Editorial / Éditorial: Vol. 43 No. 2 (original) (raw)
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Via Atlântica, 2014
C'est un peu un souvenir de voyage que je me permets de vous faire partager. Mes activités -comme beaucoup d'entre vous, j'imagine-m'ont conduit très souvent aux Etats-Unis. Pendant une vingtaine d'années, la côte ESTde Boston à Washington, en passant par New York et Philadelphie-constitua l'essentiel de mes destinations. Bien sûr, Boston, si chargée d'histoire (les Pilgrim Fathers, sur leur Mayflower, débarquèrent au XVII°, pour fonder Plymouth vraiment très près) avec Harvard, voire le MIT si proches et cette atmosphère si particulière à ce port m'a toujours un peu ému. Philadelphie a également -à mes yeuxun caractère particulier. J'avoue que Washington, bien que dessiné par un architecte français ne m'a jamais beaucoup enthousiasmé. New York a toujours créé un choc, comme une fascination : on aime ou on déteste, mais New York ne laisse jamais indifférent. C'est curieux, j'ai l'impression que l'on ne peut avoir une vision objective des Etats -Unis : chacun projetant, en quelque sorte son propre regard et créant, en partie, sa réalité. Je suis de ceux qui ne se lassent pas d'aller et de retourner à New York, trouvant toujours quelque chose à découvrir ou à retrouver. Mais depuis le début de 2001-donc avant l'attentat du 11 septembre 2001 sur la cible des Twin Towers, avec environ ses 3000 morts-, mes misions m'ont entraîné sur la côte Ouest: Los Angeles, San Francisco et les Universités californiennes ; plus au Sud la Louisiane et la Floride, les incontournables Dallas ou Chicago (et même un saut -non professionnel-à Las Vegas). Aussi, c'est avec une certaine appréhension et curiosité que je redécouvrais, pour une semaine, New York, rencontrant mes anciens collègues ou amis, essayant de retrouver mes marques. En huit ans, j'ai trouvé la ville et sa façon de vivre bien changées (mais est-ce la réalité ou simplement une impression?) D'abord, la ville, ses habitants sont plus calmes, beaucoup moins d'agressivité sous-jacente ; le métropresque toujours aussi salene fait plus peur, les quartiers réputés peu surs comme Harlem ou même le Bronx se parcourent, la nuit tombée, sans appréhension particulière (même le jazz qui semble avoir perdu de son attrait ne déchaîne plus autant d'enthousiasme ; et pourtant une soirée au Blue Note -une des plus célèbres, sinon la plus célèbre boite de jazz du mondevaut toujours le déplacement ) Beaucoup de constats s'imposent, décalés par rapport à ceux des années antérieures; ainsi, en désordre: -la diversité est partout, le mélange des ethnies (on parle à New York de races) -à commencer parles couples mixtes-est général, sans qu'on puisse distinguer, a priori, des tensions particulières. La gentillesse, l'amabilité des anciennes minorités sont frappantes. Cette gestion de la diversité se vit plus qu'elle ne se théorise. -les personnes en surpoids sont en nette progression, ne soulevant d'ailleurs aucune curiosité particulière.
Canadian Journal of Learning and Technology, 2021
Collectively, CJLT Issue 2, 2021 brings together the results of research conducted in Europe, Latin America, and Canada. CJLT has supported the advancement of research on teaching and learning with digital technologies in Canada and around the world for many years and will continue to do so in the coming years. We hope that you will find in our journal answers to the many questions you have about the pedagogical transformations that have been necessary to better adapt to current demands. We thank our reviewers for the time invested in reviewing the manuscripts.
Canadian Modern Language Review, 2000
This special issue of the Canadian Modern Language Review deals with a theme we considered pertinent for the year 2000: `Languages and Work.' It highlights the dynamic, ever-changing nature of languages, work, education, and the everyday professional lives of human beings engaged in these social and cognitive activities. Furthermore, this special issue offers new, often critical, perspectives on the teaching, learning, and use of languages. In what has come to be known as the `Information Era,' dominated by technology, global economics, and multiple literacies, approaches to language teaching, language learning, and applied linguistics research must shift to corresponding sociolinguistic realities and concerns. Classroom language teaching and research have to date focused primarily on formal linguistic, sociolinguistic, and pragmatic aspects of communication in another language; however, there are other, less well researched, sites for learning and teaching language that are possibly even more important because they represent very specific sociolinguistic contexts with very particular requirements and ideologies, as well as with high stakes attached to successful linguistic interaction. The theme of `Languages and Work' also seemed appropriate because it acknowledges the coexistence of multiple languages in many contemporary work environments; verbal and non-verbal interaction; the complexities of literacy in various work domains regardless of which language (e.g., first or second) is used; the achievement of personal and professional goals; and the variable distribution of material, cultural, and cognitive resources across communities. All of these elements are subject to constant negotiation and change, particularly as a result of the forces of economic globalization and the emergence of new media, technology, and methods of communication whose impact on work, literacy, and discourse has been enormous. The articles in this issue are future-oriented, original analyses of language teaching and learning, bilingual and multilingual interaction in workplaces and wider communities, language socialization,
"Il Tolomeo" vol. 25 | December 2023
Il Tolomeo, 2023
Il Tolomeo first saw the light of day in 1995, thanks to the work of a group of postcolonial scholars at Ca’ Foscari University of Venice. The journal publishes peer-reviewed articles, reviews, interviews, and previously unpublished original contributions in the fields of francophone, anglophone and lusophone literatures. Il Tolomeo investigates the postcolonial literary phenomenon in all its manifestations, but is particularly interested in contributions which take a comparative, interdisciplinary approach: dialogues between literature and the arts, investigations of hybrid forms such as comic strips and cinema, research which links literary studies with the social sciences, or innovative approaches such as digital and environmental humanities. Throughout its history, Il Tolomeo has been an important point of reference for postcolonial studies in Italy, hosting original writings and interviews with major voices in the anglophone and francophone world (Derek Walcott, Amitav Ghosh, Nadine Gordimer, Rita El Khayat, Anthony Phelps, Anita Desai, Christine De Luca, Antonine Maillet, Roland Paret, Ngũgĩ wa Thiong’o and many others). In its new digital open access version, its aim is to continue to reflect the destinies of a burgeoning and extraordinarily innovative disciplinary field, and to offer a space for dialogue between postcolonial writers and scholars.
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux. Victor HUGO En Afrique lorsque l'enfant parait les parents, amis et connaissances accourent de partout avec des cadeaux et surtout des voeux pour le nouveau né et ses heureux parents. Nos langues nationales ne tarissent pas de formules pour la circonstance. J'en citerai deux en mooré, ma langue maternelle : Wend na kɩt ta zoe y taore! (« Puisse Dieu le/la protéger pour qu'il/elle coure devant vous ») Wend na kɩt tɩd rɩ yõodo! (« Puisse Dieu nous accorder de nombreuses grâces à travers lui/elle ! »), C'est ainsi que nous souhaitons la bienvenue à la Revue Internationale de Linguistique, Didactique des Langues et Traductologie (FLALY), notre revue qui vient de naître, qu'elle grandisse et se développe pour nous aider à mieux contribuer au progrès de la science dans son domaine d'expertise. Il nous appartient à tous, spécialistes des sciences du langage de le/la soigner et de le/la nourrir avec des aliments équilibrés et des boissons saines sous formes d'articles riches, variés et bien dosés tout en évitant que la multiplicité des thèmes traités fasse ressembler les repas servis à la viande de l'éléphant réputée à tord ou à raison contenir des morceaux très tendres et des morceaux trop coriaces.
un ouvrage SNCF en service : le ripage des outils s'effectuait donc sous un pont provisoire. un parement architectonique matricé des baguettes horizontales avec un radier en forte pente, imposant le déplacement des matrices et des baguettes à chaque bétonnage la présence d'un buton entretoise, nécessitant le bétonnage des voiles une face en deux phases sur la hauteur des délais très serrés Chantier : Pont SNCF Mouchard à Bourg en Bresse Entreprise : Chantiers Modernes Agence : Doka Lyon 4 4 5 5 6 7 7 8 9 10 12
Akofena, revue scientifique des Sciences du Langage, Lettres, Langues & Communication, 2020
Akofena regroupe dans ce numéro spécial, une partie des actes du colloque « Diversité et développement : spécificités, fragments, totalité, unité » qui s’est déroulé les 28, 29 et 30 Novembre à l’Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan-Côte d’Ivoire). Ce numéro fait suite à l’ouvrage préambule au colloque Diversité et développement en questions. Des réalités complexes (LEZOU KOFFI, 2018) et au numéro 28 de la Revue ANADISS portant sur La diversité : significations, matérialités et pratiques discursives[1] (ARDELEANU, LEZOU KOFFI, ADOU, 2019). A n’en point douter, la diversité est un thème fécond que les différentes contributions ont tenté de saisir dans ses facettes multiples et protéiformes : « l’homme est diversité […] Tout est diversité » (Karamoko, 2018) Arc’boutée à la problématique « diverselle », la question du plurilinguisme infère des enjeux politiques, économiques, sociaux, identitaires, culturels qui prescrivent trois niveaux selon que l’on se situe à l’échelle mondiale, régionale ou locale : « à chaque niveau, il est facile de faire apparaître, par exemple, une hiérarchisation des langues, d’ordre éminemment politique, autour de laquelle tout s’ordonne » (M. Oustinof 2007, p.8). La dynamique des relations humaines, les migrations et les rencontres ne nient donc pas des tensions internes entre évolution sémantico-pragmatique et nécessité de régulation sociétale. Huit contributions de ce numéro, réparties en deux axes, en rendent compte. L’axe un (1) analyse la construction des identités linguistiques. Celles-ci s’observent dans les pratiques langagières inscrites dans des champs spécifiques de pratiques sociales. Akissi Béatrice BOUTIN et Kouakou Antoine KOUAKOU l’illustrent sur des corpus de la vie quotidienne tandis Dominique Edoukou AKA et Yves Marcel YOUANT analysent respectivement des corpus de discours littéraires et politiques. Le plurilinguisme engendre également des catégorisations collectives. Ainsi, la question des minorités en Roumanie retient l’attention de Cristina UNGUREANU. En somme, le plurilinguisme révèle chez les locuteurs, des attitudes linguistiques qui forgent leur identité individuelle ou collective. Il participe également d’une esthétique littéraire. Enfin, il est un facteur de variation linguistique. L’axe deux (2) examine les enjeux sociopolitiques du plurilinguisme. Le choix de la langue d’apprentissage en contexte plurilingue revêt des enjeux socio-économiques, pédagogiques et socioculturels comme le démontrent respectivement Taieb BENDAKFAL, Bi Trazié Serge BLI, Kalidja Siby FOFANA. En majorité, les contributions de la section VARIA du numéro rendent compte d’expériences didactiques menées au Gabon. Eugénie EYEANG et Andréa Joa TSASSA DIOBA montrent, à partir d’entretiens semi-directifs avec les enseignants gabonais et d’observations de classe, le rôle déterminant des sciences du langage et de la communication dans l’enseignement-apprentissage des langues. Jean-Aimé PAMBOU et Jean Jacques ESSONO ENY, à partir une recherche de type qualitatif, présente les résultats d’un questionnaire sur l’utilisation des grilles de correction de la production écrite en quatrième année, dans le cadre des débats fréquents sur l’Approche par les compétences de base au Gabon. Mexcent Zué ELIBIYO et Prisca SOUMAHO reviennent sur un objet mythique de la période coloniale et jusqu’aux années post indépendance : le symbole. L’étude qui s’inscrit dans une démarche réflexive consiste à le présenter non plus sous un angle négatif, mais plutôt comme un outil susceptible de promouvoir les langues nationales dans une perspective de développement. Théodorine NTO AMVANE décrit l’analyse menée en classe sur un texte littéraire et explique de quelle manière la pédagogie de la traduction du texte littéraire s’articule avec la théorie du sens. Trois contributions complètent ces réflexions. Deux, parmi elles, décrivent la propriété systémique de la langue. Kanabein Oumar YEO et Munseu Alida HOUMEGA décrivent le phénomène de la nominalisation verbale et des verbo-nominaux en Yacouba, une langue mandé de Côte d’Ivoire. Ils observent que le yacouba compte des unités qui dans certains emplois peuvent fonctionner tantôt comme nom et tantôt comme verbe. Ce double usage pose problème au niveau de la démarcation de la classe des verbes de celle des noms. Mahamadou OUATTARA décrit le fonctionnement de la néologie terminologique dans le domaine juridique en koulango. Il met en exergue les différents types de procédés de création lexicale dans cette langue gur de Côte d’Ivoire. Enfin, Mireille Denise KISSI analyse la scénographie en tant que procédé de construction de l’ethos collectif dans le discours électoral en Côte d’Ivoire mettant ainsi en exergue, les spécificités des différentes mises en scènes discursives élaborées par des locuteurs collectifs. Au total, Akofena, avec ce numéro spécial, lève un pan du voile sur nos diversités : le plurilinguisme. Entre tensions vivaces et flexibilité, les expériences décrites montrent les enjeux d’une politique de la diversité que la fusion des espaces réels et virtuels de même que la connexion des individus dans le maillage communicationnel imposent. Coordinateurs du numéro spécial n°2, Juin 2020 • Aimée Danielle LEZOU-KOFFI • Alain Laurent Abia ABOA