Les constructions à double objet en kinyarwanda : Sont-elles vraiment symétriques? (original) (raw)

Une construction de carrés magiques symétriques et diaboliques

2008

Le présent texte reprend et complète une communication sur les carrés magiques affines diaboliques présentée au 49 congrès de L’AMQ en 2006 [2]. Dans ces carrés, diverses figures font apparâıtre la somme magique beaucoup plus souvent que dans les carrés magiques ordinaires. La construction des carrés magiques affines est décrite dans [1]. Après un rappel de cette construction de carrés magiques et panmagiques, nous verrons comment en obtenir qui soient également symétriques et diaboliques et nous examinerons brièvement leur produit.

Ditransitivité en cavineña : constructions à objet double

Amerindia, 2008

Le présent article se propose d’analyser les constructions ditransitives du cavineña (Amazonie bolivienne, famille Tacana) et de montrer que dans cette langue il y aurait une véritable relation grammaticale d’objet double, au sens où le thème (entité transférée) et le destinataire sont traités de façon identique tant au niveau de l’encodage (marquage casuel, indexation, position) qu’au niveau du comportement (accessibilité à diverses opérations syntaxiques). Ce phénomène est intéressant parce qu’il suggère qu’il pourrait y avoir des langues où deux arguments distincts partageraient une même relation grammaticale, ce qui est contraire aux prédictions de nombreuses théories linguistiques.

La construction clivée en français parlé au Congo

2019

BEYOM R., 1992, Les dispositifs dans les corpus oraux des centrafricains , memoire de DEA, Universite de Provence. BLANCHE-BENVENISTE C., 1982, "Examen de la notion de subordination. Les verbes d'equivalence", in Recherches sur le francais parle , publication du GARS, n°4, 1982, pp. 71-116. BLANCHE-BENVENISTE C., STEFANINI J., Deulofeu J. et Van den Eynde K., 1984, : Pronom et syntaxe. L’approche pronominale et son application au francais, Paris, SELAF. BLANCHE-BENVENISTE, C., 1990, Le francais parle. Etudes grammaticales, Paris, CNRS. BLANCHE-BENVENISTE C.,1997, Approches de la langue parlee en francais , Gap-Paris, Ophrys. BLANCHE-BENVENISTE C. & JEANJEAN, C., 1986, Le francais parle. Transcription & edition, Paris, Didier Erudition. DEFRANCQ, B., 2005, L’interrogation enchâssee. Structure et interpretation, Louvain, Duculot. DUCROT, O., 1969, « Presupposes et sous-entendus », Langue francaise 4 : 43. GADET F., 1992, Le francais populaire , Paris, Puf FLOREA L.-S. ,1...

Voir et see : étude comparée de la construction à attribut de l’objet

Écho des études romanes, 2017

En): This paper sets out to compare the meaning and uses of the visual perception verbs see in English, and voir in French, in object-oriented predicative complement constructions. It is aimed at identifying how such sentences function both syntactically and semantically and how the verb and the complements interact, trying in particular to determine the structure of socalled object-oriented complement structures. This qualitative, corpus-based study focuses on three categories of complements -adjective phrases, preposition phrases and noun phrases. It shows that the two verbs license complements that are syntactically similar. The analysis brings to light three main types of semantic reading -visual perception, perceptual inference and cognition -and demonstrates that, for each of them, the meaning of the sentences is construed with the help of three crucial factors: the object referent and its ontological nature; the syntactic category of the predicative complement and its interaction with the object; the semantic compatibility between the predicative complement and the perception verb. It also appears that voir has a wider range of uses in the domain of cognition while see seems to have a larger range in the domain of both visual perception and perceptual inference.

Formes bilinéaires symétriques et formes quadratiques

Exercice 1 [ 00001 ] [correction] Etablir que q(P) = 1 0 P (t)P (t) dt définit une forme quadratique sur R [X] et exprimer sa forme polaire. Exercice 2 [ 00002 ] [correction] Soient f 1 , f 2 ∈ E et q(x) = f 1 (x)f 2 (x). Montrer que q définit une forme quadratique sur E et exprimer sa forme polaire. Exercice 3 [ 00004 ] [correction] Soit q une forme quadratique associée à une forme bilinéaire symétrique positive ϕ sur un R-espace vectoriel E. Pour x ∈ E, montrer q(x) = 0 ⇔ ∀y ∈ E, ϕ(x, y) = 0 Exercice 4 [ 00003 ] [correction] Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie. a) Soient f, g deux formes linéaires de E. Montrer que q(x) = f (x)g(x) est une forme quadratique. b) Soient q une forme quadratique et H un hyperplan. On suppose que pour tout x ∈ H, q(x) = 0. Montrer que q est le produit de deux formes linéaires. Exercice 5 [ 02940 ] [correction] Soient A, B ∈ M n (C). On suppose {X ∈ C n /X AX = X BX = 0} = {0}

La brisure des vases ou la brisure de symétrie dans la kabbale ramhalienne

Résumé: Le concept lurianique de « la brisure des vases », représente chez le Ramhal la subdivision des mondes qui existaient, déjà, dans un amalgame chaotique. Luzzatto interprète ce phénomène de brisure-séparation comme une brisure de symétrie à lʼinstar de ce quʼon retrouve dans lʼastrophysique lorsque la température chute au-dessous dʼune valeur critique qui a causé la séparation des interactions. Notre auteur parle aussi de la brisure dʼun monde complexe appelé monde des points : qui fera apparaître, dʼune part un monde divin, le monde de la ʼĂṣîlȗt, et dʼautre part lʼapparition des mondes des êtres créés. Là où la symétrie préétablie dans un amalgame chaotique empêchait la présence des mondes des créatures, la brisure a permis leur ordonnancement à lʼeffectif.

L’accompagnement : symétrie dans les asymétries ?

Phronesis

Cet article présente une analyse de deux entretiens d’accompagnement vécus par une formatrice d’adultes et un directeur d’établissement fondamental et menés par une enseignante universitaire et un conseiller pédagogique. Cette analyse permet d’interroger la nature de « la mise au service de l’accompagné » par l’accompagnateur. Se mettre au service d’autrui implique-t-il systématiquement une relation symétrique comme cela est décrit dans la littérature ? Il apparait que lors de ces deux entretiens l’asymétrie soit bien présente et ne s’inscrit pas une dimension relationnelle mais dans une comparaison à soi.

Face à face avec la symétrie : une comparaison entre physiciens indiens et français

2015

Nous nous interessons a la place de la symetrie dans la science a travers la question de son universalite. Pour cela, nous avons mene une serie d'entretiens (70 en tout) semi-directifs avec des physiciens indiens et des physiciens francais afin de deceler des eventuelles differences dans leur representation du reel et de la science. Parmi les questions des entretiens, la symetrie avait une place de choix. Nous montrons les differences mais aussi les ressemblances entre les arguments des physiciens indiens et des physiciens francais, concernant le role de la symetrie dans leur representation du monde, et dans leur recherche. Nous proposons des pistes d'analyse pour expliquer le contexte culturel et historique, qui permet aux Indiens de mettre la symetrie au centre de leurs preoccupations. Nous emettrons aussi des hypotheses concernant le contexte culturel francais. Au-dela de la question de la symetrie dans le cadre des sciences physiques, cet article est donc aussi une explo...

Si j'étais riche...constructions hypothétiques en français parlé au Mali

L'hypothèse selon laquelle le sous-système verbal serait moins sensible aux influences extralinguistiques et au contact d’autres langues que par exemple le sous-système prépositionnel (Chaudenson et al. 1993) est examinée à travers le micro-système des constructions hypothétiques tel que pratiqué par 17 locuteurs du francais langue seconde. Les réponses aux questions: "Qu’est-ce que vous feriez si vous étiez riche / si vous étiez Président ?", des 17 locuteurs enregistrés au Mali en décembre 2006 et janvier 2008, illustrent qu'outre les facteurs intrasystémiques observables au niveau panlectal, on observe des facteurs intersystémiques, certains traits relevant d'une tendance pan-africaine, d'autres de l'influence du bambara, langue majoritaire au pays. Les facteurs extralinguistiques sont enfin attestés par l'impact du niveau de scolarisation (l’appropriation du français se faisant essentiellement à l’école) et la profession (qui fournit un indice de l’exposition au français).

Constructions bipartites en chose vs pseudo-clivées : un cas de concurrence ?

Studii de Lingvistica, 2020

The present article aims to carry out a comparative study of constructions like la chose que j'aime c'est la linguistique 'The thing I like is linguistics' and pseudo-clefts, with the goal of answering the following questions: are these two structures strictly speaking in competition? Do they occur in the same kind of constructions? What are the specific properties of each? A systematic examination of both oral and written corpora will reveal that, though close in many respects, these two constructions are far from being systematically interchangeable. Each of them has syntactic and semantico-referential properties, which carry repercussions on the pragmatic level.

Pronoms objets en créole haïtien : points de vue croisés de la morphologie et de la diachronie

Langages, 2000

À propos de la syntaxe des pronoms objets en créole haïtien : points de vue croisés de la morphologie et de la diachronie In: Langages, 34e année, n°138, 2000. pp. 89-113. Abstract Striking differences between Haitian Creole (HC) and its lexifier language, French (FR), concern (inter alia) the Case-related morphology and the distribution of Object pronouns. The goal of the paper is to relate HC-vs-FR differences in object-pronoun morphosyntax to other morphosyntactic distinctions between the two languages, i.e. verb morphosyntax and inflectional morphology. As a contribution to the study of the mental processes underlying creole genesis and language change, the paper examines superstrate and substrate influence in language creation qua parameter(re)setting. It is shown that HC differs from both FR and main Kwa languages. Stark morphological differences contrast FR and HC verbs and pronouns. Inflection for Case and word-order also differentiate Fongbe and HC pronouns. Reduced inflectional morphology (as in other language-contact situations) coupled with particularly salient source-language patterns in the Primary Language Data act as triggers toward fixing particular parameters. Verb-syntax patterns make creolization quite similar to diachrony. Both sets of phenomena ultimatety reduce to UG-based constraints in language acquisition.

L'objet trinitaire

2023

Construction logique et philosophique d'un problème théologique chez Augustin d'Hippone et Karl Barth

Les constructions focalisantes en noon (Langue Cangin du Sénégal)

Parler de focalisation revient à parler de la structuration de l’information, des propositions et des structures grammaticales d’un énoncé que l’on interprète comme des morceaux d’information. Etudier la focalisation c’est donc, s’intéresser à des énoncés qui ont le même contenu informationnel mais qui n’ont pas la même forme. Autrement dit, l’ordre des constituants, la structure syntaxique et le contour prosodique peuvent être différents, ainsi la question que l’on se pose est celle de savoir dans quelle mesure cette différence affecte l’information contenue dans l’énoncé. Notre objectif dans cette contribution est, de voir comment en noon, le contenu informationnel est construit à travers les diverses formes de l’énoncé. Nous nous intéresserons, plus spécifiquement, au système verbal et notamment à la focalisation. Cette focalisation, marquée en noon par un ensemble de marques morphologiques et également par l’ordre des constituants linguistiques, est donc un moyen de structuration particulière de l’information.

Le meurtrier et son double chez les Araweté : Un exemple de fusion rituelle

Systèmes de pensée en Afrique noire, 1996

Un exemple de fusion rituelle par Eduardo Viveiros de Castro Ce texte examine les relations entre le meurtrier et sa victime, telles qu'elles sont conçues et vécues chez les Araweté, une société de langue tupi-guarani habitant l'Amazonie orientale. Les matériaux ethnographiques ici présentés ont déjà fait l'objet d'autres publications 1 où ils ont permis d'entamer une réflexion sur le rôle de l'altérité dans la détermination de la topique du socius amérindien. Nous reprenons maintenant ces faits dans une perspective légèrement plus spéculative, ayant pour objet la dynamique identitaire que présuppose le statut de tueur, personnage central de la symbolique de la guerre en Amazonie. Il s'agit donc moins de discuter les fonctions (politiques, idéologiques ou autres) associées à ce statut que de cerner les procédés rituels à l'oeuvre dans sa constitution.