Émendations dans le Commentaire d’Hipparque : Sur le Miroir d’Eudoxe de Cnide (original) (raw)

Quelques observations sur l’Ovidius moralizatus de Pierre Bersuire

Cahiers de recherches médiévales et humanistes - Journal of Medieval and Humanistic Studies, 2021

Le présent article offre une introduction générale à l’œuvre de Pierre Bersuire suivie par une discussion plus approfondie de son Ovidius moralizatus. À travers une série d’exemples tirés de manuscrits contenant la version parisienne de cet ouvrage, l’auteur aborde quelques questions liées à sa transmission.

Une référence à la médecine de Cnide dans le débat philosophique entre Platon et Eudoxe

Revue des Études Grecques, 2013

Eudoxe de Cnide, le célèbre savant du quatrième s. av. n. è. 1 , paraît être un témoin fort bien placé pour livrer des renseignements sur l'école médicale de Cnide telle qu'elle se présentait à son époque. Il n'est en effet pas seulement un des plus grands mathématiciens et astronomes de son temps, un savant dont les recherches influencèrent notamment Platon et Aristote. Diogène Laërce, s'appuyant sur Sotion, le qualifie aussi de médecin et nomme, parmi ses fréquentations, un certain Théomédon, médecin, avec lequel il aurait effectué un voyage de jeunesse à Athènes. On peut supposer que Théomédon était aussi Cnidien, parce qu'il était suffisamment proche d'Eudoxe, qui était pauvre, pour accepter de subvenir à ses besoins (D.L. VIII, 86). Eudoxe aurait aussi connu le médecin Chrysippe de Cnide, fils de Crinès, avec lequel il se rendit en Égypte (D.L. VIII, 87). Eudoxe et Chrysippe furent tous deux élèves de Philistion de Locres (D.L. VIII, 86 et 89), et le second suivit l'enseignement du premier sur certaines matières étrangères à la médecine. Lors de leur voyage en Égypte, ils bénéficièrent de * Qu'il me soit permis de remercier ici MM. Jacques Jouanna, Didier Marcotte et Antoine Pietrobelli pour leur relecture et leurs conseils. Je demeure seul responsable de toutes les imperfections. 1 Sur les dates d'Eudoxe cf. en dernier lieu H.

Note sur les images d’Hérodote du temps d’Erasme à celui de Pasquier : doxa et vulgarisation

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019

A la Renaissance, la redécouverte d'Hérodote est d'abord attestée par de nombreuses éditions ou traductions humanistes des Histoires et par le renouveau et l'ampleur des travaux érudits, réflexions et controverses que suscitent l'oeuvre et le personnage : la tradition qualifie ce dernier tantôt de 'prince des menteurs', tantôt de 'père de l'histoire'. Mais le texte-même de l' Enquête est peu lu du large public. Au 16 e siècle, on se tourne plus souvent vers des livres pratiques, parfois illustrés et de type nouveau. Cette littérature 'mineure' connaît un vif succès et diffuse à travers toute l'Europe une culture antique choisie, concentrée et généralement commentée. Quels visages d'Hérodote transmettent les répertoires d'adages et d'emblèmes, dictionnaires, ouvrages mythographiques, traités et recueils de Pourtraits et vies des hommes illustres ou autres 'bibliothèques', avant et après L'Apologie pour Hérodote d'Henri Estienne (1566) ? Quels rôles lui prête-ton ? De la génération d'Erasme, Polydore Vergile et Jean Lemaire de Belges à celle de Thevet, Du Verdier, Pasquier en passant par Cartari, Junius et Coustau, quelques exemples montrent que, si l'image du 'fabulateur' ne disparaît pas totalement, 'l'Halicarnassien' fait de plus en plus figure de référence historique, méthodologique et morale essentielle : notamment en matière d'Athéniens, de Lacédémoniens, d'Egyptiens, de Perses et de Scythes. Il offre un regard rationalisant sur les origines des villes et des religions, évoquant en particulier une Athéna africaine, et surtout une meilleure connaissance de ces 'barbares' qui inspirent au 16 e siècle tant de répulsion et de fascination.

Analyse de la préface de "Phèdre" par rapport à Hippolyte

Analyse de la préface de Phèdre par rapport à Hippolyte Cette analyse vise à appliquer la formule qui se trouve dans la préface de Racine : « Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente​ » par rapport à Hippolyte.