[Salmonella meningitis in children in Libreville. Retrospective study of 9 cases] (original) (raw)
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Méningites à salmonelles de l'enfant à Libreville. Étude rétrospective de neuf observations
Archives de Pédiatrie, 1997
Les méningites à salmonelles sont rares même dans les pays tropicaux. El1es se caractérisent par leur mauvais pronostic et par la difficulté de la prise en charge thérapeutique. Patients et méthodes. -Neuf dossiers d'enfants (trois garçons et six filles) hospitalisés entre le 1e' janvier 1989 et le 31 décembre 1993 pour méningites à salmonelles ont été analysés rétrospectivement. Le diagnostic a été fait après isolement d'une salmonelle dans le liquide céphalorachidien.
Salmonella panama en Martinique : aspects épidémiologiques et cliniques chez l'enfant hospitalisé
Médecine et Maladies Infectieuses, 1996
En Martinique on note, depuis 1986, une augmentation du nombre de cas de salmonelloses mineures. A la diff6rence de ce qui est observ6 en France m6tropolitaine, Salmonella panama est le s6rotype le plus repr6sent6 (35 % des souches). Nous avons compar6 chez les enfants hospitalis6s dans les services de p6diatrie du CHU de Fort de France entre 1990 et 1994, les caract6ristiques 6pid6miologiques, cliniques et biologiques des infections ~ S. panama (groupe 1; 35 cas) et de celles dues aux antres s6rotypes (groupe 2; 56 cas). Entre les 2 groupes, l'~ge des enfants ne diff6re pas significativement. Des signes cliniques de gravit6 sont pr6sents chez 8 des 35 enfants du groupe 1, et seulement chez 1 des 56 enfants du groupe 2 (p = 0,001). Vingt-sept (77 %) des 35 enfants du groupe 1 ont des h6mocultures positives contre 10 (21%) des 49 enfants du groupe 2 pr61ev6s pour h6moculture (p < 10-4). La plus grande s6v6rit6 des infections dues ~ S. panama parait donc ~tre une r6alit6 clinique et biologique dont t6moignent aussi les diff6rences significatives retrouv6es au nivean des autres parambtres 6tudi6s : temp6rature moyenne ~ l'admission, fr6quence avec laquelle une antibioth6rapie a 6t6 institu6e, choix de cette derni6re et dur6e d'hospitalisation. L'6pid6miologie des infections ~t S. panama reste m6connue. Aucun des cas rapport6s n'entre dans le cadre d'une toxi infection alimentaire collective. S, panama n'est que tr~s rarement isol6e ~ la suite de contr61es d'hygi6ne de l'ean et des aliments (9 sur 196 souches de salmonelles de 1975 1994). Mots-cl6s : Salmonella panama -Martinique. L'6pid6miologie des salmonelloses humaines en Martinique a longtemps 6t6 domin6e par Salmonella typhi et S. paratyphi, responsables de v6ritables 6pid6mies jusqu'en 1966. Actuellement, parmi les salmonelles dites mineures, S. panama est le s6rotype le plus souvent isol6 au CHU de Fort de France. I1 nous a paru int6ressant d'6tudier l'6volution 6pid6miologique de ce s6rotype en Martinique ainsi que les aspects cliniques des infections ?~ S. panama chez 1' enfant.
1997
R~sum~ L'angiostrongylose. parasitose largement r~pandue darts le Sud-Est asiatique et le Pacifique. se manifesto classiquement par une nt6ningile b~nigne h 6osinophiles. Observations.-Cas I. Un garb.on de I I mois. vivant sur I'ile de Mayotte. a present,6 un rash cutan6 transitoire el une ilL%re rapidement a.,;soci~e ~l des convulsions prolong~es, puis .". un coma avec t6tmpar~sie flasque. abolition des r~flexes osl~otendineux et troubles sphinet~riens. II existait une hyper6osinophilie sanguine et une m~ningite h ~osinophiles. Seeondairement. I'enfant a d6velopp6 uric hydroc~phalie triventriculaire conduisant ~l une d6rivation ventficulop~ritoa6ale. Apr~:s 3 semaines d'~volulion. I'enfant est d@~d6 de troubles neurov~g~latifs alors que la s~rologie de I'angiostrongylose s'av~rait positive. Cas 2 et 3. Deux nourrissons vivaat sur V'ile de la R6union oat prO.senti5 ~. I'fige de 10 et 11 mois des vomissements f~briles persistants asseci~s h une irritabilit~ et. pour le cas n ° 3. h une par6sie unilat~rale du neff moleur oculaire exlerne. Toas deux avaient une hyper6osinophilie sanguine et une m~ningite a ~osinophiles. Darts les deux cas. I'~voluiion a ~t~ favorable avec gu~rison compl~:te, et le diagnostic suspect6 d'angiostmngylose a ~t~ confirm~ par la s~rologie. Conclusion.-Nous rapportons le premier cas d'angiostrongylose aux Comores. sot File fmn~;aise de Mayolte. Nous confirmons I'existence de cette parasitose [1 la R6union. Da~s cette r6gioa de I'Oe~an Indien. le nourrisson est la cible privil~gi~e du parasite. A eet fige de la vie. les forints s6v~r-~s voire mortelles. radieulomy61oenct~phalitiques, ne sont pas rares, la contamination '~ partir de I'eseargot terrestre g6ant d'Afrique. Achatimlfidh'a. pouvant ,~tre massive. Angiostrongylus cantoneusis (infestation par) / ~osinophilie / enc~phalomy~lite / radieulite / hydroc~phalle Summary-Eosinophiiic meningitis in Reunion and Mayotte islands caused by Angiostrongylus cantonensis: three cases in infancy including one with fatal radiculomyeloencephalitis and hydrocephalus. Background.-Eoshu~philic menhlgitis caused by Angiostrongylus eantonensis is u'ide.~read bl Southeast Asia and Pat!tic ishouls. Adults develope a transient meningitis with a benign c,,urse but severe or.latal disease may o,.cur ill pediatric patients. Case report.-Case I. A I I-aumth-oM boy/Mug in Mto'otte ishool was hospitalized a few days with fever and skin rash fillhlwiag by seiznre, coma. Jhtccid quadruph,gia, absence of deep tendon reflexes, urinary retenthm olld alto/ ittcamincnce. Eosinophilia was obxen'ed in peripheral bh~od tttld cerehraspinal fluid. He ftlrlher devehJped a trivcotffcolar hydracephahls treated by ventricoloperitoaeal shaat. The chihl died 3 u'eeks late1; A scrodiagnosis qfaogiostroagyhts iofestatioa itxtx restrospe('tivelv established. Case reports 2 and 3.-Two il!hmts. I0 and I I-mamh-oM ;~o3"~. living in Reunion islamL devehqled fi, rer aml