L'évocation d'un terroir du Néolithique à l'Antiquité au travers des sondages archéologiques de la plate-forme 2 (CSNE) à Eterpigny, Barleux (Somme). (original) (raw)
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Aperçu du Néolithique terrestre dans l'avant-pays savoyard et la cluse de Chambéry : Saint-Saturnin (Saint-Alban-Leysse), La Grande Gave (La Balme), Bellevue (Francin), La Grande Barme de Savigny (La Biolle), La Grotte à Mandrin (Vérel-de-Montbel), Les Sarradins (Traize). Rey P.-J. (2015). In L'homme et son environnement : des lacs des montagnes et des rivières. Bulles d'archéologie offertes à André Marguet. 40e supplément de la Revue Archéologique de l'Est. p. 303-382
Campagne de sondages archéologiques sur la commune de Blot-l'Eglise (63) : Terre des Censes (sd. 2)
2014
L'objectif du sondage était de comprendre les anomalies révélées par la prospection géophysique réalisée en 2013. Au regard des vestiges mis en évidence lors de la fouille, c'est certainement celle d'un ou deux fossés doublé d'un drain, fortement compacté, qu'il faut retenir obligeant à rejeter l'hypothèse d'un bâtiment pour celui d'un enclos fossoyé. La découverte d'un dépôt secondaires de crémation en ossuaire au sein de ce possible espace clos permet de proposer l'hypothèse d'un espace funéraire même si aucun lien stratigraphique n'associe ces deux structures. Ainsi, l'étude de la structure funéraire 2001 dans le courant de l'année 2015, apportera quelques informations relatives aux pratiques funéraires de la région.
Jean-François Carlotti (UMR 8164), Ernst Czerny, Luc Gabolde (UMR 5140) avec la collaboration de Cheïma Abd el-Sattar (CSA) A PLATE-FORME EN GRES qui se trouve immédiatement à l'est des salles d'Hatchepsout, à l'entrée de la « cour du Moyen Empire », a été signalée en 1904 par L. Borchardt, qui semblait l'assigner au Moyen Empire 2 . Elle fut ensuite fouillée une première fois par H. Chevrier qui, lui, ne la datait pas 3 . Plus tard, en 1976-1979, J. Lauffray en réalisa un nouveau dégagement et en fit alors effectuer un relevé minutieux 4 . Il la considérait comme postérieure au Moyen Empire mais antérieure au Nouvel Empire. L'examen de J. Lauffray semblait révéler plusieurs strates visibles de remblais. Enfin, des structures très anciennes de briques crues -déjà mentionnées, du reste, par H. Chevrier -paraissaient avoir été aperçues au plus profond des sondages. Plus récemment, Th. Zimmer supposait que la plate-forme était l'élément le plus récent de la cour, mais ne lui donnait pas de date précise 5 . Il entraînait enfin J.-Cl. Golvin dans la même idée 6 .
Depuis une décennie, la documentation concernant le Néolithique moyen II du Nord de la France s’est renouvelée et étoffée notamment grâce à l’archéologie préventive. Ces nouvelles données montrent que les caractères originaux qui avaient permis de définir le groupe de Spiere sont représentés sur les sites du Nord de la France tant dans le mobilier céramique que dans l’industrie lithique. Les premières analyses des séries céramiques et lithiques ne manifestent pas une évolution évidente au cours des quatre ou cinq siècles d’existence de ce groupe, suggérant au contraire une relative stabilité sur toute la période. Pourtant, les dates radiocarbone décrivent deux séquences principales avant et après 4000 avant J.-C., encore difficiles à expliquer, mais qui pourraient recouper la nature ou la fonction différentes des sites. En tout état de cause, ces nouvelles données confirment l’impact des deux grandes entités culturelles voisines, le Michelsberg et le Chasséen septentrional, au sein de la culture matérielle.