« Le Verbe en image. La figuration de l’acte créateur dans l’iconographie du commencement du monde (IVe – XVIe siècle) », in Créer. Créateurs, créations, créatures, actes de journée d’études (Paris, 2015), Paris, PUPS, à paraître. (original) (raw)
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Élise Banjenec, Florian Besson, Julie Pilorget et Viviane Griveau-Genest, Créer. Créateurs, créations, créatures au Moyen Âge, Presses de Sorbonne Université, 2019
Introduction et table des matières d'un ouvrage collectif issu de la journée d'études de Questes organisée en 2015.
Classiques Garnier, 2021
La revue "La Silhouette" participe au débat sur la notion d’artiste à une époque où l’émergence du romantisme croise les transformations socio-culturelles liées à la révolution de Juillet. D’un corpus de représentations visuelles et textuelles de l’artiste se répondant en écho et présentant un caractère autoréflexif remarquable, émerge la nécessité de renouveler les genres, les thèmes et les pratiques dans un contexte destiné à se transformer davantage suite à la diffusion du journalisme industriel.
Le corps de l'image, de la devise à l'allégorie Ralph Dekoninck, Université catholique de Louvain RÉSUMÉ Dans son Dialogo dell'imprese militari et amorose (1555), Paolo Giovio présente cinq conditions pour la création d'une devise parfaite; la quatrième de ces conditions est « non ricerca alcuna forma humana ». Le corps humain semble donc exclu de l'art concettiste de la devise. On sait par ailleurs que l'image elle-même est habituellement conçue, dans la symbolique humaniste, comme un corps en attente d'une âme textuelle susceptible de l'animer. A partir de cette double donnée, cet article examine la relation entre l'image comme corps et le corps comme image dans la théorie et la pratique de la devise et de l'allégorie au XVII" siècle. Plus précisément, on cherche à mettre en évidence la façon dont cette relation est essentiellement pensée en rapport à la réception du sens littéral des images: comment ajouter un sens symbolique à ce qui est présenté de plus en plus comme relevant de l'évidence visuelle? 2. Voir
Image du corps et corps des images entre paganisme et christianisme RALPH DEKONINCK Les statues [grecques] sont maintenant des cadavres dont l'âme animatrice s'est enfuie [ ... ]. Notre opération, quand nous jouissons de ces oeuvres, n'est donc plus celle du culte divin grâce à laquelle notre conscience atteindrait sa vérité parfaite qui la comblerait, mais elle est l'opération extérieure qui purifie ces fruits de quelques gouttes de pluie ou de quelques grains de poussière. 1. Voir E. DES PLACES, Syngenneia. La parenté de /' homme avec Dieu d' Homère à la patristique, Paris, 1964. 2. Voir A.
2008
L'homme, statue vivante Quelques réflexions sur les relations entre l'art, le vivant et la représentation du divin dans les premiers siècles du christianisme Cette contribution est née de la rencontre entre la lecture de l'ouvrage de Jackie Pigeaud, L'art et le vivant, et de mes propres recherches sur la patristique grecque. Je partirai de ce qu'il déclare dans la présentation de ce livre : « La beauté du vivant intrigue, dans son principe. Faut-il la limiter à une simple forme ? En quoi différerait-elle alors de la beauté des statues de Phidias ou de Polyclète 1 ? » Même si mon champ d'étude diffère de celui de Jackie Pigeaud, cette méditation sur l'écart qui sépare la beauté du vivant de celle des statues de Phidias m'est apparue comme une clé intéressante pour aborder un certain nombre de textes chrétiens qui présentent l'homme comme une « statue vivante » et qui, tout en reprenant certains lieux communs de la philosophie païenne, ont élaboré leur propre réflexion sur la question de la représentation du divin.