Du Poids des mots (original) (raw)
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Brèves littéraires, 2003
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2013
Des pistes didactiques Avant l'écoute de la chanson Après avoir abordé quelque peu les origines amérindiennes de Samian, présentez sans plus de précision les images du vidéoclip de la chanson Les mots en coupant le son. Demandez ensuite aux écoliers quel serait, selon eux, le thème de cette chanson. De quoi est-il question dans la chanson? Est-ce une oeuvre joyeuse ou triste? Pourquoi? Faites remarquer aux élèves la présence de graffitis dans le vidéoclip. À quoi peut servir cette forme chroniqueS PaSSion : chanSonS
Cahiers jungiens de psychanalyse, 2004
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2004
Tout au long de la genèse laborieuse, tumultueuse, interminable, de L'homme rapaillé, entre le début des années 1950 et 1970, Gaston Miron ne cessait de remanier une matière poétique qui tardait à prendre forme. Cette difficulté tenait à une exigence dont on ne trouve d'équivalent, dans la poésie québécoise, que chez Saint D enys Garneau. Quelle est la vérité du poème? Quelle est la p art de responsabilité de celui qui l'écrit? Que doit-il assumer de la vie, de la p ensée, de l'Histoire? Qu'est-ce qu 'un vrai poète? Comment départager ce qui, dans la poésie, relève de l'authenticité du sujet qui l'écrit, et ce qui tient de la fabrication, de la compensation, du refuge esthétique? À l'époque, ces questions, chez JI1~iron, poussent la conscience de soi à un degré d'acuité parfois paralysant. À tout le moins, elles pulvérisent le discours, violentent toutefàrme achevée, obligent la p oésie à se reprendre sans cesse, dans un souci d 'adéquation (mais à quoi ?) jamais entièrement réalisé. On ne s'étonne pas, dès lors, que cette poésie ait été, d 'emblée et pour de bon, inséparable du commentaire, de la rijlexion, tout autant que de l'autobiographie. La conscience politique elle-même, qui va marquer profondément L'homme rapaillé, ne s'articule qu 'au terme d 'un longprocessus d 'auto-analyse, d'un intense questionnement sur soi et sur la poésie. Rarement systématique, procédantplutôtpar bribes, par coups de sonde ou par aphorismes, ce travail fait partie, dès les années 1950, de l'élaboration despoèmes eux-mêmes, que Miron ne cessait d'annoter et de commenter, en s'examinant comme homme et comme poète, dans sa langue qu'il éprouvait comme entravée, dans sa « pauvreté natale », sa souffrance amoureuse, sa dispersion d 'homme d 'action. L es brouillons des poèmes, maintenant déposés dans le fonds Gaston JJ1iron de la section des archives de la Bibliothèque nationale du Québec, témoignent d~ià de ce travail rijlex if et de cette exigence, mais un autre ensemble d'écrits, encore p eu connu, l'illustre de manière encore plus éloquente.
Kairos, 2020
La confrontation à la mort nous met au pied du mur. Elle nous renvoie à une limite, à une frontière. C'est la fin d'une existence quel que soit le sens qui est donné à l'après. De la même manière que l'on peut-ou pas-donner un sens à l'après, on peut-ou pas-s'approprier cette limite… Ce mur peut être abimé, abandonné, vide de sens et de vie. Il y a des murs d'enceinte qui emprisonnent, au sein desquels on enferme et on isole. Il en est d'autres, au contraire, qui ont été travaillés pour être beaux, qui sont enjolivés par la nature ou par la main d'un artiste. Il y a des murs qui protègent, qui sont porteurs d'un message, d'un espoir et peut-être d'un sens partagé. Ils ouvrent à un autre espace, à un autre monde… En général, la vie ne nous permet pas de choisir ses limites, mais elle nous laisse la liberté de choisir notre manière de les envisager...
Kentron
« cette superbe dont les hommes sont coutumiers » 1 Pourquoi un retour vers hubris comme expression de la démesure ?
Marées de mots - Paroles marines et maritimes, 2015
2015 - Préface du recueil de paroles marines et maritimes et poésies de mer de l'auteur et compositeur breton Hervé Guillemer. Le poète a hérité du coffre de matelot de son grand-père, rempli des souvenirs de campagnes sur toutes les mers du globe. Beaucoup des émotions, des mots et des images de ses premières chansons s’y trouvaient. Mais la mer est universelle : c’est désormais au rythme des marées des ports de Bretagne, de France, d'Europe et du Québec qu’il distille ses poésies aux senteurs de mer, ancrées dans la tradition et teintées d'influences diverses. Hervé est décédé en novembre 2015. Ses coordonnées et contact à Trémuson ne sont plus valides; on peut se procurer son recueil auprès de sa compagne Hélène à helene.fournier [arobase] yahoo.fr ou par mon entremise. À sa talentueuse mémoire !