Qu'est-ce qu'un corpus? - Journée d'études - Appel à communication (original) (raw)
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Qu’est-ce qu’un corpus ? Compte-rendu de la journée d'études
2017
La journee d'etudes « Qu'est-ce qu'un corpus ? » a ete organisee par l'equipe des CBMA (Chartae Burgundiae Medii Aevi) le 7 novembre 2016 a Paris 1 , accueillie par l'IRHT, avec le soutien du Lamop et du Consortium Cosme. Elle avait pour point de depart le fait que, depuis les annees 1980, mais surtout les annees 2000, l'usage du mot « corpus » par les historiens medievistes s'est largement diffuse sans que cet emploi generalise ait ete accompagne d'une quelconque reflexion sur ce qui se trouve derriere le terme, et encore moins d'un effort de conceptualisation. S'inscrivant en parallele avec l'informatisation et la recrudescence des numerisations et des bases de donnees de documents medievaux, cette situation contraste avec d'autres disciplines des sciences humaines et sociales, a commencer par la linguistique, qui depuis longtemps reflechissent et debattent sur cette notion. Entre mises au point, syntheses et etudes de cas, les commu...
Alpara eBooks, 2017
La vision la plus complète de Vaise avant les dernières fouilles est présentée par A. Audin dans son "Essai sur la topographie de Lugdunum" paru en 1956 (3ème édit. 1964). S'appuyant sur une abondante documentation, rassemblée pour l'essentiel dans la seconde moitié du XIXe s., l'auteur s'est fait en grande partie l'écho des positions émises par ses prédécesseurs tels Artaud, Comarmond, Allmer et Dissard, et Steyert. Les nouvelles découvertes réalisées de part et d'autre de l'éperon de Loyasse à partir des années cinquante (cf. corpus), ne modifièrent guère sa position que l'on retrouve presque inchangée dans un ultime ouvrage intitulé "Lyon miroir de Rome", édité en 1979. Depuis la fin du XIXe s., deux aspects retiennent l'attention de l'historiographie vaisoise : une riche nécropole à l'emplacement de l'église Saint-Pierre, dont la présence se déduit de l'impressionnante "moisson épigraphique" effectuée dans les fondations du sanctuaire ; et le passage de la voie de l'Océan, ou de l'Océan et du Rhin, une quête légitime au regard de la situation du quartier au nord de la ville. La plupart des auteurs s'accordent sur le passage à Vaise, et précisément dans la nécropole sous l'église Saint-Pierre, de la voie de l'Océan ou "de l'Océan et du Rhin" conjuguées à la sortie de Lugdunum. Différents itinéraires ont été proposés depuis la ville (cf. fig. 8). Un tracé sur la rive droite de la Saône a les faveurs d'Artaud (Artaud 1846, pp. 85-86), de Comarmond (Comarmond 1846-1854, pp. 1-3) et de Steyert (Steyert 1895, pp. 303-304). La voie aurait ensuite rejoint l'extrémité de l'éperon de Loyasse, puis traversé la plaine de Vaise en direction du nord-ouest pour accéder au plateau de la Duchère et Champagne par la montée de Balmont (Steyert 1895, pp. 304-305 et pp. 426-427). Selon Allmer et Dissard (Allmer et Dissard 1888, p. 160), la voie en question naît du carrefour avec la voie d'Aquitaine, à Trion, puis rejoint la plaine de Vaise par le vallon de Gorge de Loup (rue Pierre Audry). Enfin, A. Audin privilégie un tracé depuis la ville haute de Fourvière par l'arête de l'éperon de Loyasse (Audin 1964, pp. 55 et 68). La voie supposée descendrait sur Vaise à la-Traces de dépotoirs ménagers (Lasfargues, Desbat, Jeancolas 1973).
Corpus, réseaux sociaux, analyse du discours: présentation du numéro
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
Les discours en ligne font déjà l'objet des recherches de linguistes et de sociolinguistes depuis longtemps (MARCOCCIA, 2016, PIEROZAK, 2007, MOURLHON-DALLIES, RAKOTONOELINA et REBOUL-TOURE, 2004, pour un état de l'art) : forums, tchats et courriels apparaissent parmi les terrains d'enquete privilégiés. Plus récemment, des analystes du discours se sont penchés sur l'analyse de discours natifs en ligne dans les plateformes du web 2.0 : Facebook, Twitter, Tripadvisor, Instagram, la section « commentaires » des quotidiens en ligne, etc. font ainsi l'objet de recherches (LONGHI, 2013, LONGHI, SARFATI, 2018, PAVEAU, 2017, entre autres) qui ont dû se confronter avec toute une série de contraintes technologiques et discursives (ou technodiscursives, PAVEAU, 2017) les obligeant à repenser un tant soit peu des questions d'ordre théorique et méthodologique. Les questions posées conduisent ainsi à penser à l'analyse du discours numérique dans le cadre d'une inter/pluri-disciplinarité féconde, en lien par exemple avec les sciences de la communication (MERCIER et PIGNARD-CHEYNEL, 2018) ou les sciences politiques et la sociologie (SEVERO et LAMARCHE-PERRIN, 2018, ou le travail de Dominique CARDON et de son équipe au Medialab). Ce numéro se propose de relever certains des défis posés par les réseaux sociaux aux analyste du discours. Les contributions ici réunies essaieront d'apporter des éléments sinon de réponse, au moins de réflexion, autour des questions suivantes : comment constituer des corpus représentatifs des pratiques discursives dans les plateformes du web 2.0 ? Quelles notions et quels outils d'analyse doit-on utiliser pour rendre compte de l'éventail d'observables à analyser, parmi lesquels, à titre d'exemples, les formes technolangagières (PAVEAU, 2017) comme les mèmes, les mots-dièses, etc. ? De quels critères faut-il se doter pour la constitution de « bons » corpus en lien avec ces nouveaux observables ? Comment prendre en compte l'influence des supports et des outils technologiques dans l'analyse ? Quel(s) niveau(x) d'analyse privilégier et quelles théories mobiliser pour saisir les nouveaux mécanismes discursifs de construction du sens et de l'interdiscours ?
Mettre en oeuvre la linguistique de corpus à l'université
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
Aujourd'hui, tout le monde peut constater la place prépondérante et grandissante de l'anglais dans tous les domaines de la production du savoir. Ceci rend nécessaire et stratégique la mise en place au niveau universitaire d'un enseignement pertinent de l'anglais tirant parti des différentes approches épistémologiques de la linguistique. Dans cette intention, le présent article se propose d'envisager la manière dont les enseignants à l'université peuvent utiliser les corpus pour l'enseignement des langues aux spécialistes d'autres disciplines, en mettant celui-ci en parallèle avec les besoins en traduction spécialisée. En effet, les deux activités ont en commun d'être menées par des acteurs différents des apprenants d'une langue seconde tels que peuvent l'être les étudiants. La linguistique de corpus représente ici une approche théorique et méthodologique qui, appliquée à l'apprentissage des langues, a pour objectif d'amener à se poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses. Les deux langues évoquées ici seront l'anglais et le français.
Mettre en œuvre la linguistique de corpus à l'université
Recherches en didactique des langues et des cultures
Aujourd'hui, tout le monde peut constater la place prépondérante et grandissante de l'anglais dans tous les domaines de la production du savoir. Ceci rend nécessaire et stratégique la mise en place au niveau universitaire d'un enseignement pertinent de l'anglais tirant parti des différentes approches épistémologiques de la linguistique. Dans cette intention, le présent article se propose d'envisager la manière dont les enseignants à l'université peuvent utiliser les corpus pour l'enseignement des langues aux spécialistes d'autres disciplines, en mettant celui-ci en parallèle avec les besoins en traduction spécialisée. En effet, les deux activités ont en commun d'être menées par des acteurs différents des apprenants d'une langue seconde tels que peuvent l'être les étudiants. La linguistique de corpus représente ici une approche théorique et méthodologique qui, appliquée à l'apprentissage des langues, a pour objectif d'amener à se poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses. Les deux langues évoquées ici seront l'anglais et le français.
Le corpus en analyse de discours
Jacques Guilhaumou CNRS/ENS Lettres et Sciences Humaines de Lyon, « Le corpus en analyse de discours. Perspective historique », Corpus, revue électronique, N°1, 2002, p. 21-50. ------------- Le problème de la constitution du corpus occupe une place centrale dans l’analyse de discours en ses débuts, c’est-à-dire à la fin des années 1970, et tout particulièrement dans le champ de l’analyse de discours comme objet de l’histoire mis en place par les travaux pionniers de Régine Robin (1973) et du Centre de lexicologie politique de l’ENS de Saint-Cloud. Au départ, nous présentons donc les principes communs, en matière de corpus, aux premiers chercheurs dans le but cerner les différentes configurations qui délimitent l’apport et les limites de la démarche inaugurale en analyse de discours au cours des années 1970. Puis nous restreignons notre réflexion à l’analyse de discours du côté de l’histoire dans la mesure où elle introduit, au début des années 1980 et en rupture avec le corpus construit, la notion de corpus « naturel », c’est-à-dire d’ensemble des énoncés attestés dans l’archive selon une logique propre de type configurationnel. Ainsi « le tournant interprétatif » de l’analyse de discours révoque le corpus clos, remet en cause la confrontation entre le corpus et le hors-corpus, refuse enfin la présentation référentielle des conditions de production, au profit d’une description de la réflexivité du discours à partir d’un travail configurationnel sur les énoncés d’archive, situé à la croisée des travaux de Michel Foucault et de ceux des ethnométhodologues.
« Qu’est-ce qui fait un corpus ? A propos du pseudo-Denys l’Aréopagite », G. Dorival, C. Boudignon, F. Bouet et C. Cavalier, Qu’est-ce qu’un corpus littéraire ? (Collection de la Revue des Etudes juives 35), Peeters, Louvain-Paris, 2005
"From what a litterary corpus is made of ? The case of Pseudo Dionysius the Areopagite", (Gregory of Nazianze and others) This paper deals with all phenomena around the idea of (patristic) corpus, and especially how it becomes a canon, a special book , a source of commentaries, a classical text. Cet article est consacré aux phénomènes qui accompagnent la mise en corpus d'un auteur (patristique) notamment sa canonisation, le développement d'un support qui permet sa conservation , le développement de commentaires, le statut de "classique"