Conférence de paix – Traités (original) (raw)
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Paix et guerre dans les grands traités du dix-huitième siècle
Journal of the History of International Law / Revue d'histoire du droit international, 2005
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Les négociations du Traité de Lima (1929)
2015
À travers cinq approches — structurelle, comportementale, culturelle, procédurale et stratégique — ce texte analyse quelles sont les dispositions qui ont favorisé la tenue et le succès des négociations ayant amené à la signature du Traité de Lima en 1929 entre le Pérou et le Chili. Travail réalisé dans le cadre du cours "International Negotiations" de l'UCLouvain en 2015.
Cela n'a point de sens pour des êtres constitués comme nous le sommes ; cela est 11 Voyez t. 1 er , chap. 10, et t. 2, chap. 9, p. 463 des Eléments d'Idéologie. 12 Voyez t. 3, chap. 9, p. 500 et suivantes des Eléments d'Idéologie.
La « construction de la paix »
2004
La fin de la bipolarité avait pu faire espérer la construction d'un monde plus pacifié. L'euphorie autour de l'idée d'un « nouvel ordre international » qui aurait permis la mise en oeuvre d'une « sécurité globale »-avec tous les faux-semblants qui accompagnaient ce discours-fut pourtant de courte durée. Certes, la fin des années 1980 a transformé sensiblement le contexte inter-étatique dans lequel les questions de sécurité étaient posées, en particulier au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Elle a notamment permis une réactivation sensible des activités du Conseil de sécurité qui, pour la première fois depuis quatre décennies, n'était plus systématiquement paralysé par l'opposition Est-Ouest et l'usage du droit de veto (1). Cela a concouru, pendant de brèves années, à l'idée d'une « renaissance des Nations Unies », que marqua particulièrement l'« Agenda pour la paix » de Boutros Boutros-Ghali (2). Les années qui ont suivi nous ont montré bien des faux-semblants d'une césure moins évidente qu'il n'y paraissait. Il n'en est pas moins vrai que les débats sur ces questions n'ont jamais cessé, en particulier autour du fameux continuum rétablissement-maintien-consolidation de la paix. Le fait que l'ONU ait été appelée à intervenir dans un nombre croissant de conflits internes n'est pas étranger à cette évolution. La transition guerre-paix ne s'y joue plus sur des champs de bataille ou le long de lignes de front, mais avant tout au coeur de l'articulation Etat-société, physiquement et symboliquement, dans la triple crise du lien politique (relation à l'Etat), social (lien à la communauté et à l'environnement le plus immédiat comme le quartier) et domestique (lien familial et inter-générationnel), que traduisent la plupart des guerres contemporaines. Pourtant, les ajustements opérés dans les opérations de paix comme dans les programmes de l'en-(*) Chercheur au Centre d'Etudes et de Recherches Internationales (CERI). (1) Les Etats-Unis et l'URSS avaient pu s'entendre, à l'époque, pour une inscription de la décolonisation à l'ordre du jour de l'Assemblée générale ; mais le respect du principe de non-ingérence a, par la suite, fait l'objet d'un assez fort consensus entre les grandes puissances et les Etats nouvellement indépendants. Les cas de l'apartheid et de la Rhodésie du Sud furent les deux exceptions à cette règle, sachant qu'ils ont euxmêmes été inscrits dans la perspective de la décolonisation. (2) Agenda pour la paix, DPI/1247, Nations Unies, New York, juin 1992. Bien que moins connu, le Rapport sur l'état de l'organisation préparé par le précédent Secrétaire Général, Javier Perez de Cuellar, fut considéré par un certain nombre d'observateurs comme marquant le commencement d'une nouvelle époque dans les relations interétatiques et les efforts pour résoudre les conflits : cf.
Traité des trois imposteurs, 2023
S’il est évident qu’« on ne peut plus présentement douter qu’il n’y ait eu un traité “de tribus impostoribus” », on peut se demander pourquoi, depuis le XVIIe siècle, il y eut tant d’acharnement à vouloir nier l’existence même du "Traité des Trois Imposteurs”, et pourquoi il a donné lieu à tant de rééditions et réimpressions. L’acharnement négationniste s’apparente à nos modernes “fake news” et “cancel culture”; son actualité idéologique tient sans doute à ce que les religions dominent toujours la crédulité des peuples et des nations, comme le Traité le dénonçait déjà qui « examine […] l’origine des religions et confirme par des exemples et des raisonnements que bien loin d’être divines, elles sont toutes l’ouvrage de la politique. »