Ethnographie des ethnobotanistes de Salagon (original) (raw)

L’ethnobotanique au carrefour du Muséum national d’Histoire naturelle et du Musée ethnologique de Salagon (Alpes-de-Haute-Provence)

« Ateliers ethnobotaniques », « sorties ethnobotaniques », « jardins ethnobotaniques » : l’ethnobotanique est à la mode. Historiquement pratiquée au Muséum National d’Histoire Naturelle et délaissée par les universités, la discipline est aujourd’hui investie par les acteurs associatifs. Mais aussi par l’ethnopôle de Salagon qui organise depuis 2001, dans les Alpes de Haute-Provence, un séminaire consacré exclusivement à l’ethnobotanique. Créé sous l’égide de la mission du patrimoine ethnologique, le conservatoire ethnologique de Salagon (devenu en 1999 Musée départemental), par ailleurs labellisé ethnopôle et membre de la Fédération des écomusées de France, forme chaque année une centaine d’ethnobotanistes « professionnels » ou « amateurs » qui marchent dans les pas du fondateur Pierre Lieutaghi. Au « carrefour des sciences naturelles et des sciences humaines », l’ethnobotanique fait ses classes à Salagon.

10 octobre 2014 : « Les racines de l’ethnobotanique : Radicules et radicelles d’une science hybride, au carrefour du Muséum National d’Histoire Naturelle et du Musée ethnologique de Salagon ».

Discipline vouée à l’étude des relations hommes/plantes, l’ethnobotanique émerge en France dans les années 1960, sous l’impulsion d’André-Georges Haudricourt et de Roland Portères, agronomes au Muséum National d’Histoire Naturelle. Pierre Lieutaghi, qui fréquente le Muséum dans les années 1970, s’initie à cette science aux côtés de Jacques Barrau, botaniste et directeur du laboratoire d’ethnobotanique. Avec Danielle Musset, Pierre Lieutaghi participe ensuite à la création des jardins du conservatoire ethnologique de Salagon, devenu depuis les années 1990 Musée départemental et «ethnopôle». En 2001, avec le soutien de la Mission du Patrimoine Ethnologique, l’institution organise le premier séminaire d’ethnobotanique du domaine européen. Pratiquée à cette occasion comme un champ de l’ethnologie, l’ethnobotanique y développe de nouvelles méthodologies et des questionnements inattendus.

Etude Ethnobotanique Au Moyen Atlas Central

European Scientific Journal, ESJ, 2015

The present study should be set in the frame work of valorization of medical plant and traditional knowledge’s from middle Atlas of Morocco. Using 1047 survey forms ethnobotanical study was conducted during seven months (january- july 2013) in the seven city (Meknes, Elhajeb, Azrou, Ifrane, Khenifra, Mrirt and Timehdit), this phase revealed the occurrence of 125 medicinal species which are divided into 50 families and 111 genera, with a dominance of Asteraceae. Also species with very high frequency of use are Akir karha (Anacyclus pyrethrum DC.) (4.41%), Bereztam (Aristolochia longa L.) (3.07%), Hariga (Urtica sp) (2.97%), Serguina (Corrigiola telephiifolia L.) (2.87%). The leaves are the most used part (39.3%) and the majority of remedies are prepared as a decoction (44%). In terms of the treated disease, disorders of the digestive system ranks first with a rate of 29.31%% with Bereztam (Aristolochia paucinervis Pomel.) et Carum carvi L

Pour une ethno-trichologie tibétaine

Ateliers d'anthropologie

Cheveux et poils, ces excroissances corporelles dont on peut modifier la forme sans grand risque, vehiculent quatre grands types d’informations : sur les statuts sexuels et les differences entre les genres, differences en general creusees par les societes ; sur les identites ethniques, sociales et personnelles ; sur l’ordre et le desordre, sur la norme et la marge au sein d’une societe ; sur les tendances esthetiques a une epoque donnee. L’auteur esquisse le cadre d’une ethno-trichologie generale, en l’assortissant d’exemples puises dans differents contextes culturels. Symbolisant appartenance et maniere d’etre, le traitement des cheveux et poils est un sujet hautement polemique (entre generations, populations, membres d’une meme societe aux ideologies opposees).

Étrangers endotiques de Téhéran : une ethnographie des dynamiques identitaires des Ġorbat

2015

Des groupes de femmes et d'enfants mendient aux carrefours de la capitale iranienne. Ces individus sont systematiquement meprises et appeles sous le terme vague et general de Kowli (bohemien, Tsigane), tandis qu'ils font partie d'un groupe ethnique et d'une communaute linguistique, meconnus entierement par les Iraniens et les universitaires. Cette etude entame pour la premiere fois une recherche ethnographique de ce groupe "peripatetique", qui se nomme, Gorbat, voulant dire : le pays etranger, l'exile. Quelles sont les origines de cet ethnonyme et les modes de son appropriation par ce groupe ? Comment ce groupe survit-il culturellement ? Comment entretient-il ses frontieres avec la societe majoritaire et d'autres communautes minoritaires ? Cette etude s'est concentree sur l'un des groupements de ce groupe ethnique, originaire de la ville de Babol au nord de l'Iran. Elle propose comme porte d'entree a la vision du monde des Gorbat de ...