r = 0,61) et six mois (p < 0,001 ; r = 0,49) après l'infiltration de corticostéroïde. Avant l'infiltration, la fréquence de l'aspect hypoéchogène de l'aponévrose était de 73 % dans le groupe de patients atteints d'aponévrosite plantaire. Cette fréquence a diminué significativement un mois (33 %, p < 0,001) et six mois (7 %, p < 0,001) après l'infiltration. Nous n'avons pas eu d'effet secondaire postinfiltration et notamment pas de rupture de l'aponévrose plantaire. Conclusion.-L'infiltration cortisonique pourrait être utilisée dans le traitement de l'aponévrosite plantaire pour ses effets positifs à long terme.

Traitement des hématomes sous-duraux chroniques par les corticoïdes : à propos de deux observations

Revue De Medecine Interne, 2002

Introduction. – Hemorrhages beneath the dura define a subdural hematoma.Exegesis. – The course of chronic subdural hematoma may be asymptomatic for many months before diagnosis. Recovery is observed in 80% of patients after surgery. We report two cases of chronic subdural hematoma successfully treated with steroids.Conclusion. – Steroids can be an alternative treatment of subdural hematoma, specially in elderly or

Corticoïdes dans les traumatismes du système nerveux central

Réanimation, 2004

Reçu et accepté le 28 avril 2004 Résumé Les corticoïdes peuvent restaurer la perméabilité vasculaire dans l'oedème cérébral expérimental, réduire la production de radicaux libres et inhiber la peroxydation lipidique des membranes cellulaires. Plusieurs études expérimentales ont montré des effets bénéfiques des corticoïdes dans les lésions traumatiques du système nerveux central. Des revues systématiques des études randomisées publiées recommandent de ne pas administrer de corticothérapie dans le traumatisme crânien (degré de certitude élevé, standard). Néanmoins, une réduction potentielle de 2 % du risque de décès et/ou de déficit neurologique a justifié la mise en route d'un essai multicentrique randomisé à large échelle pour confirmer ou infirmer cette hypothèse. Cette étude est en cours de réalisation. Dans le traumatisme médullaire aigu, un traitement par méthylprednisolone (30 mg/kg pendant une heure puis 5,4 mg/kg par heure) pourrait être administré pendant 24 heures en cas de traumatisme vu dans les trois heures ou pendant 48 heures en cas de traumatisme vu entre la 3 e et la 8 e heure. La corticothérapie n'est pas indiquée si le traumatisme remonte à plus de huit heures.

Existe-t-il une place pour les AINS/corticoïdes dans la prise en charge de l’érysipèle?

Médecine et Maladies Infectieuses, 2000

La place des anti-inflammatoires au cours du traitement des erysipeles, conjointement a une antiblotheraple adaptee, reste largement controversee dans la lltterature, Leur utilisation, par analogie avec les pratiques d'autres specialites, pourrait venir de la capaclte de ces molecules adiminuer les phenomenes inflammatoires locaux, asoulager plus rapidement les patients et a prevenir d'eventuelles sequelles liees au processus inflammatoire. De nombreuses observations pubtiees dans la

Sensibilisation aux corticostéroïdes Conséquences pour les traitements anti-inflammatoires

Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique

La frdquence des sensibilisations aux corticost4roides est sous-estim6e et d6pend de facteurs tels que le type et la dose du cor-ticost6roide utilisG la connaissance de la n6cessit6 d'identifier par des tests la sensibilit6 aux corticost6roYdes ainsi que celle des m4thodes h appliquer. Les r6actions allergiques sont surtout cons6cutives ~ l'usage topique des corticost6ro)des, mais aussi 5 leur emploi par inhalation ou par voie g6n4rale. Le tableau clinique peut @tre trompeur, de m6me que les patchtests. En outre, fr6quentes sont les rdactions concomitantes et les r6actions croisdes. Sensitisation to corticosteroids. Consequences for antiinflammatory therapy.-The frequency with which sensitisation to corticosteroids occurs in underrecognized, and depends on factors such as the type and amount of corticosteroid used, the awareness of the need to test for corticostereid sensitivity and the methods used to do so. Topically applied corticosteroids, in particular, but also inhalation and systemic corticosteroids may cause allergic reactions. The clinical picture as well as the patch test reactions can be deceptive. Moreover, concomitant and cross-reactions are common. MOTS-CLI~S : Dermatite de contact-Corticost4roides.