Imagerie de diffusion cardiaque : vers une nouvelle approche de l’ischémie myocardique ? (original) (raw)

IRM des cardiopathies ischémiques : indications et protocoles

Feuillets de Radiologie, 2007

Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès dans les pays industrialisés. L'IRM cardiaque est capable d'étudier la cinétique de contraction myocardique globale ou segmentaire, d'apprécier la viabilité myocardique après injection de gadolinium et de rechercher des zones d'ischémies myocardiques en utilisant des agents pharmacologiques. L'infarctus récent se présente sous la forme d'une zone myocardique dysfonctionnelle associée à une prise de contraste myocardique d'extension transmurale variable dont l'importance est inversement corrélée aux chances de récupération de la zone nécrosée. Des dégâts microvasculaires ( no-reflow ) de pronostic péjoratif peuvent être authentifiés dans les semaines suivant la réouverture de l'artère. Plus tardivement, l'étude du remodelage ventriculaire et de ses complications comme un anévrysme ventriculaire sont possibles en IRM. La détection d'une ischémie myocardique est le plus Mots-clés : Myocarde, Ischémie

Cardiopathies ischémiques (perfusion myocardique et viabilité) : techniques et résultats

Journal de Radiologie, 2004

Cardiopathies ischémiques (perfusion myocardique et viabilité) : techniques et résultats P Croisille es maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité en France, avec en 1999, 164 900 décès soit près de 31 % de l'ensemble des décès. Un tiers d'entre eux sont liés directement à la maladie coronarienne et près de la moitié des décès liés à une coronaropathie survient habituellement sans signes précurseurs (1). Au cours des deux dernières décennies, la compréhension physiopathologique, le diagnostic et la prise en charge des patients coronariens ont profondément évolué grâce au développement des techniques d'angioplastie coronarienne qui permettent de traiter les lésions coronariennes « significatives », mais aussi grâce au développement des techniques d'imagerie non-invasive permettant l'évaluation de la perfusion myocardique. À l'heure actuelle, d'une attitude initiale qui répondait à un pur réflexe « occulo-sténotique » négligeant l'état du myocarde sous-jacent, l'attitude est désormais plus raisonnée reposant sur une stratification du risque en fonction de l'existence d'une ischémie myocardique ou non dans les populations à risque, et une prise en compte non seulement des lésions les plus serrées mais aussi, voire surtout, celles présentant une sténose « à risque » de rupture (2). Désormais, il est clairement établi que le pronostic coronarien ultérieur dépend plus étroitement de la profondeur et de l'étendue de l'ischémie que du nombre et de l'aspect des lésions démontrées par la coronarographie. On peut schématiquement individualiser plusieurs situations cliniques où l'imagerie de perfusion joue dorénavant un rôle bien individualisé : 1. patients présentant une maladie coronarienne suspectée mais non certaine ; 2. patients présentant une maladie coronarienne déjà documentée (coronarographie) et 3. patients au décours d'un infarctus myocardique. Dans toutes ces circonstances, l'imagerie de perfusion a un rôle fondamental en apportant des informations à la fois en terme de marqueur de l'ischémie myocardique (territoires à risque de survenue d'une nécrose), mais aussi en identifiant les dégâts myocardiques irréversibles (régions non viables). À l'heure actuelle, la scintigraphie myocardique de perfusion au thallium (201Tl) ou sestamibi (99mTc-MIBI) constitue la méthode de référence en routine clinique pour l'exploration de la perfusion myocardique. Ses limites sont bien connues (résolution spatiale limitée, artéfacts d'atténuation, irradiation) et son rôle a été clairement établi sur de larges cohortes de patients ayant défini sa valeur diagnostique et pronostique dans le spectre des situations cliniques de la maladie coronaire. Dans ce contexte, l'IRM de perfusion apparaît donc comme une technique alternative, en devenir qui a bénéficié au cours des quelques dernières années d'améliorations significatives qui permettent à la fois l'étude de la perfusion au cours du premier passage après injection de gadolinium, mais aussi de rechercher les lésions myocardiques irréversibles (rehaussement tardif).

Kyste hydatique du cœur simulant une ischémie coronarienne

Annales de Cardiologie et d'Angéiologie, 2001

L'échinococcose est endémique dans certaines régions du monde. La localisation cardiaque est rare. La présentation clinique peut revêtir différents aspects trompeurs. Le diagnostic est facilité par les techniques modernes d'imagerie. Le traitement chirurgical est impératif afin d'éviter les complications. Nous rapportons l'observation d'un kyste hydatique cardiaque avec une présentation pseudo-ischémique.  2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS échinococcose cardiaque / hydatidose / ischémie Summary-Hydatid cyst in the heart simulating a coronary ischemia. Cardiac echinococcosis is rare despite endemic occurrence of echinococcosis in some regions of the world. Clinical presentation can vary and may be misleading. Diagnosis is facilitated by new imaging techniques. Surgery is mandatory to avoid serious complications. We report a case of cardiac echinococcosis with pseudo, ischemic clinical and electrical presentation.  2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS cardiac echinococcosis / coronary ischemia / hydatid cyst * Correspondance et tirés à part.

Développements en IRM quantitative de perfusion pour le diagnostic de fibrose myocardique

Université de Lorraine, 2020

CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVE : 175 ANNEXE 181 ANNEXE I. IMPACT D'UNE ERREUR D'ESTIMATION DU PIC D'AIF SUR LES PARAMETRES DCE DU MODELE DE TOFTS ETENDU 1.1. INTRODUCTION 1.2. METHODES 1.3. RESULTATS 1.4. DISCUSSION ET CONCLUSION ANNEXE II. RESULTATS SUPPLEMENTAIRES A PROPOS DES ERREURS D'ESTIMATIONS DES PARAMETRES DU MODELE DE TOFTS ETENDU.

Etude pilote de la perfusion myocardique chez la souris par micro-imagerie TEMP

2004

Objectif: demontrer la faisabilite de la tomographie d'emission monophotonique de perfusion myocardique chez la souris. Methodes: nous avons employe une camera micro-TEMP dediee couvrant un champ de vue de17 cm x 17 cm, et munie d'un collimateur pinhole de 1,5 mm de diametre avec une distance focale de 12 cm. Un fantome lineique infra millimetrique a permis de mesurer les resolutions spatiales planaire et tomographique. Deux souris adultes normales (30 g) ont ete etudiees sous anesthesie gazeuse (isoflurane 1,5 %) et apres administration IV de 0,1 mL de 9 9 m Tc-Sestamibi (350 MBq) pour l'une et de 2 0 1 Tl (64 MBq) pour l'autre. Dans les deux cas, 48 projections de 1 mn sur 180° ont ete acquises en format 64 x 64 avec un rayon de rotation de 2,5 cm et avec une fenetre de 20% centree soit sur le pic photoelectrique du 9 9 m Tc soit de la raie a 71 KeV du 2 0 1 Tl. La reconstruction des images a ete realisee a l'aide d'un algorithme ART propre adapte a la geom...