Exposition des bâtiments et des infrastructures à l'érosion côtière; Développement d'un outil de planification de l'aménagement côtier, Québec, Canada (original) (raw)

Exposition des infrastructures routières de l'Est du Québec (Canada) à l'érosion et à la submersion

RÉSUMÉ. Dans l'Est du Québec, un tiers de la population et près de 60 % des routes nationales sont situées à moins de 500 m des côtes. Cette étude menée pour le ministère des Transports du Québec (MTQ) a pour but de mieux connaitre, comprendre et quantifier l'exposition à l'érosion et à la submersion de 2 258 km de routes et de fournir aux gestionnaires du MTQ un outil de planification des solutions d'adaptation aux aléas côtiers. Nous avons créé une base de données géoréférencée pour les 3478 km de côtes à l'étude. Elle inclut la numérisation de la ligne de rivage, la caractérisation de la dynamique hydrosédimentaire, des principaux types de côtes, de leur état et des structures de protection. Ensuite, l'exposition de la route à l'érosion, soit le nombre potentiel d'années avant qu'elle ne soit affectée, a été déterminée à partir de la sensibilité de la côte à l'érosion et de la distance entre l'infrastructure et la côte. Puis, l'expo...

Projet DISCOBOLE : impact du changement climatique sur les aménagements côtiers

La Houille Blanche, 2008

pour soumettre dès 2004, et pour une durée de 4 ans, un programme de travail labellisé par le RGCU sous l'acronyme DISCOBOLE (Données pour le dImensionnement des Structures Côtières et des Ouvrages de BOrd de mer à Longue Echéance). L'objectif de ce projet est d'estimer l'évolution à long terme (100 ans) de certaines conséquences du changement climatique sur le climat maritime et côtier, afin d'améliorer le dimensionnement et la gestion à long terme des ouvrages d'eau (digues, brise-lames, etc.). L'usage intensif de la simulation numérique a permis d'apprécier les tendances passées relatives à la distribution spatiale des surcotes et houles extrêmes sur le littoral français Atlantique / Manche / Mer du Nord. En se donnant des champs de données météorologiques plausibles pour la fin du XXI e siècle, nous avons également pu estimer l'impact du changement climatique sur l'évolution de la répartition future des surcotes / décotes extrêmes. Même si la méthodologie retenue est sujette à de nombreuses incertitudes, elle apporte cependant de premiers éléments quantitatifs concernant l'évolution future possible de phénomènes jusqu'alors difficiles à estimer. Answering to the call for proposal « Vulnérabilité des infrastructures vis-à-vis du changement climatique » (equipment vulnerability to climate change), conducted by the French Ministry of Equipment, EDF R&D signed an agreement with CETMEF (Centre d'Etudes Techniques Maritimes et Fluviales), the Géomer team from the

Bilan des connaissances de la dynamique de l’érosion des côtes du Québec maritime laurentien

Géographie physique et Quaternaire, 2004

Un bilan des connaissances de la dynamique de l’érosion côtière dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent montre que le recul du littoral dans les formations meubles est très important, variant généralement entre 0,5 et 2 m/an. Les données indiquent une accélération récente du phénomène, ce qui va dans le sens de la tendance mondiale appréhendée dans le contexte des changements climatiques. Il semble que les côtes à marais maritimes soient les plus sensibles, certains schorres supérieurs ayant déjà disparu au cours de la dernière décennie. Cela s’explique par le fait que, dans les régions froides, les marais maritimes sont affectés par un grand nombre de processus, dont le sapement par les vagues et les courants de marée, l’affouillement et l’arrachement par les glaces littorales, les processus cryogéniques, la dessiccation et les activités anthropiques et biologiques. Si l’action des vagues pendant les marées de vive eau et les tempêtes conditionne, dans une large mesure, le rec...

L'érosion sur la frange côtière: un exemple de gestion des risques

Natures Sciences Sociétés, 2004

La gestion des risques est une question abordée à plusieurs reprises par NSS. Il s'agit ici de risques non pas technologiques mais naturels, générés par les mouvements contradictoires de la mer et de l'occupation humaine des rivages. Dans l'enchevêtrement des intérêts qui se confrontent sur une frange côtière, on voit surgir une question de fond pour nos sociétés : comment conjuguer protection et prévention avec l'intérêt général dont se réclament tout autant l'élu local, l'État, etc. ? Pour NSS, cette question est d'autant plus vive que les éventuels impacts du changement climatique sur le niveau de la mer lui donneront une acuité encore plus grande. Cet article amorce une telle réflexion.

Utilisation des technologies géomatiques pour spatialiser le facteur K d’érodabilité des sols du bassin versant de la rivière Chaudière, Québec

Canadian Journal of Soil Science, 2001

Utilisation des technologies géomatiques pour spatialiser le facteur K d'érodabilité des sols du bassin versant de la rivière Chaudière, Québec. Can. J. Soil Sci. 81: 423-437. Le système informatisé GIBSI utilise l'Équation Universelle de Pertes de Sol (EUPS) pour simuler l'érosion hydrique des sols. L'EUPS nécessite d'estimer le facteur d'érodabilité annuelle moyenne des sols (facteur K) du bassin versant étudié. Cette estimation peut s'avérer délicate, car elle dépend de l'information contenue sur les cartes pédologiques. Le recours aux technologies géomatiques s'avère alors un moyen à privilégier pour gérer les caractéristiques physico-chimiques des sols et leur localisation sur le bassin versant. Une procédure d'agrégation spatiale par polygones pédologiques a été élaborée afin de calculer le facteur K pour les sols du bassin versant de la rivière Chaudière (Québec, Canada). Une cartographie du facteur K a été réalisée afin d'étudier la distribution spatiale de l'érodabilité des sols du bassin versant. Les valeurs du facteur K calculées par polygone pédologique varient de 0,0043 à 0,0582 t h ha MJ-1 ha-1 mm-1 et présentent une moyenne de 0,0236 t h ha MJ-1 ha-1 mm-1. Cette cartographie a fait ressortir certaines discontinuités spatiales dans la délimitation des polygones situés à la frontière de cartes pédologiques appartenant à des comtés voisins. Certaines de ces discontinuités auraient pour origine la nature et la distribution des pédo-paysages sur le bassin versant et l'évolution des méthodes de cartographie et de classification des sols utilisées entre les années 1957 et 1996.

Priorisation multicritère sur système à référence spatiale pour l'aménagement anti-érosif des bassins versants : démarche méthodologique et étude de cas pour la presqu'île du cap bon

2007

The mid-term economic planning for water and soil conservation works in a geographic or administrative poses a problem of prioritisation by watershed. This prioritisation involves multiple factors related to nature (status of soil degradation, water and soil resources, etc.), but also to socioeconomics (land or production aspects, human or animal pressure on the natural resources, etc…). Even if one can appreciate the particular influence, in qualitative terms, of each of these factors in the priority given to erosion control, it is still difficult to express this influence by representative parameters (criteria) and to set priorities for watershed according to a rational logic. This article tries to develop a simple and well-thought methodology of watershed prioritisation by using a multicriteria analysis.

Un SIG pour appuyer la gestion durable du littoral : exemple de l’érosion en Pays de Monts (Vendée, France)

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014

par son caractère pérenne à constituer un véritable outil d'aide à la gestion prévisionnelle du trait de côte. Il couvre un linéaire côtier sableux de 19 km allant de La-Barre-de-Monts (Fromentine) à Saint-Jean-de-Monts (plage des Demoiselles) en Vendée. Le coeur de l'observatoire est un système d'informations géographiques (SIG), qui intègre les données pertinentes issues d'un point sur les connaissances existantes, ainsi que les suivis de terrain (état initial, suivis réguliers et événementiels). Son intérêt pour appuyer la gestion durable du territoire est illustré à partir de l'exemple de l'érosion du trait de côte, avec la comparaison court terme (volume de sable exporté par Xynthia)/long terme (évolution du trait de côte sur 100 ans). Le bilan de la mise en place de l'observatoire, au bout de 5 ans, est (a) un SIG en cours de finalisation avant livraison à la collectivité, (b) des interprétations des observations et phénomènes en jeu et (c) des premières réponses aux questions de la collectivité ainsi que des premières mises en application de solutions (fils lisses, …).