Pronostic des mélanomes muqueux naso-sinusiens (original) (raw)

Mélanomes des muqueuses nasosinusiennes

La Presse Médicale, 2006

Sinonasal mucosal malignant melanoma Introduction > Mucosal melanomas are rare tumors, and primary sinonasal malignant melanomas uncommon tumors that are frequently misclassified. Differential diagnosis should rule out other sinonasal malignancies, including carcinoma, lymphoma, sarcoma, and olfactory neuroblastoma. Case > We report two new cases of sinonasal melanoma. One involved a 68-year-old man being followed for chronic sinusitis, despite antibiotics; he presented a tumor of the right nasal cavity. The second case was that of a 77-year-old woman, referred for painful gingival swelling shown to involve osteolytic growth in the left maxillary sinus. In both cases, pathologic examination of the biopsy samples concluded that these were sinonasal malignant melanomas. Discussion > Histologically, the diagnosis is very difficult because of the polymorphic features of this tumor, and immunohistochemical studies are very important. The relative inaccessibility of the mucosa to self-examination often delays diagnosis and leads to late detection and poor prognosis.

Le mélanome malin: une tumeur rare des fosses nasales - à propos d’une série de 10 cas

Pan African Medical Journal, 2014

Le mélanome malin des fosses nasales est une tumeur rare mais très agressive, de traitement complexe et de pronostic défavorable. Son traitement relève en principe d'une prise en charge essentiellement chirurgicale complétée par une radiothérapie. L'objectif de ce travail est de rapporter les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et évolutives des mélanomes des fosses nasales. Nous avons analysé rétrospectivement 10 cas de mélanomes des fosses nasales suivis à l'institut national d'oncologie de Rabat. La rhinoscopie avec biopsie a permis la confirmation histologique du diagnostic de mélanome. Le bilan d'extension comprenait une tomodensitométrie ou imagerie par résonnance magnétique du massif facial, une radiographie thoracique et une échographie abdominale. Dans notre série, l'âge médian était de 67.5 ans, avec une prédominance féminine (7femmes et 3hommes). Le délai médian de découverte était de 6 mois. Deux patients étaient métastatiques d'emblée, et toutes les tumeurs étaient localement avancées au moment du diagnostic. Sept patients ont été opérés avec des limites chirurgicales envahies dans 2 cas et 3 patients étaient inopérables. 2 patients ont été irradiés après la chirurgie et 2 patients ont reçu une chimiothérapie arrêtée au moment de la progression. Deux patients ont récidivé après traitement, et un patient était en mauvais état général et a bénéficié uniquement de soins palliatifs. Tous les patients sont décédés avec un délai médian de survie de 12 mois. Le mélanome malin muqueux des fosses nasales, bien que rare, demeure une pathologie de pronostic défavorable et pose des problèmes de prise en charge.

Implications pronostiques de différents marqueurs biologiques dans les méningiomes intracrâniens : à propos de 120 cas

Neurochirurgie, 2008

The recurrence and progression of treated intracranial meningiomas highlights the problem of the type of follow-up that should be used and whether early complementary treatment is indicated. The aim of this study was to evaluate different biochemical markers involved in cell proliferation and transformation to identify new prognostic factors in intracranial meningiomas. Between 1989 and 2003, 120 intracranial meningiomas were studied biochemically. The levels of estrogen receptors (RE), progesterone receptors (RP), cathepsin B (CB), cathepsin L (CL), stefin A (ATA), stefin B (STB), cystatin C (CYSC), urokinase (u-PA), type 1 plasminogen activator inhibitors (PAI-1), cathepsin D (CD) and thymidine kinase activity (TK) were measured in tumor extracts using biochemical assays. Results.-Out of 120 meningiomas, 73 were grade I, 39 grade II and eight grade III according to the WHO classification. Of these patients, 17 showed recurrence. The mean follow-up was 47 months. Monofactorial analysis showed that expression of progesterone receptors (RP) had an inverse correlation with recurrence (p = 0.0025 %) and that thymidine kinase activity (TK), cathepsin L (CL), the WHO grade and the degree of tumor resection correlated with recurrence (p < 0.05). Principal component analysis and linear discriminant analysis confirmed these results. The results of this study confirm the importance of biological parameters (PR, CL, TK) as prognostic factors for the risk of recurrence in intracranial meningiomas.

Facteurs pronostiques du mélanome malin de la conjonctive. Etude anatomo-clinique sur 56 patients

Journal Francais D Ophtalmologie, 1999

UNLABELLED We have reviewed a serie of 56 patients treated in our Institute for malignant melanoma of the conjunctiva between 1980 and 1992. We selected cases where histology had been reviewed. PATIENTS AND METHOD The median follow up is 96 months. The age varies from 13 to 88 years with a mean age of 56 years. There were 22 men and 34 females. In 29 cases (51%) the melanoma appeared de novo, ten cases (17%) it derived from a naevus and in 14 cases (25%) on a precancerous melanosis. The tumour was localized at the limbus and bulbar conjunctiva in 57% of cases. The mean diameter was 6.1 mm and the mean thickness was 2.3 mm. The treatment consisted in surgical excision of the tumour followed by external beam radiotherapy in 49 cases. Histological examination showed invasion of the chorion in 44 cases (78%) and of the sclera in 6 cases (1%). RESULTS 38 patients are alive and 29 without disease. 2 with disease, 7 lost follow-up. 18 patients died (32%) and among them 14 (25%) died of met...

Mélanomes muqueux de la tête et du cou : état actuel des pratiques et controverses

Bulletin du Cancer, 2015

Les mélanomes muqueux de la tête et du cou (principalement nasosinusiens ou de la cavité buccale) représentent 1 % des cancers, 4 % des mélanomes et plus de 50 % des mélanomes muqueux. La survie à cinq ans est de 20 à 30 %, liée à des décès par évolution locale ou métastatique. Le diagnostic, difficile, nécessite un immunomarquage adapté et peut justifier une relecture anatomo-pathologique. L'histoire clinique et les anomalies moléculaires diffèrent de celles des mélanomes cutanés. Le traitement, validé en réunion de concertation multidisciplinaire spécialisée, est une chirurgie d'exérèse suivie d'une radiothérapie postopératoire conformationnelle normofractionnée. La pratique de la chirurgie endoscopique devra être évaluée prospectivement, de même que l'analyse des berges et marges pour leur impact sur la stratégie adjuvante. Un curage ganglionnaire est recommandé pour les mélanomes muqueux de la cavité buccale ; il n'est pas recommandé pour les mélanomes nasosinusiens N0. La pratique du ganglion sentinelle est réservée aux essais thérapeutiques. Les tumeurs non opérables peuvent être traitées par radiothérapie exclusive. Un ciblage basé sur la biologie moléculaire doit être discuté chez les patients en situation métastatique, compte tenu des faibles taux de réponse aux chimiothérapies Reçu le 12 janvier 2015 Accepté le 14 avril 2015 Disponible sur internet le : 26 mai 2015 8 Au nom du REFCOR (Réseau d'expertise français des cancers ORL rares). tome 102 > n86 > juin 2015 http://dx.

Le méningiome du sinus maxillaire: à propos d’un cas avec revue de la littérature

Pan African Medical Journal, 2014

Les méningiomes extracrâniens sont rares, leur localisation au niveau du sinus maxillaire est exceptionnelle. Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 41 ans, ayant présenté une exophtalmie avec des céphalées intermittentes évoluant depuis 8 ans. Le diagnostic a été retenu à partir de la biopsie et du scanner cérébral et du massif facial. Le traitement a consisté en une irradiation exclusive à la dose de 54 Gray (Gy). La patiente est restée en bon contrôle locorégional, après un recul de 18 mois. A travers ce cas clinique on a démontré que le sinus maxillaire peut être touché par le méningiome, et qu'il doit être inclus dans le diagnostic différentiel des tumeurs des tissus mous.

Sarcome myéloïde du sinus maxillaire : un diagnostic difficile

Médecine Buccale Chirurgie Buccale, 2014

Introduction : Le sarcome myéloïde est une tumeur maligne localisée, constituée de cellules myéloïdes et/ou monocytaires anormales. Le diagnostic est souvent difficile. Observation : Nous rapportons un cas de sarcome myéloïde du sinus maxillaire chez une femme de 47 ans. Considéré d'abord comme un sarcome d'Ewing du fait d'une expression du CD99, des investigations ultérieures montrant une expression de la myéloperoxydase et du CD68 imposèrent le diagnostic de sarcome myéloïde. Discussion : Cette présentation anatomoclinique rare d'un sarcome myéloïde sinusien illustre la difficulté diagnostique d'un sarcome indifférencié, qui a nécessité des investigations immunohistochimiques poussées comportant la recherche de la myéloperoxydase et du CD68.

Mélanome oculaire:évaluation immunohistochimique de marqueurs potentiellement prédictifs du pronostic. résultats préliminaires

Journal Francais D Ophtalmologie, 2006

Communication affichée lors du 110 e Congrès de la Société Française d'Opthalmologie en mai 2004. Correspondance : J. Poitevin, Service d'Ophtalmologie, CHR, 51092 Reims. Reçu le 22 juillet 2004. Accepté le 13 septembre 2005. Ocular melanoma: immunohistochemical evaluation of the potentially predictive markers of prognosis. Preliminary results J. Poitevin, L. Venteo, P.J. Guillou, S. Rabah Benabbas, A. Ducasse, M. Pluot J. Fr. Ophtalmol., 2006; 29, 5: 526-532 Purpose: To study the characteristics of certain biological parameters, many of which have been recently discovered, to assess their possible contribution to the prognosis of ocular melanoma. Material and methods: 25 patients with ocular and orbital melanoma treated at the Reims Regional Hospital since 1993 were included in the retrospective study. The surgical specimens were put in formalin 10%, then in paraffin. Five proteins were analyzed retrospectively: topoisomerase I, topoisomerase II α , ICBP90, Ki67, and P53 on 200 cells per case. Results: Of the 25 tumors from 14 men and 11 women, 15 were iris and ciliary body melanomas and ten choroidal melanomas. Histopathologic analysis showed 12 spindle-cell-type melanomas, seven epithelioid-cell-type melanomas and six mixed-cell-type melanomas. The immunohistochemical study found a significant difference in distribution between the cellular types for the topoisomerase II α and Ki67 antibodies. Eight patients had metastasis, six of whom died. The metastasis came from three mixed-cell-type melanomas, three epithelioidcell-type melanomas, and two spindle-cell-type melanomas. On the other hand, six cases of sclera infiltration were discovered among these eight patients. Conclusion: Several prognostic factors seem to be involved in the progression of melanoma: sclera infiltration seems to be essential in our study. Its rate seems to increase with the tumor size and in epithelioid-cell-type melanomas. The correlation between the different immunomarkers and the appearance of metastasis has not yet been verified.

Fistule et kyste épidermoïde naso-frontaux : à propos d’une observation

Journal Français d'Ophtalmologie, 2008

Nasofrontal fistulas, also called nasofrontal dermal sinuses, are very rare and found for the most part in children. This congenital malformation may be revealed by local infection or neuromeningitis, making this a serious disorder. We report one case of nasofrontal dermal sinus diagnosed in an 11-month-old girl, which was complicated by left fronto-orbital infection. Through this case, the authors stress the role of imaging methods in confirming the diagnosis and looking for associated cysts (dermoid and epidermoid).